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28/04/2010

AGRICULTURE: Le Plan Maroc vert gorgé d'investissements

28/04/2010 à 08h:15 Par AFP
Le Plan Maroc vert, destiné à atteindre en 2020 un PIB agricole de 100 milliards de dirhams (9 milliards d'euros), a nécessité en 2010 un investissement de dix milliards de dirhams (un milliard d'euros) dont des aides de la Banque mondiale (BM) et de la Belgique, a-t-on appris lundi de source officielle.

"L'aide de ces deux partenaires est un précieux accompagnement du plan qui en est à sa troisième année d'exécution", a déclaré mardi le ministre de l'Agriculture, Aziz Akhenouch lors de l'ouverture des 3èmes assises de l'agriculture à Meknès (150 km à l'est de Rabat).

Recoltes record

En 2009, l'agriculture a produit 32 millions de tonnes dont une récolte record d'olives (1,5 million de tonnes) ainsi qu'environ 1,5 million de tonnes d'agrumes. Une grande partie de cette production a été exportée.

L'agriculture représente environ 15% du PIB marocain.

Selon le ministre, la production céréalière au Maroc "atteindra 80 millions de quintaux" au cours de la campagne agricole 2009-2010. Une très bonne récolte grâce aux pluies".

"Je suis convaincu que les objectifs du plan "Maroc vert" seront atteints en 2020", a assuré à l'AFP M. Akhenouch en marge des assises.

Le ministère a ajouté que "le plan "Maroc vert" a identifié 1.500 projets prioritaires et créé 16 régions agricoles. L'Agence pour le développement agricole (ADA) pilotera le tout".

Prochains objectifs

"Nous allons oeuvrer pour une accélération de la dynamique de l'investissement et du soutien de l'Etat, la poursuite des réformes structurantes, la promotion de l'agriculture au niveau des régions", a affirmé le ministre en rappelant les priorités de son département pour 2010 et 2011.

"Outre le renforcement du partenariat avec les banques du Maroc, le parlement marocain va adopter l'an prochain deux lois sur le regroupement (des terres) et leur agrégation", a indiqué le responsable marocain.

"Il sera mis en oeuvre au cours des deux prochaines années 112 projets dans les filières des céréales, du lait, des maraîchers, du sucre et de la viande ainsi que la libellisation de huit produits du terroir", selon M. Akhennouch.

"Quelque 30.000 nouveaux hectares s'ajouteront à la superficie arable du pays avec le renforcement du réseau national d'irrigation", selon le ministre.
Lors des assises, six accords sur la mise à niveau de l'agriculture ont été signés dont celui du développement de la filière datière, au sud du Maroc.

"Environ 7,6 milliards de dirhams (près de 750 millions d'euros) seront investis en 10 ans dans ce projet pour réhabiliter 48.000 hectares de palmeraies. Près de 3 millions plantes seront également semées", a-t-il ajouté.
Selon un professionnel marocain, "l'agriculture souffre de deux problèmes : son capital foncier n'est pas bien valorisé, avec une complexité du statut juridique des terres, et la "variation" des récoltes céréalières en fonction des pluies".
Les Assises de l'Agriculture se déroulaient à la veille de l'ouverture du Salon international de l'Agriculture à Meknès. (source: jeuneafrique)

26/04/2010

Près de 7 millions de téléspectateurs en France pour un direct de Gad El Maleh

Paris, 25/04/10- Près de 6,8 millions de téléspectateurs en France ont suivi le dernier one-man-show de l'humoriste franco-marocain Gad El Maleh "Papa est en haut", diffusé en direct samedi soir, depuis le Palais des Sports de Paris, par la chaîne TF1.

En s'associant à Gad El Maleh, la chaîne française privée a cartonné, avec 35,5 pc de part d'audience, loin devant les autres médias, selon "Médiamétrie", l'organisme de mesure d'audience des medias audiovisuels français.

Après avoir joué à guichets fermés son spectacle pendant près de trois ans en France et à l'étranger, l'humoriste a accepté la diffusion en direct de la dernière soirée, un défi qui n'avait jamais été réalisé par un comique en France.

Dans "Papa est en haut", ce natif de Casablanca parle de son enfance, de son fils et de son père.

Samedi, lors de la dernière représentation, Gad El Maleh a donné un sens fort d'improvisation, en recevant la visite "surprise" de l'autre comique marocain, Jamel Debbouze, puis d'un autre humoriste, Elie Semoun. (map)

24/04/2010

Chabat brandit la menace d’une grève générale à l’instar du 14 décembre 90


Hamid Chabat a réaffirmé, mercredi, lors d’une conférence de presse, que l’UGTM tient à boycotter les festivités de la Fête du travail du 1er Mai les qualifiant d’hypocrisie sociale. Il a, par ailleurs, attaqué le PAM le qualifiant de parti de l’administration.


«Le Premier ministre Abbas El Fassi n’est pas responsable de l’échec du dialogue social». C’est ce qu’a affirmé, mercredi 21 avril, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), Hamid Chabat. Intervenant lors d’une conférence de presse tenue à Rabat, suite à la décision du conseil général de l’UGTM de ne pas participer aux prochaines festivités de la Fête du travail du 1er Mai, M. Chabat a accusé «certains lobbies d’œuvrer pour faire échouer le dialogue social entre le gouvernement et les centrales syndicales». «Nous sommes aujourd’hui sûrs et certains que le Premier ministre croit au dialogue social à 100%. Certains ministres y croient à 60% alors que certains directeurs ne croient nullement au dialogue. C’est le cas du directeur de la Caisse nationale de sécurité sociale et le directeur de la Royal Air Maroc», a indiqué Chabat. Le secrétaire général de l’UGTM a, par ailleurs, critiqué «l’absence du patronat du dialogue social», réaffirmant que son syndicat tient à boycotter les festivités de la Fête du travail du 1er Mai les qualifiant «d’hypocrisie sociale» et de «monotonie ennuyante». La décision du boycott se justifie, selon le dirigeant de l’UGTM, par «la persistance des atteintes aux libertés syndicales et au traitement réservé au dossier revendicatif du syndicat qui souligne la nécessité de promulguer une nouvelle loi relative aux syndicats professionnels et une autre réglementant le droit à la grève». Le secrétaire général de l’UGTM a brandi la menace d’une grève générale à l’instar de la grève du 14 décembre 1990, à laquelle, poursuit Chabat, avait appelé l’UGTM. Les manifestations à l’époque, rappelons-le, avaient dégénéré en émeutes notamment dans plusieurs villes, en particulier à Fès où la situation avait tellement dérapé sur le plan sécuritaire qu’elle avait nécessité l’intervention musclée des forces de l’ordre qui ont mis près de trois jours pour rétablir l’ordre. Le rapport de l’IER avait révélé que ces incidents avaient fait 112 morts. Pourtant Hamid Chabat, qui était l’un des leaders syndicaux les plus influents à Fès à l’époque, a affirmé, hier, que «cette grève a eu le mérite de créer une nouvelle ère». Une affirmation étonnante de la part du maire de la capitale spirituelle puisqu’elle fait, au moins indirectement, l’apologie de la rebellion civile. Il a appelé à faire de cette grève «un slogan national et une journée de festivités». M. Chabat a souligné que l’UGTM entend tenir des rencontres régionales et des réunions de sensibilisation pour déboucher sur «une unanimité syndicale nationale» à propos de l’organisation d’une grève nationale générale prévue par l’UGTM le 14 décembre prochain. Ceci dit, et sous un autre angle, Hamid Chabat n’a pas manqué, lors de cette conférence de presse, d’attaquer le Parti Authenticité et Modernité (PAM), en le qualifiant de «parti de l’administration». «Ceux qui ont été auparavant contre l’unité du Maroc sont devenus aujourd’hui un parti de l’administration qui gère les alliances et qui porte atteinte aux partis politiques nationaux. Autrefois, ces personnes militaient au sein de la gauche dans l’objectif d’effriter ce bloc et aujourd’hui ils accomplissent une autre mission», a dit Hamid Chabat, en réponse aux question des journalistes. «Quelqu’un vient aujourd’hui clamer qu’il est porteur du projet moderniste de SM le Roi Mohammed VI. Il faut rappeler que M’hamed Boucetta a été porteur de ce projet du temps de feu Hassan II et bien avant lui Allal El Fassi à l’époque de feu Mohammed V. Et nous sommes porteurs de ce projet aujourd’hui», s’est insurgé le membre du comité exécutif du parti de l’Istiqlal. Par ailleurs, M. Chabat a critiqué d’une manière virulente l’intervention du conseiller du PAM, Abdelaziz Lebbar, contre le maire de Fès, lors d’une séance récente de la Chambre des conseillers. Le secrétaire général de l’UGTM a promis, en dernier lieu, de tenir une autre conférence de presse dans les prochains jours pour donner plus d’éclaircissements à propos de ces diverses questions. (source: aujourdhui le maroc du 22-04-2010)

Il paraît que le secrétaire général du syndicat UGTM a rejoint le parti de l'istiqlal pour l'aider dans ses mésententes qui l'oppose au PAM, il traite ce dernier de parti d'administration et prône indirectement que son parti est un parti de l'administration qui est dirigé actuellement par le secrétaire général de son parti:  
«Quelqu’un vient aujourd’hui clamer qu’il est porteur du projet moderniste de SM le Roi Mohammed VI. Il faut rappeler que M’hamed Boucetta a été porteur de ce projet du temps de feu Hassan II et bien avant lui Allal El Fassi à l’époque de feu Mohammed V. Et nous sommes porteurs de ce projet aujourd'hui»

Le maire de la capitale spirituelle n'attaque pas le Parti Authenticité et Modernité (PAM) dans sa globalité, en le qualifiant de: «parti de l’administration», mais qualifie certains de ses membres d'être des ex-contre-l'unité du pays, c'est à dire des séparatistes: «Ceux qui ont été auparavant contre l’unité du Maroc sont devenus aujourd’hui un parti de l’administration qui gère les alliances et qui porte atteinte aux partis politiques nationaux. Autrefois, ces personnes militaient au sein de la gauche dans l’objectif d’effriter ce bloc et aujourd’hui ils accomplissent une autre mission».

Facebook veut convertir son audience en profits

                                             

Facebook veut étendre un peu plus son emprise sur Internet. Et surtout monnayer son succès d'audience. Mark Zuckerberg, le PDG de cette plate-forme de socialisation, a dévoilé, mercredi 21 avril lors de sa conférence annuelle à San Francisco, plusieurs initiatives prouvant cette ambition. Plus que jamais, Facebook se place en rival de Google. L'objectif étant de déplacer le centre de gravité de l'Internet du moteur de recherche vers le "Web social" prôné par M. Zuckerberg.

Le succès fulgurant de Facebook repose en effet sur la relation nouée entre les internautes qui se déclarent "amis". Mais aussi sur les préférences exprimées par chacun. Ce qui conduit nombre d'internautes à se déclarer "fan" d'une marque, d'un film, d'un chanteur, ou d'une cause.

Première évolution annoncée par le PDG de la société : le terme "fan" va être remplacé par "like", traduit en français par "j'aime". Second changement, cette notion va être étendue à des sites partenaires extérieurs à Facebook, grâce à un outil de développement baptisé "Open Graph". Ainsi, un membre du réseau social se promenant par exemple sur le site d'une marque de jeans saura immédiatement qui de ses amis l'aime.

Le glissement sémantique annoncé est loin d'être anodin. "C'est moins engageant de dire "j'aime quelque chose", plutôt que de dire "j'en suis fan"", constate Damien Vincent, patron de la filiale française de Facebook.

Or, la plate-forme veut justement convaincre le maximum d'annonceurs de venir investir une partie de leur budget publicitaire pour s'adresser à ses membres. Si des marques comme Coca-Cola ou Converse ont suscité la création de groupes de fans spontanés, d'autres ne soulèvent pas d'emblée l'enthousiasme. Pour élargir le spectre de clients potentiels, Facebook opte donc pour une terminologie plus neutre.

L'enjeu est de taille. Depuis sa création en 2004, l'entreprise a connu une croissance explosive. Le cap des 400 millions de membres dans le monde a déjà été franchi, selon l'institut ComScore. Dont près de 17 millions en France. L'effet "réseau" marche à plein. Plus les gens se connectent sur la plate-forme, plus ils attirent de nouveaux membres. Ce succès d'audience se traduit par une valorisation de l'entreprise à près de 10 milliards de dollars.

DES ACTIONS PRÉCIEUSES

Pour l'instant, ses fondateurs ne cèdent des parts qu'au compte-gouttes pour financer son développement. Le dernier investisseur en date, Bono, le chanteur du groupe U2, a pris 1 % du capital pour 90 millions de dollars. Il y a un an, la société russe Digital Sky Technology en a acquis 2 %. Quant à Microsoft, il avait fait sensation en misant 240 millions de dollars dès 2007 pour en obtenir 1,6 %.

Le chiffre d'affaires, que Facebook se refuse à communiquer, n'est pas encore à la hauteur de cette valorisation. Il pourrait atteindre la barre du milliard d'euros en 2010. Mais l'objectif de l'entreprise est clair : prouver qu'elle peut transformer son audience et la masse d'informations qu'elle possède sur les internautes en espèces sonnantes et trébuchantes.

Dans un premier temps, les annonceurs sont conviés à créer gratuitement une page "fan" ou "like" pour rassembler des internautes qui deviendront des ambassadeurs de la marque en relayant leur intérêt à leur réseau d'amis. Pour faire connaître la page, Facebook propose des publicités ciblées. Elles exploitent les renseignements - âge, sexe, lieu de résidence, centres d'intérêt... - que l'internaute donne sur son "profil".

"Facebook amène tout à la fois, une masse critique d'internautes et une capacité de ciblage très précise. Et à l'intérieur de ce modèle est intégrée une mécanique virale. Si je diffuse une publicité ou un message qui intéresse les gens, ils vont le rediffuser à leurs contacts", affirme Fred Colas, de l'agence Fullsix.

Les agences publicitaires constatent un engouement des annonceurs pour ce réseau social. "Au premier trimestre, nos clients ont déjà investi sur Facebook autant que sur toute l'année 2009. Ils sont prêts à dépenser de 15 000 à 30 000 euros dans une campagne publicitaire sur ce réseau", souligne Mykim Chikli, directrice générale de ZenithOptimedia.

Toutefois, selon Arthur Kannas de l'agence Heaven, "il faut rester vigilant sur la question du retour sur investissement". Et certaines marques comme le géant de l'agroalimentaire Nestlé, qui a subi une attaque en règle de Greenpeace l'accusant de participer à la déforestation de l'Indonésie, apprennent que les fans peuvent être de virulents détracteurs.

En favorisant les interactions de ses membres avec des sites de marques qu'ils aiment, Facebook préparerait une nouvelle offensive publicitaire. Il s'agirait de proposer une offre de publicité comportementale en "traquant" le parcours des internautes sur le Net. Une démarche très prisée de Google mais qui pourrait susciter des critiques. "Même si des efforts ont été faits, l'information des internautes sur l'exploitation des données personnelles sur Facebook comme sur Google n'est pas encore assez explicite", note Mathieu Morgensztern, directeur général d'Isobar (Aegis). Or, Facebook est à la merci d'une fronde de ses membres. Sans oublier que de nouveaux concurrents comme Twitter et maintenant Foursquare sont prêts à les séduire.

Source: lemonde

23/04/2010

Méthode de paiement et de transfert d'argent la moins chère et la plus rapide pour le Maroc

Une méthode pour recevoir votre argent pour des services en ligne ou pour envoyer ou recevoir de l'argent est la carte pré-payé WafaCash. Cette carte coute seulement 100 DH pour une validité de 2 ans. Les frais de Transfert d'argent d'une carte à une autre est de 10 dh seulement à comparer à d'autres méthode de transfert d'argent qui existe sur le Marché. Il suffit de posséder une carte WafaCash et vous pouvez recevoir de l'argent de toute personne à travers le territoire national en moins de 5 minutes.     

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Logistique: Le détail du contrat-programme

Logistique: Le détail du contrat-programme

· Un investissement global de 116 milliards de DH
· Création de 36.000 emplois en 2015 et 96.000 en 2030
· Les missions des plateformes sectorielles

116 milliards de DH d’ici 2030 dont 63 milliards entre 2010 et 2015. L'enveloppe prévue pour la déclinaison de la stratégie logistique en dit long sur les enjeux de ce secteur. C’est indéniablement un maillon important de la compétitivité de l’économie et de l’attractivité des investissements étrangers. 

Le contrat-programme signé entre l’Etat et la CGEM apporte des réponses aux multiples problèmes de gestion des flux et de mobilité dans les grands centres urbains. Il permettra d’anticiper les besoins ultérieurs et d'accompagner les différentes stratégies sectorielles. 

L’entrée en vigueur du contrat-programme vient donc doper la compétitivité du pays tout en mettant plus de cohérence entre la politique des grands chantiers (autoroutes, routes, ports, flux maritimes, réseau ferroviaire…), les différentes stratégies sectorielles et la logistique (stockage, manutention, transport…). Une activité qui reste jusque-là pénalisée par le poids des coûts, la pléthore d’intermédiaires et l’amateurisme. 

Pour enclencher une nouvelle dynamique au secteur, toute une stratégie a été donc concoctée. Elle puise son fondement d’une étude des flux et d’un benchmark international. Cette stratégie a été également alimentée par une consultation du cabinet McKinsey qui avait placé le Maroc à la 94e place sur une liste de 150 pays. Un coup dur asséné à l’image du pays, d’autant plus que le Maroc se classe loin derrière le Bahrein (36e), le Soudan (64e), la Mauritanie (67e)… 

Les différentes études ont démontré l’existence de marges importantes de croissance et des gisements d’amélioration tant à l’export qu’à l’import. Le tout sur fond d’un contexte en mutation marqué par une sophistication du commerce international et une demande des opérateurs qui requiert l’optimisation des différents flux de marchandises ainsi qu’une offre de services intégrée. Autrement dit, plus de place à l’amateurisme et à l’improvisation. 

Et c’est d’ailleurs l’objectif de la nouvelle vision qui devra générer une valeur ajoutée additionnelle de 20 milliards de DH sur 10 ans. Elle devra faire baisser les coûts de la logistique (de 20% actuellement) à 15% du PIB en 2015. A cette échéance, la croissance de l’économie nationale gagnera 3 à 5 points du PIB.

En termes d’emplois, la nouvelle stratégie devra générer 36.000 postes. L’objectif final est de créer pas moins de 96.000 emplois en 2030. Un plan de formation intégré sur les métiers de la logistique et du transport est mis en place. 

Comme annoncé par L’Economiste, la vision s’articule autour de 5 axes: le développement d’un réseau national intégré de zones multiflux, l’optimisation des flux de marchandises, la mise à niveau et l’incitation à l’émergence d’acteurs performants, le développement de compétences et la mise en place d’un cadre de gouvernance via l’Agence de développement de la logistique (AMDL). 

Pour commencer, la feuille de route compte sortir les zones de stockage hors des villes en créant 70 sites répartis sur 18 villes. Une opération qui nécessitera une assiette foncière globale de 3.300 hectares (horizon 2030) dont 2.080 ha aménagés en 2015. Il va donc falloir développer et mettre en œuvre un réseau national intégré de zones logistiques multiflux (ZLMF) dans le Grand Casablanca (130 ha), Tanger (50 ha), Fès-Meknès (25 ha), Marrakech (25 ha) et Oujda-Nador (20 ha). 

Dans ce schéma, la mobilisation du foncier reste une équation difficile. Tout dépendra de la capacité de mobiliser du foncier à un coût raisonnable dans le respect d’un certain nombre de critères tels que la localisation (proximité des ports, des villes, des autoroutes, du réseau ferroviaire…). 


D’ailleurs, la mise en œuvre de ce schéma reposera dans un premier temps sur du foncier public. C’est le cas par exemple de la zone de Zenata à Casablanca. L’enjeu est de taille. Car les zones multiflux comporteront une ou plusieurs plateformes différentes avec une mutualisation des infrastructures communes et des services généraux sur le même site. Il n’est pas exclu de recourir à des extensions de zones logistiques multiflux pour couvrir les besoins ultérieurs des autres régions en matière de plateformes et services logistiques. 

La colocalisation de plusieurs types de plateformes dans une même zone multiflux et l’établissement de couloirs logistiques autour de grandes métropoles permettront la mutualisation de la connectivité du site en infrastructures ferroviaires, routières et portuaires.

Le schéma national intégré des ZLMF prévoit le déploiement d’un réseau national autour de cinq types de plateformes. 

Plateformes conteneurs
Ce sont des zones de stockage sous douane servant de nœuds logistiques en flux conteneurs. Elles offrent des espaces de stockage et des activités telles que les services de dépotage/ empotage des conteneurs, triage par destination, chargement, déchargement… Ces plateformes seront développées sous l’effet du marché afin d’améliorer le rythme de sortie et de rentrée des conteneurs ainsi que leur acheminement dans les meilleurs délais. Au total, 5 grands centres/villes sont retenus: Casablanca, Tanger, Marrakech, Fès-Meknès, Oujda-Nador. 

Plateformes distribution et sous-traitance
Celles-ci auront pour rôle d’accompagner la croissance de la distribution moderne ainsi que la rationalisation des circuits de la distribution traditionnelle. Un réseau de plateformes spécialisées et une offre d’immobilier logistique sera mis en place. Cette offre s’adresse à la grande distribution, aux opérateurs industriels et commerciaux. 

Ces plateformes vont s’étendre sur 720 hectares à l’horizon 2015 et 1.338 d’ici 2030. Elles seront développées dans les grandes agglomérations urbaines et à proximité des plateformes conteneurs. 

Au total, 13 villes sont retenues: Casablanca, Tanger-Tétouan, Rabat, Marrakech, Meknès, Fès, Agadir, Oujda, Kenitra, Khouribga, El Jadida, Laayoune et Dakhla.


Plateformes d’agro-commercialisation
Elles représentent une réponse à la rationalisation des flux agricoles entre les bassins de production et de consommation (groupage des collectes, éclatement vers les réseaux de distribution et bassins de consommation). 

Ce seront alors de nouvelles stations pour le transit des produits agricoles, appelées à devenir une bourse des produits frais. Ces plateformes seront dotées d’infrastructures de stockage, de capacités importantes d’entrepôts frigorifiques, ainsi que de nombreux services tels que la manutention, le contrôle qualité, la traçabilité des produits, administration, banques…

Ce type de station devra aussi contribuer à la réduction et à l’harmonisation des coûts de commercialisation ainsi que le prolongement de la chaîne de froid et surtout le respect des conditions d’hygiène. Ces sites s’étendront sur une superficie de 540 hectares d’ici 2015 et passeront à 725 ha en 2030. Ainsi, 14 régions sont susceptibles d’accueillir ces plateformes. Parmi celles-ci, figurent le Grand Casablanca, Rabat-Salé, Tanger-Tétouan, Meknès-Tafilalet, l’Oriental, Doukkala-Abda, Chaouia, Souss-Massa…


Plateformes céréalières
Ces sites devront constituer une réponse aux fluctuations de la production nationale en céréales ainsi qu’au phénomène de la volatilité des prix à l’international. Il est aussi question de développer des capacités de stockage à proximité des ports d’importation, auprès des bassins de production, ainsi que des principaux bassins de consommation. 

Des silos de stockage seront mis en place afin d’améliorer et sécuriser l’approvisionnement, optimiser les achats pour stabiliser les prix et maîtriser les besoins de compensation. Ce dispositif permettra de mieux organiser les flux vers les minoteries et l’accès aux producteurs. Les plateformes céréalières seront d’ailleurs développées en synergie avec les orientations du Plan Maroc Vert. La superficie prévue est de 30 ha en 2015 et devra passer à 50 ha en 2030. Ces zones seront développées dans 13 villes. 


Plateformes de matériaux de construction
Elles ont pour objectif d’améliorer les chaînes d’approvisionnement des chantiers de construction. Ces plateformes dédiées visent le groupage des matériaux pour une massification des flux et une meilleure desserte des villes. Il est aussi prévu d’en faire des zones de stockage et de commercialisation des produits de base et ceux transformés… Ce qui permettra d’harmoniser les prix, de normaliser le secteur et de mettre en concurrence les différents acteurs pour un meilleur rapport qualité/prix. Ces plateformes seront développées sur 540 ha d’ici 2015 et 780 ha en 2030. Elles seront localisées dans 17 villes, de Casablanca à Laâyoune.

Investissements
L’investissement global de ce programme nécessite près de 116 milliards de DH d’ici 2030 dont 63 milliards entre 2010 et 2015. Ces montants correspondent à l’ensemble des investissements qui seront mis en place par l’Etat, les collectivités locales, les opérateurs publics et privés pour le développement des ZMLF. Ils concernent aussi la réalisation des infrastructures hors sites, l’optimisation des flux, la mise à niveau et la formation dans les métiers liés à la logistique et au transport ainsi que la création et le fonctionnement de l’agence (AMDL) et de l’observatoire de la compétitivité logistique. 


Assises
Comme pour l’industrie et le tourisme, la logistique aura droit à des assises. Ce sera donc l’occasion annuelle pour faire le point sur l’implémentation de la stratégie. La rencontre devra communiquer les grandes lignes ainsi que l’état d’avancement des différents dossiers: formation, emploi, investissement… Une étape cruciale pour revalider la stratégie et proposer des ajustements.


La CGEM attendue en 2011
Le patronat est le principal partenaire de l’Etat dans le cadre de ce contrat-programme. La Confédération s’engage à présenter au comité de pilotage de la stratégie un programme d’action détaillé dans les 12 mois qui suivent la signature du document. Rendez-vous donc le 21 avril 2011. Khadija Masmoudi & Amin Rboub

Source: leconomsite




20/04/2010

Blague: se lève sans faire de bruit pour ne pas réveiller son épouse

Dimanche 6 heures du matin, l'homme se lève sans faire de bruit pour ne pas réveiller son épouse.
Il charge son VTT dans la voiture, et s'en va.

Arrivé sur le parcours il se met à tomber des trombes d'eau. Sa matinée est foutue, il décide de rentrer chez lui.

Il se déshabille sans faire de bruit, et se recouche doucement tout près de son épouse, et lui chuchote à l'oreille : "Il pleut comme vache qui pisse"
Et elle, répond : Quand je pense que l'autre con est en train de pédaler......

April 20, 2010 news.

- The Supreme Court has struck down a federal law designed to stop the sale and marketing of videos showing dogfights and other acts of animal cruelty, saying it is an unconstitutional violation of free speech.
- Oprah Winfrey made her first public remarks about Kitty Kelly's controversial new book about her, deriding it as a "so-called biography."
- The big-screen adventures of James Bond are on hold because of the financial woes of MGM, the studio that distributes the movies, producers said.
- Europe's ash cloud has triggered a flurry of anguished calls for the EU to improve its crisis response and co-ordination, as countries struggle to help thousands of stranded passengers
- Goldman Sachs reaffirmed its leadership among Wall Street banks as it reported its first-quarter profits doubled. But the news was overshadowed by the investment bank's growing legal problems.

Des étudiants francophones dénoncent les réformes d’arabisation


Les 24 et 25 mars, une centaine d’étudiants mauritaniens francophones ont manifesté à l’université de Nouakchott contre le projet d’arabisation de l’éducation et de l’administration mauritaniennes du gouvernement du Premier ministre Moulaye Ould Laghdaf. La marche a rapidement dégénéré en échanges de jets de pierre et de grenades de gaz lacrymogènes entre les étudiants et les forces de l’ordre.

Le conflit entre tenants d’une arabisation complète de la Mauritanie et les défenseurs de la langue française remontent à l’indépendance du pays, en 1960. Depuis cinquante ans, celui-ci doit composer avec les revendications de la majorité maure, arabophone, et celles des minorités noires africaines qui parlent à la fois le français et diverses "langues nationales" (poular, wolof ou soninké).

À partir de 1973, dans un climat de nationalisme exacerbé, les autorités ont amorcé une arabisation massive du système éducatif et de l’administration, ce qui déplut fortement aux populations noires africaines. Pour apaiser les minorités, un système de double cursus (arabe pour les maures et bilingue à dominante française pour les minorités noires) censé être provisoire est instauré. Mais il s’avère onéreux et inégalitaire et, en 1999, le gouvernement procède à une cinquième réforme qui tente de rééquilibrer les deux langues dans un même cursus, en enseignant les maths et les matières scientifiques en français, et les lettres et sciences humaines en arabe. Un récent discours du Premier ministre Laghdaf, qui a évoqué une prochaine arabisation de l’administration (documents administratifs, discours officiels), a provoqué la colère d’une minorité de francophones. Plusieurs centaines d’étudiants décident d’organiser une marche le 24 mars pour protester contre ce qu’ils perçoivent comme une discrimination contre les minorités noires dont ils sont issus.

"En tant qu’étudiants francophones, on représente la race noire discriminée"

Alassane est étudiant en économie à Nouakchott. Mauritanien noir francophone, il est opposé à l’arabisation de l’éducation et de l’administration de son pays.

Etudiants francophones, nous sommes opposés aux nouvelles politiques d’arabisation annoncées par le Premier ministre. Nous sommes inquiets d'entendre les propos discriminants de la ministre mauritanienne de la Culture [Cissé mint Cheikh Ould Boidé] qui a affirmé que la langue française et les langues nationales représentent "un obstacle pour la langue arabe". Nous estimons que, en tant qu’étudiants francophones, nous représentons la race noire discriminée. Nous craignons qu’à terme, toutes les matières soient enseignées en arabe et que le français soit réduit au statut de langue étrangère.

Nous avons été surpris par la brutalité de la répression policière, le 24 mars. Non seulement ils ne nous ont même pas laissé sortir de l’enceinte de l’université, mais en plus ils ont jeté des grenades de gaz lacrymogènes dans l’enceinte de la faculté des Sciences et Techniques. Plusieurs étudiants ont été blessés. Il existe déjà de fortes tensions entre les populations maures et les populations noires dans le pays, et cette répression n’a fait que jeter de l’huile sur le feu.

Nous pensons que les politiques d’arabisation vont déstabiliser et dégrader le système éducatif et isoler la Mauritanie sur la scène internationale, puisque même les pays arabes ne travaillent pas uniquement en arabe."


Alassane X.
Mauritania
Student

"Je ne pense pas que cette réforme soit discriminante"

Ebada Ould Eljouneide est enseignant et fonctionnaire du ministère de l’Éducation en Mauritanie. Maure et arabophone, il défend un système éducatif bilingue pour tous.
Le système de double cursus, arabophone pour les maures et francophone pour les noirs, était intenable : il aboutissait à une situation où les habitants d’un même pays ne se comprenaient plus et n’arrivaient pas à communiquer entre eux, c’était absurde ! Je considère que la réforme divisant les différentes matières entre les deux langues est positive, car elle aboutit à un système moins coûteux et unifiant. L’arabe est notre langue officielle, le français notre langue d’ouverture sur le monde.

L’annonce du Premier ministre sur l’arabisation de l’administration était attendue, cela m’étonne qu’elle suscite des manifestations. C’était une réforme qu’on évoque depuis longtemps. Elle est tout à fait normale à mon avis : cela n’a pas de sens de ne rédiger que les documents administratifs dans une autre langue que la langue officielle. C’est quelque chose que la majorité arabophone du pays réclame depuis longtemps. Même si cette évolution pourrait avoir comme effet d’imposer l’enseignement de base de la langue arabe à tous, y compris les minorités noires, pour moi, ce n’est pas une réforme discriminante, mais au contraire une équité qu’on rétablit.
Source: france24

Durant trente ans L'arabisation n'a pas réussie au Maroc. Elle ne réussira jamais en Mauritanie.