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  CasaBook    

28/01/2010

Mise sous scellé par les autorités du Journal hebdomadaire

Les locaux du Journal hebdomadaire ont été mis sous scellé mercredi après une décision d'un tribunal marocain, a-t-on appris jeudi auprès de la publication dont le siège est à Casablanca. 
Cette mesure intervient après que le tribunal de commerce de Casablanca a ordonné lundi la "liquidation judiciaire" de "Média Trust", société éditrice du JH - 18.000 exemplaires par semaine) jusqu'en 2003, a indiqué à l'AFP une source judiciaire. 
"Média Trust" a été condamné par la justice pour non paiement "d'importantes dettes" envers la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), certaines banques et l'administration des impôts, a déclaré à l'AFP Me Abdelkébir Tabih, un avocat des créanciers du JH. 
"Le JH ne paraîtra sans doute pas cette semaine parce que nous ne pouvons pas accéder aux locaux. Nous n'avons pas d'endroit où travailler", a déclaré à l'AFP un journaliste de la publication. 
"Le jugement du tribunal de Casablanca est exécutoire sur le champ, sous le contrôle d'un juge commissaire et d'un syndic. Le montant des dettes dépasse les cinq millions de dirhams", a précisé Abdelkebir Tabih, un avocat de la CNSS et de la direction des impôts. 
Selon Me Tabih, cette décision de justice concerne les dirigeants de Média Trust, mais elle porte aussi sur Trimédia, qui a remplacé la première et qui édite la publication depuis sept ans. 
Selon Ali Amar, l'un des fondateurs du JH, l'application du jugement équivaut à une "mise à mort du Journal hebdomadaire". 
"Il y a effectivement un endettement colossal de Média Trust. Mais je pense qu'il y a une véritable volonté de faire taire Le Journal", a-t-il dit à l'AFP. 
"Il existe un projet de recomposition des médias au Maroc, voulu par le pouvoir, et dans ce projet la disparition du Journal est déjà programmée", a-t-il encore précisé. "Je ne comprends pas pourquoi la justice a exécuté un jugement contre une société (Trimédia) qui n'est pas concernée par l'endettement et qui édite Le Journal depuis sept ans", a conclu M. Amar. 
Fondé en 1997, le Journal hebdomadaire est une publication indépendante. Les sujets qu'il a pu aborder ont brisé plusieurs tabous, notamment politiques.  source: AFP : 28.01.2010

27/01/2010

Football: Match Algérie - Egypte en demi finale de la coupe d'afrique des nations CAN


De nouveau une confrontation entre l’Algérie et l’Egypte en demi-finale de la CAN. Qui va l’emporter et représenter le monde arabe en finale? Mais au delà de l’enjeu sportif comment vont se comporter les dirigeants politiques de chaque pays ? Vont-ils mettre de l’huile sur le feu, tenter de récupérer la ferveur populaire ou prendre un peu de hauteur ? Cela sera significatif de la confiance ou de l’absence de confiance qu’ils ont en eux-mêmes face à leur peuple ?»
Ce «ressenti» est celui de Pascal Boniface directeur de l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages sur les problématiques géopolitiques et l’auteur de « La Terre est ronde comme un ballon. Géopolitique du football» «football et mondialisation» car vous l’avez compris ce brillant analyste est un féru à la fois des relations internationales et du football. Que dit-il dans cet ouvrage ?

Que le football qui fascine les foules est un sport simple aux règles faciles qui est né en Angleterre et qui s’est diffusé dans le monde entier d’abord par la mer et puis par le chemin de fer comme au Brésil. Ce sport est un fait social à lui seul, vecteur de passions et d’émotions qui peut galvaniser les foules et transformer le stade en terre de combat : «Le football, dit-il, jette des braises sur des passions nationalistes. Ainsi, en 1969, au moment de la Coupe du Monde qui s’est tenue au Mexique, une véritable guerre a opposé le Salvador et le Honduras ; elle a fait plus de 3 000 morts dans les deux camps. Dans des cas extrêmes, le sport est instrumentalisé et participe de la bonne image de certains régimes autoritaires, comme l’a fait Mussolini dans les années 1930 ou l’Argentine en 1978 quand elle accueille la Coupe du Monde. Plus près de nous, les hooligans par leurs agissements et leurs injures racistes font des stades des lieux de la haine et de la violence. Le football semble donc partie prenante de la violence de nos sociétés » écrit Pascal Boniface. Mais le foot n’est pas que cela : il est un marqueur identitaire, dans un monde transformé en vaste village planétaire. Ainsi, de 1958 à 1961, l’Algérie disposait d’une équipe de foot, avant même que le pays n’accède à l’indépendance. Alors que la guerre civile fait rage en Côte d’Ivoire, seul un match de foot permet d’assurer, durant 90 minutes, la cohésion du pays derrière son équipe nationale».

Opium du peuple, marqueur identitaire vecteur de passion et de haine, le football est tout cela à la fois .On se souvient des incidents qui ont émaillé l’après match Algérie-Egypte du Soudan : les bureaux d’Egypte Air dévastés par des centaines de supporters de l’équipe algérienne de football, qui ont tout défoncé sur leur passage. Même sort au siège de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy, du groupe égyptien Orascom, qui avait été saccagé par des centaines de jeunes supporteurs. Véhicules incendiés, matériel informatique détruit, mais derrière ces actes de vandalisme c’est tout le cri d’une jeunesse en mal vie qui remonte en surface au cri de One two Tree Viva Algérie !
source: Le Matin


20/01/2010

Le "polisario", une réaction à l'échec de l'Algérie à saper la stabilité du Maroc au début des années 70 (colloque)

Mohammedia, 208/01/10 - Le soutien qu'accordait l'Algérie au "polisario" au début des années 70 du siècle dernier était une réaction à son échec à saper la stabilité du Maroc, a affirmé M. Brahim Ouchelh, un opposant politique marocain qui s'était installé en Algérie en cette période.

S'exprimant lors d'un colloque organisé le week-end dernier à Mohammedia sous le thème "La cause nationale et les développements du dossier du Sahara", M. Ouchelh, qui était alors membre du Parti de l'Union nationale des forces populaires (UNFP), a indiqué que des agents des renseignements militaires algériens ont instrumentalisé le "polisario" pour parachever leurs plans déjoués après avoir échoué à rallier des opposants marocains qui résidaient en Algérie.

Le sentiment de "sympathie" qu'éprouvent "certaines associations de la société civile et certains partis politiques" en Europe à l'égard du "polisario" est dû principalement aux campagnes menées, à l'époque, par les opposants politiques marocains contre les autorités publiques et non pas aux agissements des séparatistes soutenus par l'Algérie, a précisé M. Ouchelh qui réside actuellement en Belgique.

Il a appelé, à cet égard, toutes les sensibilités politiques qui constituaient l'opposition durant les années 70 à renouer les contacts avec la société civile et politique en Europe, ainsi que dans le monde entier en vue de mettre à nu les mensonges véhiculés par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume.

Pour sa part, M. Mohamed Grine, membre du bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) a souligné l'implication manifeste de l'Algérie dans le dossier du Sahara, comme en témoigne l'assassinat, la marginalisation et l'emprisonnement de plusieurs membres du courant "unioniste" au sein du "polisario".

L'initiative marocaine d'octroyer une large autonomie aux provinces du Sud constitue la première proposition "sérieuse" et "responsable" après l'accord du cessez-le-feu intervenu en 1991, a estimé M. Grine lors de cette rencontre organisée par le Parti de l'avant-garde démocratique et socialiste (PADS).

Il a relevé, dans ce sens, l'évolution qu'a connue la position de l'Espagne vis-à-vis de l'intégrité territoriale du Maroc, ainsi que la position du Parlement algérien, en la personne de la Secrétaire générale du Parti des Travailleurs (opposition), Louisa Hanoune qui a affirmé que la question du Sahara est une affaire fabriquée de toutes pièces.

Le militant des droits humains, Ramadan Messoud et le journaliste Mohamed Laghdaf , tous deux issus des provinces du sud du Royaume, ont de leurs cotés affirmé que tous les défenseurs, de l'autre côté, des droits de l'Homme au Sahara servent, en réalité, un agenda politique qui n'a rien à voir avec les droits humains et que les tenants de l'autodétermination n'ont, en fait, aucun lien avec le Sahara marocain.

Les développements que connait le monde ne peuvent pas tolérer l'existence d'une entité artificielle dans la région du Maghreb, ont pour leur part indiqué Khadija Rouissi (Beit Al Hikma), Kamal Lahbib (Parti Socialiste Démocratique) et Ali Boutouala (PADS).


Le projet d’aménagement urbain de la ville en chantier : Tafraout renforce ses infrastructures

Des niveleuses et des bulldozers ici et là, des files de camions bennes en train de décharger leurs cargaisons dans diverses places, des ruelles excavées partout et de longues rangées de palettes de pavés autobloquants squattant les trottoirs … Bref, un grand chantier. C’est l’image qu’offre Tafraout depuis l’amorce, il y a quelques semaines, des travaux du grand projet de son aménagement urbain. Un projet né du partenariat entre les ministères de l’Intérieur, de l’Habitat, de la Jeunesse et des Sports d’une part et, de l’autre, le Conseil régional du SMD, le Conseil provincial de Tiznit et la municipalité de Tafraout.
En vertu de ce contrat, ces partenaires s’engagent à verser pour le financement du projet le montant global de 53,78 M de DH, réparti comme suit : ministère de l’Intérieur 22,5 M de DH, celui de l’Habitat 20 M de DH et celui de la Jeunesse et des Sports 3 M de DH. Quant aux Conseils de la région, celui de la province et la municipalité, ils sont tenus de contribuer, respectivement, à hauteur de 4,5 M de DH, 1,1 M de DH et enfin 2,68 M de DH.
Ledit projet consiste d’abord, en l’aménagement des ruelles de la médina dont le sol sera revêtu de pavés autobloquants sur une de superficie de 2000m carrés. Il s’agit aussi de doter de l’éclairage public 2800 ml (mètres linéaires) de la voie menant au village d’Imiyan et Aguerd Oudad. Le même tronçon, long de 3km, subira des travaux de construction d’un mur de soutènement sur une distance de 400 ml, en raison de l’étroitesse de la route sur plusieurs points dangereux pour la circulation et de la reconstruction aussi de la voie sur 900ml.
Toujours au chapitre de l’aménagement des voies, la route urbaine TF10 se trouvant au centre de la ville, connaîtra des travaux de mise à niveau sur une longueur de 210ml, en plus de la construction d’un mur de clôture sur une longueur de 210 ml. Les travaux sont aussi lancés pour aménager la grande place des festivités, près du pachalik sur la route menant à Tiznit. Cela consiste en la mise à niveau d’un terrain de 8000 m2, dont une surface de 4100 m2 sera pavée d’autobloquants colorés. Les travaux comporteront aussi la restauration de plusieurs borjs (anciennes tours datant de l’ère du protectorat) attenants à la place des fêtes, le ravalement de façades d’une vieille bâtisse domaniale qui donne sur la place, en vue d’harmoniser l’aspect architectural et esthétique du site. Sur la même place, on procédera à la construction et revêtement des bancs, trottoirs, bordures et des allées piétonnes. A cela s’ajoutent la construction d’une fontaine et la mise en place d’un éclairage d’ambiance.
Ce grand projet tombe à pic, surtout que Tafraout connaît une croissance démographique effrénée ces dernières décennies en raison des flux migratoires qu’elle reçoit sans relâche des régions de Taliwine, Awloze, Warzazte et même de celles de Marrakech. Le petit patelin mal structuré qu’était Tafraout épouse du coup les aspects d’une grande ville et c’est tout à fait normal que ses habitants aient besoin d’un cadre de vie meilleur leur offrant des aires de repos et des espaces de verdure pour échapper à la grisaille de la vie citadine. D’autre part, ces aménagements vont certes embellir Tafraout et lui donner un aspect à la hauteur d’une ville à vocation touristique, tout en renforçant son infrastructure dans ce domaine puisqu’elle se dotera d’une grande place des fêtes. Surtout que la ville organise désormais chaque année deux festivals de grande envergure (Tifawine et Amandier).
Source: Libération

17/01/2010

Maroc: polémique sur l'interdiction de l'alcool aux musulmans

RABAT — La polémique enfle au Maroc à propos de la question, hautement sensible, de la vente d'alcool aux Marocains musulmans, interdite par la loi mais quotidiennement violée.

"La loi interdisant la consommation et l'achat d'alcool par les Marocains doit être abrogée parce que cela relève de la liberté individuelle", a déclaré mardi à l'AFP Khadija Rouissi, présidente de l'association Bayt Al-Hikma (Maison de la sagesse), une association non-religieuse qui s'occupe de questions sociales.

La controverse est née de la publication par Bayt Al-Hikma, le 8 décembre, d'un communiqué appelant à la levée de l'interdiction de la consommation et l'achat d'alcool par les Marocains.

"La loi selon laquelle l'alcool ne peut être vendu qu'aux étrangers est contraire à la Constitution, qui reconnaît les libertés individuelles fondamentales", soulignait le communiqué.

Mais en mai 2009, une partie de la population de Salé (la ville-jumelle de Rabat), encadrée par des militants du Parti justice et développement (PJD/opposition islamiste représentée au parlement), avait tenu un sit-in devant un centre commercial fraîchement construit pour protester contre la vente d'alcool.

Et en décembre 2009, Ahmed Raissouni, un théologien proche du même parti, a publié une fatwa appelant les Marocains à boycotter tous les supermarchés qui commercialisent l'alcool.

Un autre adversaire du changement, Sâad Eddine Othmani, ancien secrétaire général et membre dirigeant du PJD, souligne: "il y a une loi qui interdit la consommation de l'alcool par les Marocains et elle est claire. Elle doit être respectée".

"Cette loi a été faite par les Français du temps du Protectorat, par respect pour les Marocains. Il ne faut donc pas s'attendre à ce qu'on appelle à son abrogation", a-t-il déclaré à l'AFP.

En réalité, l'interdiction de la vente d'alcool aux Marocains remonte au dahir (texte juridique émanant du roi) de juillet 1967, qui précise dans son article 28 qu'il "est interdit à tout exploitant (...) de vendre ou d'offrir gratuitement des boissons alcooliques à des Marocains musulmans".

Dans les faits, aucune condition n'est exigée par les supermarchés pour la vente d'alcool aux musulmans et les bars qui existent dans plusieurs grandes villes du Maroc sont à peine discrets.

Soeur d'un militant de gauche disparu dans les années 60, Khadija Rouissi appartient au Parti authenticité et modernité (PAM/opposition parlementaire), dont l'un des fondateurs est Fouad Ali El Himma, un proche du roi Mohammed VI.

Pour le politologue Mohammed Darif, le communiqué de Bayt Al-Hikma est "incohérent parce que le parti auquel appartient Khadija Rouissi défend le projet du roi, Commandeur des croyants".

"En octobre 2003, lorsque le roi a présenté devant le parlement la réforme du statut de la femme, il avait déclaré qu'il ne peut +autoriser ce que la religion (islamique) interdit+", a souligné M. Darif.

Autre paradoxe marocain, entre 300.000 et 400.000 hectolitres de vin, dont plus de 50% de qualité supérieure, sont aujourd'hui produits dans le royaume. Et l'écrasante majorité de cette production (environ 85%) est bue localement. On peut sans risque affirmer que tout n'est pas consommé par des expatriés... (source: AFP)

16/01/2010

La Bourse de Casablanca deviendra un centre financier en Afrique




 Les autorités financières marocaines sont déterminées plus que jamais à faire de la Bourse des Valeurs de Casablanca un centre financier en Afrique, à travers l’encouragement des entreprises opérant dans le continent à accéder à cette Bourse, a affirmé, vendredi à Casablanca, son directeur général, M. Karim Hajji. 
Lors d’un point de presse, à l’occasion de la présentation du nouveau site Web de la Bourse, M. Hajji a souligné que le Maroc ambitionne de réaliser cet objectif, vue les infrastructures modernes dont est doté le marché financier marocain et conformément à la volonté du gouvernement de réformer davantage la Bourse et le marché financier national, en général. 
La Bourse des Valeurs de Casablanca table sur l’accroissement du nombre des sociétés cotées pour le doubler dans les années à venir, a-t-il estimé, ajoutant, à ce propos, que cette Bourse pourrait devenir le point d’attache pour les investisseurs des Etats-Unis, d’Asie et du Moyen-orient qui cherchent des opportunités pour diversifier leurs investissements. 
M. Hajji a également passé en revue les incitations fiscales octroyées aux sociétés cotées en Bourse dans le but d’encourager d’autres, dont les PME, à adhérer au système de la place. 
Le nouveau site de la Bourse, qui sera lancé dès lundi prochain, se veut dynamique, lié à une base de données riche en information boursière, interactif et offrant une communication permanente avec le marché et la société gestionnaire. 
C’est un site en trois langues: arabe, français et anglais. Un multilinguisme qui traduit l’ambition d’ouverture sur la communauté financière internationale et répond également aux attentes des investisseurs étrangers et à la dimension qui est aujourd’hui celle du marché boursier marocain. 
La Bourse des Valeurs de Casablanca a obtenu récemment la certification "ISO 9001", qui assure la qualité des produits et services de l’entreprise. source: map

14/01/2010

RNI: Déballage financier

· Le Comité exécutif du parti exige l’audit des comptes 


· Le clan Mezouar lie responsabilité politique et juridique


· Le 23 janvier, Mansouri risque d’être éjecté de la présidence 


«Œil pour œil, dent pour dent». D’un côté le ministre des Finances Salaheddine Mezouar, de l’autre le président du parti, Mustapha Mansouri. Dorénavant, la loi du talion sévira au sein du Rassemblement national des indépendants (RNI). 
Même si en public l’on se contente, pour l’instant, d’une confrontation judiciaire.
Sur le terrain, le clan Mezouar, qui se revendique «réformiste», a introduit le 8 janvier une requête en référé devant le tribunal de première instance de Rabat. 
C’est plus exactement le Comité exécutif où siège actuellement cinq membres du gouvernement: Amina Benkhadra (Energie et Mines), Aziz Akhannouch (Agriculture), Moncef Belkhayat (Sport), Salaheddine Mezouar (Finances) et le secrétaire d’Etat à l’artisanat, Anis Birou. Comité qui demande au président du tribunal de diligenter un audit financier des comptes du parti. L’objectif est de «s’assurer que le RNI tient un compte conformément aux règles légales et statutaires et que les fonds sont déposés dans une banque au nom du parti». «Il s’agit aussi de vérifier le compte ou les comptes bancaires ouverts au nom du RNI auprès de la Banque marocaine du commerce et de l’industrie (BMCI)», précise la requête de Me Tayeb Mohamed Omar, avocat au barreau de Casablanca.


Tactique politique et judiciaire


Visiblement, la confrontation avec le président du RNI n’est plus motivée seulement par sa gestion politique. Cette fois-ci, l’aspect financier entre en jeu. 
Sur le plan tactique, ses détracteurs lient conjointement responsabilité politique et pénale… A cet égard, les déclarations de Me Tayeb à L’Economiste sont sans équivoques: «le président du RNI et le vice-trésorier, Abdelhamid Khalili, engagent unilatéralement les comptes du parti. Or la signature conjointe des chèques par le trésorier, Boudlal Bouhdoud, s’impose», indique l’avocat. Sa requête demande si tous les règlements effectués au nom du parti et dépassant 5.000 DH et les dépenses au-delà de 10.000 DH on été tous fait par chèque bancaire ou postal? En clair, Mansouri doit justifier sa gestion depuis qu’il a été nommé à la tête du parti en 2007: certification des comptes par un expert-comptable, les déclarations légales auxquelles sont soumises les formations politiques auprès de la Cour des comptes, les rapports annuels administratifs et financiers… Le Comité exécutif demande au final qu’un rapport sur toutes ses questions soit remis au tribunal. Une autre requête cible la «suspension temporaire» du compte bancaire du RNI. Me Tayeb ne se fait pas d’illusion: «elle nous sera refusée par le tribunal. Ne serait-ce que parce qu’on n’a pas prouvé une intention de mauvaise foi dans la gestion du compte». Apparemment, plus de 20 millions de DH sont déposés chez BMCI dans l’agence bd Hassan II à Rabat. 
Curieusement, le parlementaire Driss Houat, un des ténors du parti et membre du Comité exécutif, est «surpris» que l’on ait demandé un audit des comptes par voie judiciaire. Il n’était même pas au courant quand L’Economiste l’a contacté: «je n’ai pas été associé à cette décision. Pourtant, nous nous sommes réunis lundi 11 janvier à Fès avec Mezouar, etc… C’est de la bassesse», déclare-t-il agacé. Le président de la Fédération des chambres de commerce et d’industrie du Maroc aurait préféré qu’on n’en arrive pas là ou que la question soit réglée, en interne, par les instances du parti. Seulement, dialogue et confiance au sein du RNI relèvent du passé. La justice a quasiment investi ses institutions. Sinon comment expliquer la présence d’un huissier de justice lors de la réunion de la commission centrale? Il devra contrôler, le 16 janvier à Rabat, que ses 400 membres sont bel et bien ceux dont le nom figure dans la liste. Une liste déposée au ministère de l’Intérieur. Cette manœuvre vise à éviter qu’une quelconque falsification ou contestation soit soulevée par la suite au sujet du quorum. Il faudra que chaque décision prise soit verrouillée juridiquement, sachant que c’est Mansouri qui a pris l’initiative de le convoquer. A noter que le Conseil national du parti se réunit le 23 janvier à Marrakech. L’actuel président passera-t-il à la trappe? En tout cas, la «destitution du président est à l’ordre du jour», explique un membre du Comité exécutif. 
Qu’en pense Mansouri? En réunion au Parlement pour la préparation des questions orales, il est resté injoignable… Une chose est sûre, selon ses récentes déclarations, il estime que «la décision de réunir le Conseil national en mettant à l’écart la présidence est une décision illégale et illégitime» (cf. www.leconomiste.com; édition du 30 décembre 2009). Mezouar, de son côté, fait valoir la délégation de pouvoirs qui lui a été accordée par le président lui-même.
Pour Houat, la gestion politique des élections communales du 12 juin 2009 est en cause, sa coordination nationale en particulier. Avec 4.112 sièges, le RNI est arrivé pourtant 3e derrière le Parti de l’Istiqlal (2e) et le Parti authenticité et modernité (1er). Ce qui constitue 14,8% du total des sièges et pour lesquels sept millions de Marocains ont voté en juin dernier. Ce qui n’empêche pas ce ténor du RNI de comparer le président de son parti à «un camion qu’on a surchargé». source: leconomiste

personnes en dangers avec le froid besoin d'aide pour collecter des couvertures et vetements chauds



De : chantal toulmond


Objet : personnes en dangers avec le froid besoin d'aide pour collecter des couvertures et vetements chauds

http://atelier.rfi.fr/profile/toulmondchanta

http://www.yabiladi.com/forum/read-9-3559689.html

URGENT BESOIN DE COUVERTURE DE VETEMENTS CHAUDS ET Conserves DE Nourriture 

ON VIENT D'APPRENDRE QU'UNE GROSSE VAGUE DE FROID ARRIVE SUR LE SUD MAROCAIN , 
LES nomades DANS LES MONTAGNES VONT SOUFFRIR DU FROID ET PEUT ETRE EN MOURIR IL FAUT DIFFUSEZ VITE

les régions à Aider : les régions montagneuses ( jbel Sirwa ) Ouarzazate 

Les nomades et Familles Pauvres dans la Province de TATA 
Les villages marginalisés dans la province de Zagora 
VU l'urgence on ne peu compter que sur les gens du pays en premier 
les transports etants tres cher outremer 
merci de tous participer selon vos moyens c'est pour le DIEU 

ON A BESOIN URGENT DE:

COUVERTURES, VETEMENTS CHAUDS; NOURRITURE NON PERISSABLE, BOTTES ...ECT

CHARBON DE BOIS 

CONTACTER LES ASSOCIATIONS PARTOUT avant qu'il y aie des morts

JE FAIT APPEL A NOTRE BIEN AIME ROI MOHAMED 6 POUR QU'IL VIENNE EN AIDE A CES POPULATIONS EN DANGER. 
QUE DIEU LE BENISSE ET LE PROTEGE. 

TOULMOND CHANTAL VICE PRESIDENTE DE AL AMAL

'NOS DEUX DEPOTS (mais n'hesiter pas a en faire d'autres)


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(besoin aussi de transport gratuit pour descendre le tout apres la collecte)
voila les coordonnés de casa : Mr. Ali : +212 (0 ) 662199694

adresse : AIT ALLA Ali , quartier ENNAJMA , Hay Hassani , casa Blanca

celui de Marrakech : AIT Moussa Mohamed ( Mohcine ) Quartier Socoma , Azli , Marrakech , gsm :+212 (0 ) 661376951 - +212 (0 )662774535

MERCI A TOUS QUE DIEU VOUS GARDE
TOULMOND CHANTAL

Toulmond Chantal 
Vice présidente AL AMAL
Présidente ASAMED antenne belge
ONG BELGO MAROCAIN

http://www.alamalamzrou.com 

Rue Trompette 13
7160 Chapelle-lez-herlaimont
hainaut 
BELGIQUE

fax 0032(0)64448477
gsm:0032(0)498357401 

13/01/2010

Les ingénieurs Marocains en Grève


Le Syndicat National des Ingénieurs Marocains "SNIM" organise un sit-in le Jeudi 14 Janvier 2010 à 11h30 devant le Ministère des Finances.

Ce sit-in intervient pour défendre le dossier revendicatif du SNIM déposé auprès du gouvernement et qui propose entre autres de :

1- Réviser le statut des ingénieurs du secteur public (amélioration de la situation financière et morale des ingénieurs)
2- Elaborer des Conventions entre le gouvernement, la CGEM et le SNIM pour encadrer le travail des ingénieurs du secteur privé et défendre leurs droits.
3- Organiser et réguler le travail des bureaux d'études et de conseil en ingénierie.
4- Créer un Ordre National des Ingénieurs Marocains qui organise et régule le métier d'ingénieur.
5- Rationaliser l'initiative de formation de 10.000 ingénieurs par an et d'impliquer les représentations d'ingénieurs (associations et Syndicat) dans sa mise en oeœuvre.

Soyez présents en masse à ce rendez vous incontournable pour la cause de l'ingénierie marocaine et diffusez ce message à votre entourage.

SIT-IN LE JEUDI 14 JANVIER 2010 A 11H30 DEVANT LE MINISTERE DES FINANCES.

12/01/2010

Plus de 28.000 visas délivrés par le consulat italien à Casablanca en 2009

Casablanca,12/01/10- Le Consulat Général d'Italie à Casablanca a délivré 28.160 visas d'entrée en faveur de ressortissants marocains en 2009, dont 12.905 pour regroupement familial et 9.307 visas pour travail subordonné, indique un communiqué de la représentation consulaire.
Le nombre total des visas délivrés en 2009 a diminué de 32 pc par rapport à celui de 2008 (41.548), à cause notamment de la réduction des visas délivrés pour regroupement familial et travail subordonné, précise-t-on de même source.
Par ailleurs, plus de 5.000 visas de court séjour ont été délivrés, parmi lesquels 3.268 visas pour tourisme (+ 3 pc) et 1.128 visas pour affaires (+ 25 pc), indique le consulat, ajoutant que la part des visas de courte durée sur le total des visas délivrés est passé de 11 à 17 pc.
Le nombre de demandes de visas rejetées a, quant à lui, atteint 3.773, soit une augmentation de 42 pc par rapport à 2008.
D'autre part, la représentation consulaire a fait savoir qu'il a été procédé, courant 2009, à la légalisation d'environ 130.000 documents et a fait état des efforts déployés pour l'amélioration de la qualité des services rendus ou encore pour la réduction des temps d'attente. Selon la même source, le nombre d'immigrés marocains séjournant régulièrement en Italie (janvier 2009) atteignait le chiffre de 497.000 personnes, soit 10 pc du total des 4,8 millions d'immigrés en situation régulière dans ce pays.
La communauté marocaine se classe actuellement au deuxième rang parmi l'immigration hors-UE, derrière les Albanais au nombre de 538.000 personnes séjournant de manière régulière en Italie. source: MAP



11/01/2010

Le Sahel prochaine base d’El-Qaida ?

La campagne américaine contre le terrorisme "a ouvert un front dans une région (Sahel) que les responsables militaires craignent de voir devenir la prochaine base d’El-Qaida", a rapporté le quotidien américain "New York Times". vendredi 14 mai 2004.
Dans un long article paru a sa une, le journal a apporté plus de détails sur le programme américain "pan Sahel initiative" de coopération avec les pays de la région du Sahel et du Maghreb dans le cadre de la lutte anti-terroriste et, particulièrement, contre le GSPC.

Faisant référence à la réunion qui avait regroupé récemment à Stuttgart (Allemagne) les plus hauts responsables militaires maghrébins et Sahéliens et leurs homologues américains du commandement européen des forces armées américaines (Uscom), l’article reflète le sentiment des militaires américains qui considèrent que cette région est devenue "un nouvel Afghanistan, ou des groupes armes islamistes bien finances recrutent, s’entraînent et s’arment".

Reprenant les propos de responsables us, le journal américain affirme que les attentats du 11 mars dernier à Madrid "semblent avoir un lien nord-africain" et "présagent d’autres attaques en Europe". Cependant, relève le quotidien new-yorkais, "les responsables militaires américains, ayant tire les enseignements des erreurs commises en Afghanistan et en Irak, ont décidé d’adopter une nouvelle approche" pour faire face à cette nouvelle menace. Ainsi, les Etats-Unis avaient décidé de lancer un programme régional "pan Sahel initiative" de coopération militaire avec six pays de la région dont l’Algérie, impliquant beaucoup plus les forces militaires de ces pays que celles des Etats-Unis. Les responsables américains ont préféré fournir une aide financière de l’ordre de 125 millions de dollars (étalés sur 5 ans) à ces pays, leur fournir le matériel nécessaire pour sécuriser des frontières poreuses et difficiles à contrôler, et former des unités de forces spéciales locales.

Selon le New York Times, les Etats-Unis ont dernièrement fait intervenir un avion de reconnaissance de la marine américaine (Orion p3), qui assurait auparavant la surveillance des sous-marins de l’ex-Union soviétique, pour détecter des positions du GSPC et alerter les forces de la région.

Ainsi, le groupe terroriste avait été chasse par les maliens en direction du Niger, d’où il a été poursuivi jusqu’au Tchad "ou, grâce à un appui logistique fourni par les Américains, les Tchadiens ont tué ou capturé 43 membres du groupe", ajoute le quotidien. Il y a quelques mois de cela, selon le "New-York Times" , Abderrezak "El-Para" s’était lancé dans une vaste opération d’acquisition de nouveaux armements, grâce à la rançon de près de 6 millions de dollars que lui aurait fournie les allemands en échange de la libération de 32 touristes européens.

Le journal ajoute que "les services de renseignement américains et algériens suivaient les mouvements du groupe en alerte" et, en février, "les forces algériennes ont intercepte un convoi transportant des armes en provenance du Mali et comprenant, entre autres, des mortiers, des RPG et des missiles sol-air".

Selon le quotidien américain, le général américain Charles Wald, qui est le responsable adjoint de l’USCOM en Europe, a déclaré que "les groupes armes sont équipés de matériel GPS de positionnement par satellite. Ce qui leur permet, ajoute-t-il, "d’enterrer des armes quelque part dans les sables du désert et de savoir, après, où se trouvent exactement ces armes".

Par ailleurs, indique le journal, le commandement européen des forces américaines a qualifié d’"historique" la tenue de prochaines manœuvres conjointes des forces spéciales maghrébines, sahéliennes et américaines
source: APS

Michel Abitbol

Michel Abitbol est un orientaliste maroco-israélien, spécialiste de l'histoire des juifs du MarocIl est né en 1943 au Maroc et a fait une carrière universitaire en Israël. Michel Abitbol a dirigé l'Institut Ben Zvi de Jérusalem de 1978 à 1981, puis de 1987 à 1994. Il a été invité dans des université française et américaines. Il est directeur scientifique du Centre international de recherche sur les juifs du Maroc et professeur à l'Université hébraïque de Jérusalem.

Parmi ses publications:
Les commerçants du Roi: Tujjar Al-Sul?an. Une élite économique judéo ...?
Michel Abitbol - 1998 - 270 pages

Les Juifs d'Afrique du Nord sous Vichy?
Michel Abitbol - 1983 - 220 pages

Les Juifs d'Espagne: histoire d'une diaspora, 1492-1992?
Michel Abitbol, Henry Méchoulan - 1992 - 721 pages

Monothéismes et tolérance?
Michel Abitbol, Robert Assaraf, Centre international de recherche sur les Juifs du Maroc - 1998 - 183 pages

Tombouctou et les Arma: de la conquête marocaine du Soudan nigérien en 1591 ...?
Michel Abitbol - 1979 - 295 pages

Temoins et acteurs: les Corcos et l'histoire du Maroc contemporain?
Michel Abitbol - 1977 - 72 pages
French and Hebrew.

L'historiographie israélienne aujourd'hui?
Florence Heymann, Michel Abitbol - 1998 - 249 pages

Relations judéo-musulmanes au Maroc: perceptions et réalités?
Michel Abitbol - 1997 - 367 pages

Les deux terres promises: les juifs de France et le sionisme, 1897-1945?
Michel Abitbol - 1989 - 298 pages

Perception & réalités au Maroc: relations judéo-musulmanes : actes du ...?
Robert Assaraf, Michel Abitbol, Centre de recherche sur les juifs du Maroc (Morocco) - 1998 - 381 pages

Israël muscle sa riposte sur le Net

L’Etat hébreu a créé une télévision sur YouTube et une task force pour nourrir les blogs

«Un événement extraordinaire». L’entourage du président israélien Shimon Peres ne manquait pas de mots pour qualifier le lancement, il y a un mois, d’une chaîne de télévision diffusée sur YouTube et entièrement consacrée à Israël. Certes, malgré la présence du président exécutif de YouTube Chad Harley, l’événement n’a pas recueilli beaucoup d’écho à l’étranger. Pourtant, il est l’un des piliers de la nouvelle politique israélienne visant à investir les nouveaux médias afin de redorer l’image de ce pays ternie par la poursuite de l’occupation d’une partie de la Cisjordanie ainsi que par le blocus de la bande de Gaza.

En effet, peu après la fin de l’opération «Plomb durci» (l’invasion de la bande de Gaza en janvier dernier), Tzipi Livni, alors ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement d’Ehoud Olmert, a rapidement pris conscience de l’ampleur de la vague de protestations soulevée par la destruction massive des infrastructures civiles palestiniennes. Elle a alors autorisé son département à recruter des jeunes fans d’informatique pratiquant parfaitement une ou plusieurs langues étrangères afin de répondre aux critiques qui fusaient dans les blogs ainsi que dans le courrier électronique des grands journaux européens et américains.

Système d’alarme automatique

Au départ, cette task force était principalement composée d’étudiants, de soldats démobilisés et de volontaires disponibles à toute heure du jour et de la nuit pour la «Cause». Mais lorsque Avigdor Lieberman a succédé à Livni, les crédits alloués pour cette opération (140 000 euros) ont été augmentés et des professionnels de la communication recrutés.

Ceux-ci n’opèrent évidemment plus au hasard. Ils disposent d’un système d’alerte qui les avertit automatiquement chaque fois qu’un article ou qu’un message anti-israélien est diffusé. Lorsqu’elle ne riposte pas en inondant le site repéré de messages indignés, la «task force» intervient en posant des questions faussement innocentes ou en envoyant des textes argumentés.

Durant l’opération «Plomb durci», Tsahal (l’armée israélienne) avait également ouvert un canal sur YouTube afin de diffuser des séquences de bombardement de «cibles terroristes». Selon son porte-parole, plus de 8,5 millions d’internautes auraient visionné au moins une vidéo. Encouragée par ce qu’elle considère comme «un grand succès», l’armée a décidé de prolonger l’expérience en créant une unité spéciale de «hasbara» (le terme hébraïque pour «explication») chargée d’opérer sur «YouTube», où elle anime un blog spécial, ainsi que sur Facebook et sur Twitter.

En tête de la liste de ses interventions figurent le Hamas, le terrorisme islamique, ainsi que le rapport d’enquête de la commission Goldstone sur la guerre à Gaza. Mais c’est également par le biais de Twitter – et non plus grâce à un communiqué de presse classique – que l’état-major a, le 4 novembre, annoncé l’arraisonnement au large de Chypre d’un cargo transportant des armes iraniennes à destination du Hezbollah.
source: letemps.ch

Khalihenna Ould Rachid : Le Corcas est un Conseil royal consultatif et non une collectivité locale



Depuis sa création, le Corcas a participé à la résorption des déficits économiques, sociaux et diplomatiques dans le Sahara. Pour son président, il a réussi sa mission
Avec 141 membres d’horizons sociaux et politiques différents, il est difficile de faire l’unanimité. Les pouvoirs exercés sont en conformité avec le dahir régissant le conseil 
A l’international, le Corcas a aidé à renverser la vapeur en faveur du Maroc.
Ancien ministre chargé du développement des provinces du Sahara sous feu Hassan II, ancien maire de Laâyoune, aujourd’hui président du Corcas, la longue carrière politique de Khalihenna Ould Errachid a toujours été solidement arrimée à la question du Sahara. 
A quelques mois de la fin du mandat du conseil, son président, qui n’a pas que des alliés, revient sur ses principaux accomplissements de la structure, mais botte en touche dès qu’on l’interroge sur les dissensions internes au conseil, ou encore les réformes qu’il devrait subir. 

Le 6 Novembre dernier, le Souverain a annoncé une prochaine?réforme?du?Corcas. Quelle était la mission initiale du conseil lors de sa mise en place il y a trois ans et demi ? 
Créé par le Souverain le 25 mars 2006, le Corcas sert à mettre en phase le dossier du Sahara avec l’évolution de la politique nationale. Le dahir portant création du conseil lui assigne clairement des missions dans ce sens : aider Sa Majesté à préserver l’unité nationale et territoriale, contribuer à la promotion économique, sociale et culturelle des provinces sahariennes et, bien entendu, amener les Sahraouis et la communauté internationale à adhérer au projet d’autonomie. 

Au final, la structure a-t-elle accompli sa mission ? 
L’action humaine ne se solde jamais par un succès ou un échec total, mais je peux qualifier notre action de «success story». Sur le plan diplomatique, la situation du Maroc s’est nettement améliorée : elle n’a jamais été aussi favorable au Maroc qu’aujourd’hui. Sur les plans juridique, diplomatique, les acquis sont réels, la situation dans les provinces du sud n’a jamais été aussi stable, aussi apaisée. Des affaires comme celles d’Aminatou Haïdar ou Ali Salem Tamek ne sont plus susceptibles de mobiliser autant qu’avant, autant qu’en 2006. Par ailleurs, le Corcas a été l’élément central dans l’élaboration du projet d’autonomie. L’essentiel de ses travaux en 2006 a d’ailleurs été lié à l’élaboration de ce projet qu’il a fallu bâtir à partir de rien, car il n’existait pas au Maroc de jurisprudence concernant l’autonomie, y compris sur les plans juridique, constitutionnel ou administratif. C’est un projet qui a servi de base à l’initiative marocaine pour l’autonomie présentée au Conseil de sécurité et à la communauté internationale, et qualifiée de «projet sérieux et crédible». Nous avons participé à l’élaboration de ce texte mais aussi aidé à le faire connaître dans le monde. Toutefois, notre mission consistait avant tout à faire adhérer les Sahraouis eux-mêmes à ce projet, et le faire connaître dans le monde. Le Corcas est essentiellement un Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes, destiné à permettre aux Sahraouis de s’exprimer, les impliquer d’abord dans son élaboration, sa défense, et les inviter à adhérer à ce projet en tant que choix fondamental. Ce projet a changé la nature du conflit du Sahara et retourné la situation en faveur du Maroc. En 2006, en plus de la participation à l’élaboration du projet d’autonomie, nous avons également contribué à apaiser la situation politique qui prévalait à l’époque. Il s’agissait d’abord de mettre fin à l’agitation dans le Sud et lancer le processus de réconciliation. 

Quelle était l’origine de cette agitation ? 
Au Sahara, le politique prévaut partout. L’influence séparatiste était fortement implantée depuis 1976, il fallait donc réorienter la situation. Et c’est pour cela que nous avons étudié les causes à l’origine de l’agitation visible. Nous avons ainsi découvert un certain nombre de déficits sociaux, d’injustices administratives qui contribuaient en permanence à l’agitation. Le Souverain nous a chargés de nous attaquer à ces problèmes. C’est ainsi qu’il a amnistié 46 prisonniers, puis l’on a abandonné les poursuites contre près de 300 personnes, essentiellement des jeunes, qui étaient recherchés par la justice pour des raisons multiples et qui contribuaient à l’agitation. Ensuite, il a fallu s’attaquer à des problèmes sectoriels qui empoisonnaient l’atmosphère, comme le cas des employés des phosphates qui demandaient justice depuis 1977, celui des enseignants hérités de la colonisation espagnole, ou encore des membres de l’ancien conseil qui n’avaient pas été indemnisés, le problème des chioukh qui n’avaient pas reçu leur dahir de reconnaissance d’action, le cas des ralliés, etc. Bref, tout un ensemble de problèmes hérités du passé, sans relation les uns avec les autres, qui contribuaient à une agitation permanente. Tout cela a permis de détendre l’atmosphère tout en rendant notre action plus crédible. Ensuite, nous nous sommes attaqué à d’autres problèmes beaucoup plus importants, comme celui des camps érigés pour les personnes venues participer au processus d’identification, qui se sont transformés en bidonvilles, créant un sentiment d’injustice, de misère, d’insalubrité. Aujourd’hui, ces problèmes ont été résolus. Nous nous sommes attaqué à ces problèmes dans notre session de décembre 2006, et, en juillet 2008, il n’y avait plus de bidonvilles ni de camps dans les provinces du sud. 

Le 25 mars 2010, le mandat du Corcas touchera à sa fin. Quels sont les domaines que vous comptez aborder lors d’une dernière session ? 
Il reste encore beaucoup de sujets qui n’ont pas encore été abordés comme l’élevage ou l’agriculture. Nous n’avons pas abordé non plus le volet de l’action sociale de l’Etat, autrement dit l’emploi. 

Et à l’international ?
Sur ce plan-là, notre action est permanente, avec la défense du projet marocain mais aussi l’envoi de délégations à l’étranger. Nous avons participé à plusieurs reprises aux travaux de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies à Genève où nous sommes d’ailleurs parvenus à faire taire le Polisario et l’Algérie. Désormais, le Maroc ne souffre plus en participant à ces rencontres, grâce aux actions lancées par le Corcas en coordination avec les administrations correspondantes : Affaires étrangères, Justice, CCDH. Désormais, le Polisario ne fait plus la pluie et le beau temps à Genève, idem pour les travaux de la IVe commission de l’Assemblée générale et le comité des 24 des Nations Unies. Voici autant d’acquis diplomatiques nouveaux pour le Maroc auxquels le Corcas a largement contribué. Il est également à noter que les trois résolutions adoptées par le Conseil de sécurité de l’ONU à propos de la question du Sahara depuis 2007 ont changé la nature du conflit. Même chose pour les négociations : à Manhasset, le Polisario et l’Algérie ne sont pas parvenus à prendre le dessus. 

Quelles sont les étapes qui se présentent devant nous aujourd’hui à l’international ? 
Tout d’abord, le Maroc ne craint plus la négociation. Il possède un projet qui est crédible, sérieux, qui a obtenu l’adhésion de la majorité des Sahraouis, et pas seulement ceux qui se trouvent dans les provinces du sud, car il faut aussi prendre en compte une très bonne partie de ceux qui se trouvent dans les camps. Il ne faut pas confondre ces Sahraouis et le Polisario. Ce dernier est une organisation politico-militaire, assujettie à ses protecteurs, contrairement aux Sahraouis qui ne le sont pas. La plupart des habitants des camps adhèrent à l’autonomie. C’est d’ailleurs grâce à cette adhésion que la situation dans nos provinces sahariennes a échappé définitivement au contrôle de l’influence pernicieuse du Polisario.

Vous semblez bien satisfait du bilan du Corcas. Pas de regrets ? 
Le Souverain a mis tous les moyens à la disposition du Corcas : la collaboration du gouvernement, les administrations, le Budget de l’Etat… C’est le temps qui nous a manqué, il nous en aurait fallu davantage pour faire autre chose, mais, en réalité, nous avons fait tout ce qu’il fallait faire et même plus. Nous sommes très satisfaits du travail accompli.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées en cours de route ? 
Les difficultés rencontrées ne sont pas d’ordre politique mais plutôt administratif, comme par exemple une étude ou un diagnostic mal faits. 

Pourtant aujourd’hui, plusieurs membres du Corcas critiquent le fonctionnement de cette structure. Certains vous accusent même d’avoir monopolisé le pouvoir au sein du Corcas… 
Le Corcas fonctionne dans le cadre des règles édictées par son dahir constitutif. Je ne sais pas quels sont ces pouvoirs que l’on évoque, mais en tant que président du Corcas, j’exécute le dahir stricto sensu. Le Corcas est un Conseil royal consultatif et non une collectivité locale. On ne peut pas non plus faire de propositions en dehors de ce qui existe et qui est arrêté par dahir. Le conseil est constitué de 141 membres appartenant à tous les partis politiques, de l’extrême droite à l’extrême gauche, à toutes les classes sociales, ainsi qu’à la société civile, il est donc très difficile de gérer ces membres dont les visions, les approches sont aussi différentes. 

L’on note aussi que les commissions du Corcas ne se sont pas réunies depuis leur mise en place. Deux sessions plénières par an, est-ce vraiment suffisant ? 
En tant que président, je me devais de préserver la crédibilité du Corcas. Les Sahraouis doivent croire en la capacité de cet organisme d’apporter quelque chose de positif, ce qui est très important. La première chose que j’ai faite a été de réunir le bureau des commissions pour savoir exactement dans quel sens elles voulaient travailler. Il s’est avéré que les commissions allaient simplement faire doublon alors qu’elles n’ont pas le pouvoir de faire des recommandations, contrairement aux sessions plénières qui ont le pouvoir statutaire de proposer au Souverain et d’engager des budgets auprès des organismes de l’Etat. Cela ne changeait pas grand-chose du moment que tout ce qu’on devait discuter dans les commissions allait être discuté en plénière. Or, les séances plénières ne sont pas inutiles ou stériles. Toutes nos plénières ont apporté quelque chose positives, réelles, concrètes. 

Ces commissions ne pouvaient-elles pas se réunir puis soumettre des propositions en séance plénière, à la manière d’un Parlement ? 
Non, comme je vous l’ai dit, le dahir est clair : l’ordre du jour de la séance plénière est arrêté par le président et approuvé par le Souverain. 

La réforme du Corcas a été annoncée dans le discours royal du 6 Novembre dernier. Que faudrait-il changer au niveau du conseil ? 
La seule chose que je peux dire c’est que le discours royal ouvre une nouvelle étape : il a été procédé à la résorption des déficits économiques, sociaux et diplomatiques, désormais, il s’agit de mettre en place une régionalisation avancée. C’est dans ce cadre-là que le Souverain a parlé de la restructuration du Corcas et de l’Agence de développement des provinces du sud. Conformément au dahir, le Corcas arrivera le 25 mars prochain au terme d’un mandat de quatre ans. La nouvelle phase que Sa Majesté vient d’ouvrir est la régionalisation avancée, et requiert de nouveaux outils, d’où ces réformes. 

En aparté :Des écoles d’enseignement supérieur dans le Sud à partir de 2010

Quelles ont été les thématiques traitées par le Corcas depuis sa mise en place ? 
Nous avons traité de quasiment l’ensemble des infrastructures et des secteurs sociaux, entre autres : habitat, transport aérien, infrastructures routières. Nous nous sommes aussi attaqué à la problématique de l’enseignement dans son ensemble et particulièrement l’enseignement supérieur, avec la création à partir de 2010 d’institutions d’enseignement supérieur dans la région.

A quand une université à Laâyoune ? 
Nous allons d’abord commencer par des écoles d’enseignement supérieur, avec la création de deux ou trois écoles, puis, selon les besoins, les transformer en université. Pour le moment, avec le ministère de l’éducation, nous avons visé les filières les plus prisées par les étudiants et qui correspondent le plus au marché de l’emploi : commerce et enseignement technique. Par ailleurs, au cours de ses travaux, le Corcas s’est également attaqué aux problématiques de l’eau, de la santé, de la formation professionnelle, de la pêche, de la culture hassanie et des droits de l’homme. Tous les programmes ainsi mis en place devraient être achevés avant 2012 ou d’ici là. 

Qu’en est-il des droits de l’homme ? 
Les sessions du CORCAS, qui sont statutaires, comprennent toujours deux points à l’ordre du jour : l’un économique et l’autre politique. La thématique des droits de l’homme n’était pas un tabou pour nous, nous l’avons abordé dès le premier jour. Au lendemain de l’amnistie, nous avons même convenu de critères et de règles à respecter pour tout le monde, y compris les sympathisants du Polisario, et que l’Etat applique fidèlement : tout le monde a la liberté de circuler, de voyager et de dire ce qu’il veut, d’écrire ce qu’il veut, mais il ne faut pas recourir à la violence dans quelque situation que ce soit. Grosso modo, cette situation a été respectée.  source: lavieeco


09/01/2010

Maroc: Les ingénieurs en grève le 11 février







L’Union nationale des ingénieurs marocains a organisé, jeudi dernier à Rabat, un sit-in. Le bureau national du syndicat annonce également l’organisation d’une grève nationale le 11 février prochain pour demander la révision du statut des ingénieurs et l’organisation de l’exercice du métier d’ingénieur dans le secteur privé. source: leconomiste

08/01/2010

Afghanistan: Al-Qaïda revendique l'attentat anti-CIA

L'attentat perpétré par un membre d'Al-Qaïda infiltré qui a tué sept Américains travaillant pour la CIA au coeur d'une base de l'est afghan, était une "vengeance" pour les victimes des drones américains au Pakistan, a déclaré jeudi Al-Qaïda. L'auteur présumé de l'attentat suicide, un Jordanien du nom de Humam Khalil Abu-Mulal al-Balawi, présenté comme un membre d'Al-Qaïda recruté par les services jordaniens et travaillant pour la CIA, a fait exploser sa bombe le 30 décembre sur une base de la CIA à Khost, dans l'attaque la plus meurtrière contre les services de renseignements américains depuis 1983. 

Un officier jordanien a également péri dans l'attaque. Un haut responsable jordanien a finalement reconnu sous couvert de l'anonymat que l'auteur présumé de l'attentat collaborait bien avec leurs services de renseignement depuis un an. "Nous avons partagé avec les Etats-Unis les informations relatives à l'Afghanistan", a ajouté le haut responsable.

Dans son testament, le kamikaze avait indiqué que l'attentat suicide vengeait les "martyrs", citant une série de combattants talibans tués dans des frappes de missiles lancés par des drones américains, a déclaré le chef d'Al-Qaïda en Afghanistan, Mustafa Abu al-Yazid, cité par le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE.

Parmi les victimes de ces frappes de missiles figure le chef taliban pakistanais Baïtullah Mehsud, accusé d'une vague d'attentats notamment celui qui avait tué le Premier ministre pakistanais Benazir Bhutto en décembre 2007. 
Baïtullah Mehsud avait été tué dans une attaque de missile américain en août 2009.
Un autre chef taliban, Abu Saleh al-Somali, présenté comme membre de l'état-major d'Al-Qaïda et soupçonné d'être responsable d'attentats en Europe et aux Etats-Unis, avait été tué dans une autre frappe en décembre dans le Waziristan du Nord, zone tribale instable du nord-ouest frontalière de l'Afghanistan. Le Waziristan du Nord borde la province afghane de Khost, lieu de l'attaque contre la CIA. Mercredi, de nouvelles frappes de drones américains, visant un camp rebelle présumé, ont fait 13 morts dans le même district du Waziristan du nord.
Il s'agissait des quatrième et cinquième bombardements sur le Waziristan du Nord en une semaine.
Les Américains ont intensifié dernièrement leurs bombardements sur le Waziristan du Nord, et mis une pression accrue sur leur allié pakistanais pour qu'il neutralise les groupes armés qui vont mener des attaques contre les troupes américaines et de l'Otan en Afghanistan.
Depuis l'arrivée au pouvoir du président Barack Obama, les Etats-Unis ont accru leurs frappes aériennes dans les zones tribales pakistanaises, suscitant de plus en plus de sentiments anti-américains au Pakistan. 
En visite à Kaboul avec un groupe de sénateurs américains, John McCain a estimé que ces attaques de drones étaient "très efficaces" et devaient continuer. 
L'efficacité des dronesL'utilisation de drones pour frapper des camps rebelles présumés dans les zones tribales pakistanaises est «très efficace» et doit continuer, a estimé jeudi le sénateur américain John McCain en visite à Kaboul. «Les frappes des drones font partie d'un ensemble de tactiques qui s'intégrent dans une stratégie de victoire et elles ont été très efficaces», a déclaré M. McCain aux journalistes. Les drones ont «ébranlé Al-Qaïda et d'autres groupes et ils ont eu du succès. Nous travaillons étroitement avec le gouvernement afghan ainsi qu'avec le gouvernement pakistanais pour rendre ces opérations plus efficaces et pour qu'elles fassent moins de dégâts dans la population civile», a ajouté le sénateur républicain. «Je pense que cela (les frappes de drones, ndlr) devrait continuer», a-t-il conclu. 
John McCain, en visite à Kaboul avec d'autres sénateurs américains, s'exprimait quelques heures après que des drones américains ont bombardé deux fois un camp rebelle présumé et fait 11 morts dans le district tribal du Waziristan du Nord, un fief taliban visé par de nombreux tirs américains ces dernières semaines. 
source: AFP

07/01/2010

L'émirat de Dubaï revendique la plus haute tour du monde







Dubai - Dubai, un émirat non pétrolier, a réussi à attirer l'attention du monde en inaugurant lundi la plus haute tour de la planète dans une cérémonie faste qui a coïncidé avec le 4-ème anniversaire de l'accession de cheikh Mohammad ben Rached Al-Maktoum au gouvernorat de Dubai.
En inaugurant "Burj Khalifa", Dubai a dépassé une crise d'endettement qui a duré environ un mois et neuf jours à cause de la chute des indicateurs de son marché immobilier suite à la crise financière internationale.
Le gouverneur de Dubai, cheikh Mohammad ben Rached Al-Maktoum, avait dévoilé lundi la plaque qui rebaptise "Burj Dubai" en "Burj Khalifa", le nom du président des Emirats Arabes Unis, cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane.
La tour de tous les records:
Le coût global de ce projet s'élève à 20 milliards de dollars, dont 1,5 milliard consacrés à la construction de la Tour de 200 étages, qui compte plus de 1.000 appartements, des bureaux (49 étages) et un luxueux hôtel Armani. Elle disposera en outre de quatre piscines, du restaurant le plus élevé de la planète, au 122-ème étage, et d'un parking de 3.000 places, précise un communiqué distribué à la presse à cette occasion.


La tour est l'élément central du projet, le nouveau quartier "Downtown Burj Dubai", incluant 30.000 appartements et le Dubai Mall, l'un des plus grands centres commerciaux du monde, selon la société "Emaar", promoteur du projet.
Selon les observateurs, l'Emirat de Dubaï a battu tous les records. Le plus long métro du monde, les îles artificielles, dont celle de "Palm Jumeirah" conçue pour servir de station balnéaire et "Burj Khalifa" sont autant de projets pharaoniques qui ont conféré à Dubaï une place privilégiée parmi les grandes cités internationales.
Haute de 800 m, la Tour compte 200 étages, dont 160 seront occupés par des appartements ou des bureaux, ce qui fait d'elle un édifice unique en son genre. S'étendant sur une superficie de 517.240 m2, la tour pourra être aperçu d'une distance de 60 km par le navigateur du Golfe.
L'édifice comprend des surfaces commerciales, un hôtel, des appartements, des lieux de divertissement et un jardin panoramique, précise Robert Booth, le directeur exécutif de "Emaar".
La Tour, qui dispose également de 5.000 bureaux, de 4 piscines et de librairies publiques et dont la construction a duré 5 ans, devrait renforcer la position internationale de Dubaï en tant que destination d'investissements immobiliers.
L'édifice abritera également un grandiose centre commercial sur une superficie de 300.000 m2 baptisé "Dubaï Mall", un hôtel luxueux de Georgio Armani composé de 160 chambres, de restaurants de classe et d'un club.
Des habitants émiratis et de nombreux richards étrangers ont exprimé le souhait, depuis 2004, d'aquérir des appartements à la tour, dont le prix du mètre carré s'était élevé à 40.000 euros, avant de reculer à 2.784 euros à cause de la crise financière internationale.
La tour, qui comprend 57 ascenseurs, a été conçue sous forme d'une petite ville complémentaire qui garantira tous les services et besoins des visiteurs, a souligné "Emaar".
"Unique dans le monde", l'ascenseur principal de la tour peut transporter 5.500 kg et parcourir la longueur de 504 mètres dans une très courte durée, a précisé la société.


Un optimisme sans precedent:
12.000 ouvriers ont participé à la construction de cette tour alors que 7.500 ingénieurs ont veillé sur la planification et la réalisation de ce projet.
Les travaux de construction de la Tour, entamés en 2004 dans le cadre des contrats de sous-traitance, ont été réalisés par la compagnie sud-coréenne "Samsung Engineering &Construction, le groupe belge BESIX et la société émiratie Arabtec.
L'inauguration de "Burj Khalifa", selon les analystes, devrait avoir un impact positif sur l'économie de Dubaï, dans la mesure où il est la propriété de "Emaar", souvent responsable de la hausse ou de la baisse de la Bourse de Dubaï.
Selon Hammam Chammaâ, consultant économique à la société financière "Al Fajr", "Emaar" a réalisé des bénéfices importants, suite à la livraison des appartements et les autres composantes de la Tour, qui ont été vendus enitèrement en 2006.
Grâce à ces résultats positifs, l'optimisme a régné dans les marchés de Dubai et d'Abu Dhabi, entraînant une hausse des indices boursiers durant le nouvel an, a-t-il souligné.
D'autres directeurs de sociétés d'investissement et d'immobilier à Dubaï ont relevé une hausse de la demande sur les unités immobilières avoisinant la tour depuis deux semaines, ajoutant que les prix ont augmenté de 25 pc.
L'inauguration de "Borj Khalifa" reflète le dynamisme de l'économie de Dubaï et de ses sociétés qui maintiennent malgré la crise leurs projets et respectent les delais de réalisation, transmettant ainsi un message important au monde à un moment où les grands groupes internationaux affrontent des difficultés pour honorer leurs engagements, ont-ils souligné.
Ils ont également estimé que l'ouverture de ce gratte-ciel n'aura pas un impact négatif sur le prix de l'immobilier à Dubaï, qui reste lié au marché international plutôt qu'à des indicateurs locaux. par: map