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29/08/2010

Il vole 200.000 DH du coffre de la société et orchestre un simulacre de hold-up


Le contrôleur d’une agence d’une société laitière à Tan Tan a été arrêté pour avoir subtilisé deux cent mille dirhams du coffre-fort avant d’alerter la police pour l’informer que l’agence avait fait l’objet d’un hold-up.


Nous sommes à la ville de Tan Tan. L’air fou, presque hagard, les yeux à la fois vagues et dilatés, le visage pâle, le contrôleur par intérim d’une agence d’une société laitière est arrivé, ce jour du mois d’août, au commissariat de police de la ville. Il n’arrivait pas à articuler ses mots. La sueur au front, il balbutiait des mots incompréhensibles. Le chef de la brigade criminelle lui a demandé de se reposer et se calmer pour bien lui expliquer ce qui lui est arrivé. Le contrôleur a ingurgité deux verres d’eau avant de lui expliquer qu’il est venu déposer une plainte concernant un hold-up. Un policier de la brigade a pris un stylo et un papier pour noter les informations préliminaires et ses collègues écoutaient le contrôleur par intérim. Celui-ci leur a affirmé qu’il était à son bureau dans la société quand deux personnes y ont fait irruption. Les deux personnes étaient cagoulées et armées de couteaux. Elles lui ont demandé de garder le silence, de ne pas bouger de son bureau, de ne pas toucher l’appareil téléphonique et de leur écrire sur un bout de papier le numéro de combinaison du coffre-fort avant de leur remettre la clé. Les deux lascars l’ont menacé de meurtre s’il refusait de leur céder. Le plaignant a précisé aux limiers qu’il n’avait pas de le choix. Il devait répondre à leurs ordres pour épargner sa vie. Il leur a remis la clé du coffre-fort tout en leur notant le numéro de la combinaison, a-t-il ajouté aux enquêteurs qui l’écoutaient attentivement. Le contrôleur qui semble n’avoir pas imaginé ce qui lui est arrivé a expliqué aux policiers que le duo a mis la main sur une somme de deux cent mille dirhams qu’il a mis dans une sacoche. Il a ajouté que les deux gaillards l’avaient menacé de meurtre s’il alertait la police. De coutume, les enquêteurs soupçonnent, dans des affaires pareilles, le plaignant lui-même. C’est la raison pour laquelle, les enquêteurs de la police judiciaire de la ville de Tan Tan ont commencé à interroger avec plus de détail le contrôleur sur les circonstances de ce hold-up, s’il était seul ou accompagné, s’il n’a pas demandé secours ou non, s’il a été maltraité, s’il a tenté d’alerter la police ou au moins essayé d’attirer l’attention des employés de la société. En effet, les enquêteurs ont remarqué que les réponses du contrôleur n’étaient pas cohérentes. Comme ils n’étaient pas convaincus que le hold-up est commis par des gens étrangers à la société. Autrement dit, les limiers l’ont mis directement en cause. À ce propos, ils l’ont martelé de questions au point qu’il s’est effondré en avouant être l’auteur du simulacre de vol de ces deux cent mille dirhams et ce, avec la complicité de son frère. Il a reconnu avoir subtilisé cette importante somme qu’il a remise à son frère qui est retourné chez lui à Agadir et est parti à la police pour déposer la plainte. Il n’a pas cru que son coup de théâtre ne mènerait pas les enquêteurs en bateau. Ensuite, les enquêteurs ont tendu une souricière au frère du contrôleur et l’ont piégé. Il était encore en possession de toute la somme qui a été remise à l’agence de la société laitière. Alors que le mis en cause et son frère ont été traduits devant le parquet général près la Cour d’appel d’Agadir.
Le 26-08-2010 à 12:03 Par : Abderrafii ALOUMLIKI (source: aujourd'hui )

Ce n'est pas la première fois que ce genre de vol arrive au maroc. Beaucoup d'autres agents de services ont déjà volés leurs sociétés en se passant comme des victimes d'un hold up, comme le gardien de sécurité d'une agence bancaire qui était attaqué par son propre frère. Ce dernier a agit en étant d'accord avec son frère.

27/08/2010

Un peu d'actualité Maghrebine:

Maroc:

L'écrasante majorité des personnes séquestrées dans les camps de Tindouf soutiennent l'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud, a souligné, jeudi, Ahmed Lakmach Ould Sidi Ahmed Ould Salek, ex-membre des chioukh du "polisario" qui ont pris part à l'opération d'identification

Algérie:

BIR LAHLOU - Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a fait part au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, de "l'escalade" des violations marocaines des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. Le président sahraoui a souligné, dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, que le gouvernement marocain poursuivait la politique "d'entêtement et de violation" de la légalité internationale, de non-respect des engagements et des accords signés avec la partie sahraouie et d'entrave du processus des négociations directes entre les deux parties du conflit (Maroc et Front Polisario), a indiqué jeudi l'Agence de presse sahraouie (SPS). ( d'après l'aps algérie presse service: agence officielle algérienne d'information )
sps: sahara presse service ( agence de propagande du polisario )

l'aps prend comme source la sps et vice versa ( sec! )

25/08/2010

Immobilier Grosse déprime dans le luxe

· L’effet ciseaux sur Marrakech
· Le moyen standing toujours cher à Casablanca et Rabat 
· Le logement social a le vent en poupe

Fortes méventes dans le résidentiel de luxe durant cet été. C’est en tout cas le constat dressé par plusieurs professionnels de l’immobilier (promoteurs, notaires, agents immobiliers…). 

De sources concordantes, la morosité des ventes a touché plus particulièrement les villas. Le constat aujourd’hui est que des villes comme Tanger et Marrakech ont enregistré des baisses allant de 30 à 40%. De l’avis de plusieurs promoteurs immobiliers, le cas de Marrakech est riche en enseignements. «C’est l’effet ciseaux. Il y a une offre abondante sur le luxe en particulier et un net recul de la demande», explique Youssef Ibn Mansour, président de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers. 

L’explication de cet effet ciseaux trouve également son origine dans la conjoncture internationale sachant que la principale clientèle de ce segment, notamment à Marrakech, est constituée d’étrangers. Le constat aujourd’hui, selon des agents immobiliers, est qu’il y a «une tendance qui fait que de plus en plus d’étrangers mettent leur maison ou ryad en vente». 

Le moyen standing n’échappe pas non plus au phénomène des méventes ces trois derniers mois. C’est le cas notamment pour les appartements dont le prix dépasse les 800.000 DH. Autrement dit, sur le segment intermédiaire, ce sont plutôt les petites superficies qui s’écoulent rapidement. Une tendance qui gagne pratiquement toutes les grandes villes (Casablanca, Rabat, Marrakech, Tanger…). En revanche, les appartements, dont les prix varient entre 300.000 et 800.000 DH, trouvent facilement acquéreur particulièrement à Casablanca et à Rabat. En même temps, «contrairement aux autres villes, les prix n’ont pas baissé à Casablanca et à Rabat», signale Samir Benmakhlouf, président de Century 21. Les fourchettes des prix sont maintenues dans les mêmes proportions dans le moyen standing. 

Selon Mehdi Lahlou, directeur d’Immo Service Plus, «la demande dépasse de loin l’offre dans le moyen standing à Casablanca et Rabat, principalement dans le centre-ville». 

Et les prix ne semblent pas s’inscrire dans un trend baissier pour ce segment. Face à cette situation liée à l’offre et à la demande, les ménages s’orientent vers la formule locative. Les agents immobiliers s’accordent à dire qu’avant la période des grandes vacances, auxquelles il faut ajouter Ramadan et la rentrée scolaire, une très légère reprise avait été constatée à partir de janvier 2010. Auparavant, l’immobilier avait sombré dans une crise marquée par l’emballement des prix à partir de fin 2008. Finalement, «les acheteurs qui pensaient que les prix allaient baisser ont fini par se résigner», note Mehdi Lahlou. 

Quant à l’effet MRE, qui coïncide avec l’été, il n’a pas pris cette année. «Les MRE qui n’étaient pas rentrés depuis 2007-2008 ont été surpris par la cherté des prix. Ce qui a bousculé leurs projets d’achat», note le directeur d’Immo Service Plus.

Côté logement social et économique, les promoteurs disent n’avoir pas eu de difficultés à écouler ce type de produits sur lequel la demande est de plus en plus importante. Effet dispositif 2010 oblige!


L’indice BAM

Selon l’indice des prix des actifs immobiliers de Bank Al-Maghrib (BAM), «les ventes des biens immobiliers résidentiels immatriculés au niveau des conservations foncières ont connu une baisse de 5,7% d’un trimestre à l’autre, pour s’établir à près de 14.735 transactions». Cette baisse est liée au repli des ventes des appartements. Les transactions se rapportant aux villas et aux maisons ont en revanche enregistré des hausses respectives de 11% et de 0,8% d’un trimestre à l’autre. 

Les prix des appartements ont progressé de 3,8% d’un trimestre à l’autre (après une baisse de 3,6% le trimestre précédent). Mais sur une année pleine, les prix ont augmenté de 3%. Cette hausse qui a touché toutes les villes a épargné El Jadida et Fès où le nombre de ventes a été relativement faible.

D’un trimestre à l’autre, les prix des villas se sont contractés de 1,3%. Cette contraction à atteint 3% sur un an. L’explication, selon BAM, réside essentiellement dans la

baisse de 8,4% des prix, en glissement annuel, à Kénitra. Au niveau des autres villes, l’on fait état d’une progression des prix accompagnée d’un nombre réduit de transactions . 
J. B.
source:
leconomiste

24/08/2010

Le sous-développement est une conséquence de la politique politicienne

Un pays ne peut décoller de son rang tiers-mondiste vers un autre statut plus développé et démocratique si son champ politique est malade, si ces partis politiques sont non démocratiques et si ses les instances dirigeantes de  ces partis sont corrompus et opportunistes jusqu'à devenir un exemple modèle pour les jeunes partisans ou pour ceux qui souhaitent tenter leur chance dans l'action politique comme représentant de leurs localités ou régions.
Au Maroc l'écrasante majorité des partis politique, si ce n'est pas tous, sont sous-développés      incapables de suivre les nouveaux concepts qui visent à faire du maroc une nation moderne , démocratique et développée.  

Les têtes de listes des élections se vendent et s'achètent comme des oursins. La première place sera réservé au plus disant et ainsi de suite. Le maroc ne peut avancer si il ne frappe pas assez fort sur le nez de ces oursins de la politique du mensonge:

Le jeune parti PAM que presque tous les partis traditionnels contestent en le traitant du parti du Roi, le nouveau venu, le nouveau né, le parti d'el himma, le parti de sidi ali, le parti du Roi, le parti de l'administration, le parti anti-islamiste, ..etc, tente de sortir de la coquille partisane marocaine mais en vain. 
Ce parti souffre à la base: 
des élus assez corrompus voleurs des deniers publics mauvais gestionnaire ignorant avec des niveaux scolaire assez bas ayant cumulés des années et des années d'apprentissage des techniques de détournement et d'opportunisme , comme un célèbre petit fonctionnaire chauffeur de casablanca, le font perdre de sa crédibilité.
Voici ce que révèle la célèbre agence officielle: un membre démissionne parce qu'il n'a pas réussit à obtenir la tête de la liste électorale.


Le PAM accepte la démission d'un membre de son bureau national et révoque des membres et élus

Rabat - Le Parti Authenticité et Modernité (PAM) a décidé d'accepter la démission d'un membre de son bureau national et de révoquer certains de ses membres et élus et ce "en respect des dispositions de son statut et des objectifs assignés à son projet visant à réhabiliter l'action politique et partisane, la déontologie du militantisme politique et des fondements de la démocratie".

Il s'agit, selon un communiqué du PAM, de l'acceptation de la démission d'Ahmed Dibouni, membre du bureau national du parti, laquelle démission est animée par des considérations électoralistes étriquées loin des fondements qui ont présidé à la création du parti, et en réaction négative au refus de la commission électorale de lui attribuer la tête de liste aux élections partielles pour le renouvellement du tiers de la Chambre des Conseillers pour la région Tanger-Tétouan.

Par ailleurs, et sur la base des recommandations des rapports régionaux soumis à son secrétariat et des investigations que ce dernier a menées, le PAM a décidé de révoquer, de l'ensemble de ses structures, Lakhdar Haddouch pour "non respect des décisions et orientations du parti et pour avoir constitué une voix dissonante dans la structure organisationnelle du parti dans la région de l'Oriental".

Cela est apparu nettement dans ses positions et son comportement au sein du conseil communal d'Oujda, ainsi qu'à l'occasion des élections partielles pour le renouvellement du tiers de la Chambre des Conseillers pour la région de l'Oriental, poursuit le communiqué, ajoutant qu'en vertu de cette décision, il est mis fin au mandat parlementaire et communal de l'intéressé au nom du parti, à la date de sa notification au concerné.

Le PAM a également pris la décision de révoquer de toutes ses structures plusieurs de ses membres et élus pour comportements indignes qui vont à l'encontre des objectifs et principes du parti.

Il s'agit de MM. Driss Lazghar, membre du conseil national, Abderrahmane Kerkich, Mohammed El Arabi Ahnine, Abdesslam Akhrouf, Lahcen Lebjaoui Hmimes, Abdelouahed Tribek et Brahim Bensbih, tous présidents de communes, Ahmed Achernane, membre de conseil provincial et Mustapha Znagui, conseiller communal.

Le Parti considère que ces décisions dénotent également la priorité accordée à l'attachement aux principes de la discipline et à l'esprit de la Charte d'honneur des élus et procèdent de l'impératif de ne pas réduire la praxis politique au souci électoral, en dépit de son importance, et de ne pas subordonner son existence et sa place uniquement au nombre des élus et à la taille des communes gérées par le parti.

Le PAM demeurera vigilant pour parer à tout dysfonctionnement pouvant influer sur le rendement de ses membres et ferme dans ses décisions organisationnelles dont il est déterminé à annoncer le contenu, immunisant ainsi son expérience et son projet contre d'éventuels dérapages et ce dans le respect des normes juridiques contenues dans ses statut et règlement intérieur, conclut le communiqué.

PS: si le maroc veut vraiment se développer, il n a qu'à créer encore plus d'agence spéciales chargées d'exécuter des projets bien définit et dans les délais, tout en activant et renforçant les institutions de contrôle de la gestion et la régularité des deniers publics: les cours des comptes, les inspections,  ..etc    

23/08/2010

Maroc: Les délais de paiement des créances

L'économie marocaine souffre d'une maladie chronique qui l'empêche à décoller à savoir: le non-paiement des créances ou le retard du paiement des créances. Tous les secteurs souffre de cette malaise: les collectivités locales, les entreprises publiques, les grandes et petites entreprises, les grandes groupes nationaux et internationaux. Tous sont logés dans la même coquille hermétique.
Souvent les retards de paiement ne sont pas dûs à un manque des liquidités, mais à une sorte de gourmandise entrepreuneuriale à la marocaine qui a pour principe de laisser son client attendre assez longtemps qu'il le peut. Entre temps on profite pour détourner son argent vers d'autres affaires comme si on contracte un crédit sans intérêt.
Pour mettre fin à ces lacunes le législateur à penser de faire sortir un projet de loi tant attendu sur les délais de paiement.
   



Délais de paiement: Enfin le grand virage
 
· Un texte pour mettre de l’ordre

· 60 jours maximum, pénalités dissuasives, recours... les apports


· Un observatoire pour analyser les dérives


BOUFFÉE d’oxygène pour le monde des affaires! Le projet de loi tant attendu sur les délais de paiement est fin prêt. La dernière mouture a été validée par la Commission PME/CGEM de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et transmise au ministère du Commerce et de l’Industrie, en charge de ce chantier. «Le texte fait l’unanimité de tous les opérateurs économiques», explique Kadmiri, président de la Commission PME. La réglementation vient combler un vide qui a duré trop longtemps. En effet, aucune disposition légale ne fixait de délai de paiement des créances. La loi 6-99 sur la liberté des prix et de la concurrence y faisait vaguement allusion, mais ne fixait ni délai pour le règlement des créances ni d’intérêt de retard et encore moins de voie de recours. Il s’agit de l’alinéa 1 de l’article 54. Celui-ci stipule qu’il est interdit de pratiquer des délais de paiement discriminatoires et non justifiés à l’égard d’un partenaire économique en créant pour lui un désavantage ou un avantage dans la concurrence. Par conséquent, faute d’un cadre juridique clair, les entreprises lésées n’avaient aucun recours contre le diktat de certains donneurs d’ordre. Les délais s’allongent donc, dépassant parfois 180 jours. Ces échéances, qui dépassent tout entendement, sont en réalité dues à un cercle vicieux: chaque entreprise détient des créances auprès d’une autre. Conséquence: plusieurs PME pâtissent à cause de la rubrique créances impayées. Certaines en sont même réduites à mettre la clé sous le paillasson à cause de problèmes de trésorerie. «L’argent est immobilisé pour supporter les mauvais clients au lieu d’être investi», signale le président de la Commission PME.
C’est pourquoi les opérateurs économiques réclament depuis plusieurs années la réglementation des délais de paiement. Le texte a été rédigé par le ministère du Commerce et de l’Industrie et la CGEM. Plusieurs ministères ont été mis à contribution: Affaires générales et économiques, Justice, Finances… «Les pouvoirs publics adhèrent à cette revendication du monde des affaires car ils sont conscients que beaucoup d’argent échappe à l’investissement à cause du problème des délais de paiement», affirme Kadmiri. De plus, l’élaboration d’une loi sur la question n’aura aucun impact budgétaire. Le nouveau texte a donc le mérite de mettre fin à une situation de non droit. Il a pour ambition de fixer un délai pour le paiement des créances: entre 60 et 90 jours maximum. Un détail qui reste encore à trancher par le ministère du Commerce et de l’Industrie. Mais comme un benchmarking a été conduit au niveau du pourtour méditerranéen, il est fort probable que le Maroc opte pour 60 jours à l’image de la Tunisie qui vient de légiférer dans ce sens. La nouvelle réglementation sera applicable aussi bien à l’administration publique, les établissements placés sous sa tutelle, que les entreprises privées. «Mais les entités qui le souhaitent peuvent opter pour des délais plus courts», précise Kadmiri.
Autre apport du nouveau texte, l’instauration d’une pénalité de retard dissuasive à l’encontre des mauvais clients. Les intérêts de retard seront bientôt fixés par le département du Commerce et de l’Industrie. L’on parle d’une pénalité de l’ordre de 15% du montant de la créance.
Par ailleurs, le projet de texte prévoit des voies de recours. Contrairement au schéma précédent, le tribunal de commerce pourra statuer rapidement sur un litige portant sur les délais de paiement des créances. Un observatoire des délais de paiement sera également instauré. Il aura pour mission d’analyser les bilans des entreprises pour constater les dérives et identifier les clients et les secteurs mauvais payeurs. De plus, les commissaires aux comptes sont appelés à faire mention, dans leurs rapports, des délais de paiement pour les grandes entreprises.
En France, la loi de modernisation de l’économie, adoptée en 2008, fixe à 45 jours fin de mois, ou 60 jours à compter de la date d’émission de la facture le délai de paiement entre les entreprises. Le taux plancher des pénalités de retard est égal à 3 fois le taux d’intérêt légal. Pour certains secteurs, un délai (avant le 1er janvier) est accordé pour se conformer à la loi.


Les PME, banques des grandes entreprises


LE non-paiement des créances dans des délais raisonnables est un phénomène généralisé. Entreprises publiques, collectivités locales, grands groupes, grandes et petites entreprises sont tous logés à la même enseigne. Aucun secteur économique n’y échappe. Ce qui confère au Maroc une mauvaise image en matière de climat des affaires. Pour Hemmad Kessal, ancien président de la Fédération des PME et enseignant à l’université Al Akhawayn, «l’absence d’une loi fixant les délais de paiement est à elle seule un facteur rebutant pour les investisseurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers». Ce qui lui fait dire que «les PME sont ainsi devenues les banques des grandes entreprises». Ainsi, d’un côté, des entreprises sont artificiellement maintenues en vie parce qu’elles ne paient pas leurs créances. Et de l’autre, des PME performantes souffrent à cause du problème de dettes.

Hassan EL ARIF (lire cette article depuis sa source
ici)

Parce que votre vie en dépend, arrêtez de fumer des cigarettes

Pourquoi arrêter de fumer 

Quel que soit votre âge et votre état de santé, il n'est jamais trop tard pour arrêter de fumer.
Quels sont les avantages à arrêter de fumer ?
  • Après seulement 20 minutes, vos pulsations cardiaques vont s'améliorer !
  • Au bout de 24 à 48 heures, votre odorat et votre goût seront plus performants
  • Après 3 jours, votre respiration est plus facile
  • En 3 à 9 mois, selon votre le fumeur que vous étiez, le volume de vos poumons aura augmenté de 10%
  • Au bout de 5 ans, le risque d'un crise cardiaque est divisé par 2
  • Mais aussi :
  • Vos enfants et proches ne subiront pas les effets du tabac
  • Vous ferez des économies substantielles vu le prix du paquet de cigarettes.


Les dix règles d’or pour arrêter de fumer
  1. Fixez une date d'arrêt et respectez-la.
  2. Après l'arrêt, évitez absolument de reprendre une cigarette, même une seule bouffée: le risque de rechute est trop important.
  3. Débarrassez-vous de toutes les cigarettes, briquets et cendriers.  
  4. Ecrivez la liste des inconvénients du tabac et des bénéfices de l'arrêt.
  5. Utilisez des substituts nicotiniques, du Zyban ou du Champix. Ces produits atténuent les symptômes de manque (irritabilité, nervosité, angoisse, dépression, problèmes de concentration, troubles du sommeil, appétit augmenté, prise de poids, envie irrésistible de fumer) et multiplient par deux vos chances de succès.
  6. Demandez aux autres de ne pas fumer en votre présence. Les premières semaines, évitez les endroits où l'on fume . Toutefois, si vous ne pouvez ou ne voulez pas éviter ces lieux, alors déclinez poliment mais avec fermeté toute offre de cigarette. Soyez fier-e de ne plus fumer!
  7. Avertissez votre entourage que vous avez arrêté de fumer. Obtenez du soutien.
  8. Changez de routine pour éviter les endroits et les situations où vous aviez l'habitude de fumer: p.ex. quittez la table aussitôt le repas fini.
  9. Utilisez des activités de diversion pour faire face au besoin urgent de fumer (p.ex. se promener, boire de l'eau, mâcher un chewing-gum, laver vos mains). Le besoin urgent de fumer ne dure que 3 à 5 minutes, il suffit d'attendre que ça passe.
  10. Dites-vous que s'habituer à vivre sans tabac peut prendre du temps
N'oubliez pas que votre santé est en jeu, et qu'en arrêtant de fumer, vous améliorerez votre santé et augmenterez votre espérance de vie !
Sinon….
Le tabac augmente la pression artérielle, il accélère le rythme cardiaque et détériore les artères.
La nicotine est une des plus puissantes substances créant la dépendance, elle peut être considérée comme une drogue. Les risques coronariens et les décès par infarctus du myocarde sont deux fois plus élevés chez les fumeurs.
Ces risques vasculaires touchent aussi les artères du cerveau et des membres inférieurs.
Le tabac a des effets nocifs sur le déroulement de la grossesse (prématurité, poids à la naissance, etc.)
Les fumeurs s’exposent à des troubles au niveau de tout l’appareil respiratoire, notamment au risque de bronchite chronique et au risque de cancer du poumon.
La nicotine augmente la sécrétion des acides gastriques et agit sur le système nerveux central.
Fumer limite l’apport d’oxygène au cerveau et aux muscles. Il est responsable de maux de tête, de vertiges et d’une diminution de la capacité sportive.
Les ophtalmologistes attestent que la nicotine est un facteur responsable d’une diminution de la vision centrale, une source de cataracte précoce et une cause de glaucome.Le tabagisme fait vieillir la peau prématurément.
 Le tabagisme passif est un danger pour vos proches, vos enfants, votre famille, vos amis…



Au-delà de la gêne occasionnée, le tabagisme passif aggrave des pathologies existantes et en crée de nouvelles. Les risques demeurent certes moins importants que chez le fumeur actif, mais les conséquences pour la santé sont réelles. Ces risques augmentent avec la durée et l’intensité de l’exposition.
Les conséquences d’une exposition trop importante au tabagisme passif chez l’adulte :
Cancer,  bronchique, Cancer, ORL Cancer de la vessie, Maladies cardiaques, Artériopathies périphériques, Accidents vasculaires cérébraux, Bronchites, chroniques Asthme.
Les conséquences d’une exposition trop importante au tabagisme passif chez l’enfant : Asthme, Infections bronchiques, Otites, mort subite chez le nourrisson

22/08/2010

L'Iran lance sa première centrale nucléaire malgré les sanctions


L'Iran a lancé samedi sa première centrale nucléaire construite par la Russie à Bouchehr (sud), en dépit des sanctions internationales contre son programme nucléaire soupçonné de dissimuler des visées militaires.
Les opérations de chargement du combustible dans le réacteur ont commencé samedi matin, en présence du vice-président Ali Akbar Salehi, chef du programme nucléaire iranien, et de Sergueï Kirienko, chef de l'agence nucléaire russe Rosatom qui a dirigé la construction de la centrale.
Le début du chargement du réacteur fait désormais officiellement de cette centrale une installation nucléaire.
M. Salehi a remercié la Russie pour avoir "accompagné la nation iranienne" dans la construction de la centrale.
"En dépit de toutes les pressions, sanctions et difficultés imposées par les pays occidentaux, le démarrage de la centrale de Bouchehr illustre la poursuite du programme nucléaire pacifique de l'Iran", a-t-il affirmé.
Le chargement des 163 barres de combustible livré par Moscou dans le coeur du réacteur devrait s'achever vers le 5 septembre. Il faudra ensuite environ deux mois pour que la centrale de 1.000 mégawatts (MW) puisse être raccordée au réseau électrique fin octobre ou début novembre, selon l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA).
Le lancement de Bouchehr intervient alors que l'Iran est sous le coup de sanctions internationales après plusieurs condamnations de son programme nucléaire par le Conseil de sécurité de l'ONU qui soupçonne Téhéran, malgré ses dénégations, de chercher à se doter de l'arme atomique.
La Russie a obtenu de l'ONU que Bouchehr échappe à l'embargo international contre tout transfert d'équipements ou technologies nucléaires vers l'Iran, en s'engageant notamment à fournir pendant dix ans le combustible nécessaire à son fonctionnement et à le récupérer après usage pour réduire les risques de prolifération. La centrale va par ailleurs demeurer plusieurs années sous le contrôle conjoint de techniciens russes et iraniens.
M. Kirienko a affirmé samedi "le droit à l'énergie nucléaire pacifique" de l'Iran. Il a également rappelé que la centrale était "placée sous le contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique" (AIEA).
A Vienne, celle-ci a confirmé qu'elle "inspecte régulièrement la centrale" et "prend les mesures de vérification appropriées conformément à ses procédures de sauvegarde établies".
La Russie a en outre récemment assuré que Bouchehr était "totalement protégée de tout risque de prolifération".
Les Etats-Unis ont également estimé samedi que le démarrage de la centrale ne représentait pas de risque de prolifération.
"Le réacteur de Bouchehr est destiné à fournir de l'énergie nucléaire à usage civil" et Washington "ne le voit pas comme (faisant peser) un risque de prolifération car il sera contrôlé par l'AIEA et car la Russie fournit le combustible" et le récupèrera une fois usagé, a déclaré à l'AFP un porte-parole du département d'Etat, Darby Holladay.
L'aide apportée par la Russie "démontre que l'Iran n'a pas besoin d'avoir ses propres capacités d'enrichissement si ses intentions sont pacifiques", a-t-il également indiqué.
L'enrichissement d'uranium par l'Iran inquiète particulièrement les Occidentaux, Etats-Unis en tête, et le Conseil de sécurité de l'ONU réclame en vain sa suspension depuis 2006.
"L'enrichissement (d'uranium) pour produire du combustible pour la centrale de Bouchehr et d'autres installations continuera", a dit à ce propos M. Salehi, en soulignant que l'accord pour la livraison de combustible russe était prévu pour dix ans alors que la durée de vie de la centrale est de 40 ans.
Il a cependant indiqué que l'Iran n'avait pas l'intention de poursuivre "éternellement" l'enrichissement d'uranium à 20%, qu'il se limitera à produire "en fonction de ses besoins".


Les Etats Unis ont estimé que le démarrage samedi de la première centrale nucléaire iranienne ne représente pas de risque de prolifération, précisant que l'installation était à usage purement civil et que son fonctionnement était supervisé par l'AIEA, avec l'aide de la Russie.

21/08/2010

politique: Le PAM

Le PAM annonce la reprise de ses activités institutionnelles en vue du renforcement de l'action politique
Rabat - Le Parti Authenticité et Modernité (PAM) a annoncé la reprise de ses activités institutionnelles en vue du renforcement de l'action politique basée sur le travail de terrain et l'approche de proximité, ainsi que la création prochaine d'une instance nationale chargée des affaires des élus du parti, tout en prévoyant les mesures nécessaires à prendre à cet effet.
Cette annonce a été faite lors de la réunion hebdomadaire du bureau national du PAM, tenue mercredi au terme des vacances estivales.

Lors de cette réunion consacrée à l'examen de plusieurs questions politiques et organisationnelles, il a été procédé à l'analyse des résultats des dernières élections partielles, indique un communiqué du parti, notant que le bureau national a adressé "ses félicitations à l'ensemble des membres et des collaborateurs dans la région Marrakech-Tensift-El Haouz pour les résultats obtenus", tout en stigmatisant les comportements et pratiques "irresponsables" ayant altéré le rendement des structures du PAM dans la région de l'Oriental.

La réunion a évoqué les derniers développements politiques aux plans national et international, leur impact au niveau intérieur et l'évolution des structures régionales, provinciales et locales du parti, souligne-t-on de même source.

Le bureau national s'est penché, en outre, sur la prochaine rentrée politique et sociale et les préparatifs de cette échéance de manière à élever le degré de mobilisation des parlementaires du parti et leur engagement, dans le but de favoriser un comportement empreint d'un sens élevé de la responsabilité, tout en ayant à l'esprit le intérêts supérieurs de la Nation.

Les membres du bureau ont en outre discuté des mutations effrénées sur la scène partisane marocaine, relevant l'importance de l'approfondissement des débats au sein des structures du parti, en perspective du développement continu de son action.

La réunion a été marquée par un débat de fond sur des questions ayant trait à la définition de l'identité intellectuelle et politique du PAM, son positionnement sur l'échiquier politique marocain, son rôle dans l'opposition, ainsi que sur les moyens et mécanismes de fonctionnement de ses groupes parlementaires, la contribution du parti à l'élaboration d'une nouvelle conception de la loi sur les partis, du code électoral et de la coordination avec les composantes du champ politique.

la Révolution du Roi et du peuple


Texte intégral du discours adressé par SM le Roi à la Nation à l'occasion du 57ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peupleRabat - SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a adressé vendredi un discours à la Nation, à l'occasion du 57ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple.

Voici le texte intégral de ce discours :"Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.Cher peuple,Le Discours que Nous t'adressons à l'occasion du 57ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple coïncide avec la commémoration, ce 10 Ramadan, de la disparition du symbole emblématique de cette épopée historique, Notre vénéré Grand-Père, Sa Majesté le Roi Mohammed V- que Dieu sanctifie son âme.En ces jours bénis du mois sacré du jeûne et de l'imploration, nous avons une pensée émue pour la mémoire et l'âme immaculée du héros dont le nom restera éternellement associé à cette épopée, feu Notre Grand-Père, et celles de son compagnon de lutte, Notre vénéré Père, Sa Majesté le Roi Hassan II- que Dieu Les bénisse dans leur éternelle demeure- ainsi que les valeureux martyrs de la résistance et de la libération, issus du peuple marocain tout entier.En effet, le combat pour le recouvrement de l'indépendance n'était pas l'apanage d'une élite. C'était plutôt une bataille menée par tout le peuple, dans les villes et les campagnes, les montagnes et les contrées du Sahara, et impliquant toutes les couches sociales et les catégories d'âges, hommes et femmes, jeunes et adultes. En effet, tous les Marocains ont consenti, sous l'impulsion du Trô ne, d'immenses sacrifices pour la liberté de la patrie et pour le symbole de la souveraineté de la nation.Si nous célébrons cette glorieuse épopée, ce n'est pas tant parce qu'il s'agit d'un acte héroïque passé et révolu, mais bien parce qu'elle constitue une révolution frappée du sceau de la pérennité.Aussi avons-Nous tenu, depuis Notre accession au Trône, à lui imprimer un souffle renouvelé, tout en y puisant les valeurs de patriotisme, de sacrifice et de résistance, en vue de façonner une Histoire moderne, digne de notre glorieux passé, une Histoire qui ouvre devant les générations présentes et futures des perspectives prometteuses pour la concrétisation de leurs desseins et leurs idéaux. C'est dans cet esprit que Nous avons lancé des initiatives audacieuses, marquant un tournant décisif dans l'Histoire contemporaine de notre pays.En tête de ces initiatives figure Notre proposition conférant une autonomie à nos provinces du Sud, et s'inscrivant dans le cadre du combat permanent que nous menons pour la préservation de la souveraineté du Royaume sur l'intégralité de son territoire national.Mais à mesure que s'accroît le soutien international en faveur de cette initiative courageuse, reconnue par l'ONU comme étant sérieuse et crédible, nos adversaires persistent dans leurs manœuvres désespérées visant vainement à l'entraver et à torpiller la dynamique prometteuse qu'elle a enclenchée en vue du règlement définitif tant souhaité, aux niveaux international et régional, de ce différend artificiel. Mais l'obstination des ennemis de notre intégrité territoriale, si forte soit-elle, ne fera que nous conforter dans notre détermination à poursuivre notre marche vers la démocratie et le développement, avec toute la fermeté, la vigilance et la mobilisation nécessaires. Nous affirmons à cet égard, que les droits de la citoyenneté ne peuvent être conçus ou exercés que dans le cadre du respect du droit suprême de la patrie à la sauvegarde de son unité, de son intégrité territoriale et de sa souveraineté nationale.Cher peuple,Fidèle à l'esprit de l'épopée du 20 août, Nous avons oeuvré à la réalisation d'importants acquis et entrepris des réformes profondes visant à consolider l'édifice de l'Etat marocain moderne.Afin de conforter les progrès réalisés par notre pays dans la pratique de la décentralisation, Nous avons procédé au lancement du chantier de la régionalisation avancée, dont la vocation est de raffermir la bonne gouvernance territoriale et de stimuler la dynamique de développement intégré.C'est dans ce cadre que Nous assurons, avec un vif intérêt et une grande considération, le suivi constant et assidu des travaux de la commission consultative de la régionalisation, qui bénéficie de toute Notre confiance.Nous saluons, en effet, les efforts que déploient son président et ses membres, et rappelons le caractère délicat de la mission qui lui a été confiée. Nous mesurons aussi le degré de patience et de clairvoyance que requiert une telle mission pour élaborer une conception générale d'un modèle maroco-marocain de régionalisation, qui soit original et qui procède des réalités de notre pays et des spécificités qui lui sont propres.Eu égard aux enjeux qu'elle représente pour l'avenir du Maroc, en termes d'unité, de démocratie et de développement, la conception générale souhaitée constitue le point de départ d'un processus long et ardu, exigeant une action résolue à quatre niveaux :Premièrement : Faire mûrir ce projet par un travail de sensibilisation dans le cadre d'un débat national large et constructif, et par un effort de mobilisation pour lui assurer un soutien fort et garantir sa réussite en favorisant son appropriation par tous ,Deuxièmement : Mettre au point une feuille de route claire et bien définie, le but étant d'assurer une mise en œuvre judicieuse et graduelle de ce projet, avec la contribution des instances qualifiées et compétentes, et la mobilisation des mécanismes institutionnels et d'autres instruments de développement adéquats et efficients.Troisièmement : Parallèlement aux travaux de la commission, le gouvernement doit s'atteler à l'élaboration d'une charte de déconcentration prévoyant essentiellement le transfert aux régions, des attributions et des ressources humaines et financières nécessaires. Car point de régionalisation dans le cadre de la centralisation,Quatrièmement : Les partis nationaux sérieux doivent apporter une contribution active à la préparation et l'encadrement d'élites aptes à assurer la bonne gestion des affaires régionales.Cher peuple,La régionalisation avancée et la large déconcentration ont pour finalité ultime d'imprimer une forte impulsion à notre modèle original de développement et d'organisation institutionnelle.C'est pourquoi Nous avons constamment œuvré pour ouvrir la voie à la concrétisation de ce choix stratégique qu'est le Maroc unifié des régions. Nous nous y employons à travers les chantiers de développement humain et durable que Nous conduisons, par le biais des ambitieux plans sectoriels nationaux à composante régionale que Nous mettons en place, et au moyen des infrastructures dont Nous dotons le pays. Dans le même ordre d'idées, Nous nous attachons à faire entrer le Maroc de plain-pied dans l'ère de l'économie verte.Il s'agit d'un tournant historique dans le processus d'émancipation de notre pays en matière de développement. Outre une ouverture accrue du Maroc sur le monde et une plus grande synergie entre ses régions, il a été possible de désenclaver les zones reculées et marginalisées, et de mettre un terme définitif à l'adage colonial d'un Maroc utile et un Maroc inutile.Nous avons également entrepris de doter le Maroc des moyens nécessaires à une exploitation optimale du potentiel dont Dieu l'a gratifié en matière d'énergies renouvelables et propres, en prélude à la réalisation d'un véritable exploit historique, celui de s'affranchir progressivement de la dépendance énergétique, de dégager de nouvelles ressources pour le développement et de créer plus d'emplois au profit de nos jeunes.L'exploitation judicieuse et optimale de l'évolution en cours dans le processus de développement humain et durable, passe par la libération des énergies de notre jeunesse et sa qualification.C'est ainsi que les générations présentes et à venir pourront continuer à porter le flambeau de la révolution permanente du Roi et du peuple, fières de leur identité authentique et de la parfaite symbiose entre le Trône et le peuple. Avec un sens élevé du devoir, elles resteront mobilisées, mettant du cœur à l'ouvrage et agissant conformément à un idéal de solidarité sociale, dans un climat de concorde et de quiétude.Telles sont les valeurs qu'inspire cette ambiance de ferveur spirituelle qui caractérise le mois sacré de Ramadan. J'implore, donc, le Très-Haut pour qu'Il en répande les bienfaits sur nos citoyens -qu'ils vivent au pays ou résident à l'étranger-, ainsi que sur l'ensemble de la Oumma islamique.Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wa barakatouh ".

17/08/2010

La ville de Berkane et les clementaines de Berkane:

Berkane est une ville du Maroc oriental unique région du Royaume du Maroc réunissant une identité aussi méditérannéene que saharienne. La région de l'oriental englobe les villes suivantes:
A- Wilaya d'Oujda: Province de Berkane -Province de jerrada- Province de Taourirt.
B- Province de Nador
C- Province de Figuig
Situation de la zone de Berkane:
la zone de Berkane se située au Nord-Est du Maroc et est enclavée entre les plaines des triffa et les montagnes des Béni-snassen.
Son environnement naturel, son patrimoine culturel et son contexte géographique proche de la méditerranée la placent parmi les territoires les plus favorables aux activités, surtout, agricoles et touristiques.
les montagnes des Bénis-snassen dominent une vaste région de plaines et de dunes facilement accessible.
Les nombreuses sources présentes surtout dans les massifs de l'ouest favorisent la sédentarisation de la population dans les montagnes et offrent les conditions nécessaires au développement d'une vie sociale et agricole intense.
les techniques de culture en terrasse dans les vallées des montagnes des Béni-Snassen donnent l'exemple d'une occupation humaine séculaire. Les plaines, par contre, étaient habités par une population nomade et souvent moins nombreuse, d'origine arabes.
A côté de cette activité, la montagne servait de vaste terrains de transhumance pendant la moitié de l'année, et le reste de l'année, les plaines jouaient cette fonction, surtout après les moissons. Ce sont bien les colons qui ont transformé profondément le paysage socio-agraire de la zone, étant donné qu'il s'agit ici du premier territoire soumis à l'administration Française, avant même le traité de protectorat de 1912.
Jusqu'à la fin du XIX siècle, la plaine des triffa demeurait un ensemble de forêts et de plantations sauvages, exception faite aux superficies proches du pied des montagnes.
-Peuplement:
l'histoire et l'archéologie confirment que le peuplement humain des montagnes des Béni-Snassen remonte aux temps préhistorique.
Dans un ouvrage collectif: "Histoire du Maroc", paru en 1967 brigon et son équipe, ont démontré, par leurs recherche archéologique à propos de la grotte des pigeons, située dans les environs de Tafoughalt qu'il y avait une présence humaine dans les montagnes des Bénis-Snassen de (40.000 à 100.000 ans). L'histoire des premiers occupants reste cependant largement méconnue.
En effet à défaut de trouver des réponses à ces questions sur les origines dans les différents ouvrages historiques, on se retourne vers les traditions orales, bien qu'elles restent muettes à ce propos, ou, si elles existent, elles se réfèrent à des origines contradictoires, d'où l'existence d'une nette diversité des groupes mêmes qui composent la confédération tribale des Bénis-Snassen. Manifestement, ceux-ci, n'ont jamais émigré en bloc en vue de transplanter leur nom, ici ou là, au Maghreb. Mais ils se sont formés entre les entrailles des montagnes qui portent jusqu'à nos jours leur nom.
Les Béni-snassen se fractionnent en quatre grandes tibus: les Béni Khaled, les Béni Mangouch, Les Béni Attigue, et Béni Ouryemmech (d'Est en Ouest). Chacune des quatres tribus est composée de grandes fractions et de sous fractions qui comprennent des groupes d'origines diverses. Cependant, les noms qui les désignent ne correspondent pas totalement aux groupes et sous groupes qu'ils qualifient. Ceci confirme d'ailleurs l'évolution des structures tribales et leur transformations.
Les tribus des Beni Snassen, sédentaires des montagnes, d'origines diverses, se mêlèrent et acquirent une structure sociale et un language commun, même si l'unité linguistique n'est toujours pas totale. Leur intégration dans un ensemble, a motiver leur revendication d'une identité commune: l'identité des BENI SNASSEN.

Les populations nomades arabes se sont installées dans la plaine des Triffa vers 1830. On les appelle: "Arabes Triffa" du nom de la plaine qu'elles habitent. Elles appartiennent aux trois fractions: Ouled Sghir, Athamna et Houara. Elles faisaient autrefois partie de la confédération d'Angad. vers 1830, elles se sont passées dans la plaine des Triffa après s'être battues par des adversaires dans les Angad.

Berf, la division de l'espace sous forme d'une dichotomie: plaines/montagnes exprime en même temps une relative division ethnique: les arabes dans les plaines et les berbères dans les montagnes.

Actuellement, Arabes et berbères se sont intégrés réciproquement par les biais d'échanges des biens , d'alliances et des liens matrimoniaux de telle sorte qu'il devient difficile de reconnaître la diversité des origines et les frontières, s'il y a lieu. Même au niveau linguistique, la communication se fait , entre Arabes et berbères, dans les deux langues, sans aucun blocage . A ces groupes , des centaines d'ouvriers agricoles migrants se sont installés à Berkane, d'une façon définitive.

L'intégration est totale et les mêmes groupes se sentent profondément unis avec la tribus des Beni Snassen.

Evaluation socio-démographique

La ville de Berkane, en se développant , aux détriments de l'espace rural, provoque son éclatement. L'évolution urbaine est considérable. En effet, le développement de l'agriculture dans la plaine des Triffa et l'exode rural a favorisé la création d'un centre urbain important qu'est Berkane où la population s'accroît considérablement.

Croissance de la population Urbaine à Berkane
La croissance urbaine matérialise la décroissance de la campagne. La rupture du relatif équilibre antérieur devient inévitable. La mobilité sociale s'explique par les nouvelles restructurations socio-géographiques, dont les facteurs les plus importants par rapport à la ville de Berkane, peuvent se résumer comme suit: l'apparition de nouveau propriétaires fonciers, la répartition des lotissements domaniaux (pour récompenser quelques membres de la résistance a eu de l'effet sur la mobilité de la population), l'intégration de plusieurs personnes dans les administrations et différents services, la nomination des anciens leaders à la tête de l'administration locale, la crise de plus en plus profonde, des campagnes et la paupérisation des paysans.

En dix ans, la population de Berkane a presque doublé et la ville subit le poids de l'influence. Les travaux de mise en valeur de la plaine des Triffa, suite aux barrages Mohammed V et Machraâ Hammadi, ont produit une extension des superficies irriguées et ont donné une nouvel élan à l'exode rural. La concentration des fonctions d'éducation et des services (eau potable, électricité, postes...) et le développement de l'agro-industrie ont subordonné l'espace rural à l'espace urbain.

Berkane et sa zone transfèrent des flux migrants vers l'étranger et attirent en même temps une main d'œuvre considérable de l'intérieur du Maroc, comme elles sont également confrontées à des migrations saisonnières et occasionnelles, dont une bonne partie devient définitive. Ce qui explique la grande mobilité géographique.

Mais il faut noter tout de même que le déplacement des hommes et des femmes vers la ville n'implique pas une transformation totale de la population rurale, d'où la difficulté des ruraux de s'adapter à l'urbain.

Pour clore cet aperçu global sur l'histoire, la géographie et les faits sociaux de la société locale, on constate que des éléments apparaissent, dont principalement l'aspiration des populations à la modernité.
Pour plus d'info et contacts directes sur la ville de Berkane voir la page facebook dédié à cette belle ville de l'oriental: 

La clémentine de Berkane:


05/08/2010

Maroc: code de la route

Au maroc les causes des accidents sont principalement les infrastructures: très mauvaises signalisation, mauvaise gestion des chaussées par les communes, nids de poule, regards non couverts, panneaux de signalisations orientés dans le mauvais sens, feux de signalisation cachés par les arbres, ... et la liste est assez longue.


Code de la route
Ghellab tente de déminer le terrain
· Le ministre multiplie des réunions de coordination
· Les lobbys redonnent de la voix
· La Fédération du transport prêche le réalisme au gouvernement

Dans moins de deux mois (le 1er octobre), le nouveau Code de la circulation entrera en application. Sauf miracle, cette réforme à laquelle se sont opposés avec virulence des lobbys (chauffeurs de taxis, petits transporteurs exerçant dans l’informel, etc.) ne suffira pas pour infléchir la courbe des accidents. Selon les statistiques des services de sécurité, 22 personnes ont trouvé la mort sur la route dans la semaine du 19 au 25 juillet. L’une des explications récurrentes de l’hécatombe sur les routes tient au peu de considération accordée au code de la route. 
Le texte qui entrera en vigueur début octobre durcit les sanctions, mais introduit surtout un paquet de réformes simultanément: le permis de conduire à points, l’obligation d’avoir une carte professionnelle pour les conducteurs de camions, des cars et des taxis, la visite technique, etc. La proximité de son entrée en application est une période à haut risque.
Pour contenir les lobbys qui ont déjà démontré par le passé leur capacité de nuisance, le ministre de l’Equipement et du Transport mobilise les instances concernées par la mise en œuvre du code de la route. La dernière réunion s’est tenue jeudi dernier et la prochaine est prévue en septembre pour une dernière revue des préparatifs. 
A la Fédération du transport-CGEM, le président conseille de la prudence au gouvernement. «C’est se mentir que de croire que toutes les dispositions du code seront appliquées dès le 1er octobre. La meilleure façon serait d’y aller par palier, suggère Abdelilah Hifdi, président de la Fédération du transport-CGEM. En gros, différer l’application des points où subsistent de grosses divergences «pour approfondir la discussion» notamment le contrôle et le volet social. «Il faut repen-ser le contrôle, tout le monde appréhende l’application du code», ajoute-t-il. Le code de la route n’est pas un texte sacré, il pourra être amendé au fur et à mesure que des dysfonctionnements sont relevés, fait-on remarquer à la Fédération du transport. 
Deux commissions ont été mises en place, celle qui a travaillé sur les dispositions du code et qui a abouti aux résultats attendus et l’autre commission présidée par le ministre de l’Emploi qui devait travailler sur le volet social, mais dont les travaux ne sont pas avancés. « Je propose que tout le volet contrôle soit coordonné et harmonisé par le ministère du Transport. La formation doit aussi être dispensée par le même ministère», ajoute Hifdi.
Au cabinet du ministère de l’Equipement et du Transport, l’on a une toute autre analyse : «les requêtes des transporteurs ont été prises en compte. Il reste à présent à recenser les chauffeurs et à préparer leur dossier pour ce qui concerne le volet social». Le comité de coordination réuni jeudi dernier a constaté l’avancement à 96% de l’élaboration de dispositifs d’application de la loi (29 procédures transverses et 39 procédures particulières) et à plus de 80% de production des textes d’application (11 décrets et 30 arrêtés). Ces textes traitent de plusieurs questions sensibles: carte professionnelle, formation, durées de conduite et de repos obligatoires pour les conducteurs de transport publics de personnes et de marchandises, etc. Un système de gestion des infractions et des solutions définies pour l’adaptation des systèmes d’information des administrations est actuellement en cours de mise en place et qui va permettre de gérer le cycle de vie des infractions. 
En cours aussi, un programme de mise à niveau de l’infrastructure routière pour 168 millions de dirhams pour la signalisation. Ce dernier vise à définir un standard permettant d’uniformiser les interventions de mise à niveau du réseau routier. 
Les «syndicats» de transport (il y en a tellement que l’on ne sait pas qui représente qui) ont déjà prévenu: le gouvernement doit honorer ses engagements sur plusieurs points capitaux à leurs yeux. Pêle-mêle, ils citent la pose des flasheurs automatiques, la mise en place d’une meilleure signalisation, la création d’une carte professionnelle, la couverture sociale (déclaration à la sécurité sociale), le lancement d’une campagne de sensibilisation,… La seule avancée qu’ils reconnaissent concerne l’amélioration des infrastructures routières.

J. K.

03/08/2010

Israël-Liban: Deux soldats libanais tués à la frontière

Deux soldats libanais ont été tués et cinq autres ont été blessés mardi dans une attaque israélienne perpétrée contre un poste de l'armée près du village d'Adaïsseh, au Sud-Liban, selon des témoins et des sources proches des services de sécurité cités par l'agence de presse Reuters. Selon la même source, un hélicoptère israélien aurait tiré dans la matinée deux missiles sur un poste de l'armée libanaise près d'Aïdasseh, détruisant un véhicule de transport de troupes.

source: lejdd.fr