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26/11/2010

Le Roi du Maroc nomme plusieurs walis et gouverneurs

Rabat- SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a reçu, vendredi au Palais royal à Rabat, plusieurs walis et gouverneurs que le Souverain a nommés à l'administration territoriale et centrale du ministère de l'Intérieur

Il s'agit de MM.
Administration territoriale.

- Ahmed El Moussaoui, wali de la région El Gharb-Chrarda-Bni Hssen, gouverneur de la province de Kenitra.

- Khalil Dkhil, wali de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia el Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune.

- Mohamed Jelmouss, wali de la région de Doukkala-Abda, gouverneur de la province de Safi.

- Abdellah Amimi, wali de la région Guelmim-Smara, gouverneur de la province de Guelmim.

- Mohamed Yaakoubi, wali de la wilaya de Tetouan et gouverneur de la province de Tetouan.

- Mohamed Amghouz, Gouverneur de la province d'Errachidia.

- Amal Benboubker, gouverneur de la préfecture d'Arrondissments Ain-Sbaa-Hay Mohammadi.

- Mohamed Moudden Al Alami, Gouverneur de la province de Moulay Yaakoub .

- Mohamed Najem Abhay, gouverneur de la province de Tarfaya.

- M'hammed Kerdouh, gouverneur de la préfecture d'Arrondissements Hay Hassani.

- Maâti Ouddades, gouverneur de la préfecture de Inezgane Ait Melloul.

- Abderrahmane Ben Ali, gouverneur de la province Chtouka Ait Baha.

- Mouaâd el Jamai, gouverneur de la province d'El Jadida.

- Mustpaha el Khadri, gouverneur de la préfecture d'arrondissements Ben Msick.

- Mohamed Ali Habouha, gouverneur d'arrondissements Sidi Bernoussi.

- Larbi Touijer, gouverneur de la province de Boujdour.

- Abdelkbir Tahoun, gouverneur de la province de Tata.

- Salah Benito, gouverneur de la province de Figuig.

- Abdenbi Jouada, gouverneur de la province de Boulemane.

- Hassan Fatih, gouverneur de la province de Khémisset.

- Bouchaib Rmil, gouverneur de la province de Mediouna.

- Youness el Kassemi, gouverneur de la préfecture de Skhirat-Temara.

- Chakib Bourkia, gouverneur de la province de Sidi Kacem.

- Abdelmajid El Hankari, gouverneur de la préfecture de Mdiq-Fnideq.

- Lahbil El Khatib, gouverneur de la province de Nouaceur.

- Abdelmajid El Allali, gouverneur de la province de Benslimane.

- Ahmed El Ouazzani Thami, gouverneur chargé du secrétariat général à la Wilaya du Grand Casablanca.

- Najib El Kerrani, gouverneur chargé des affaires générales à la wilaya du Grand Casablanca.

- Mohamed Rekraka, gouverneur attaché auprès de la wilaya de Rabat-Salé Zemmour Zaer.

- Moulay Sliman Alaoui, gouverneur attaché auprès de la wilaya de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer.


Administration Centrale

- Nourredine Benbrahim, Wali directeur des affaires générales au ministère de l'intérieur.

- Hassan Ben Mbarek, wali directeur des Walis au ministère de l'intérieur.

- Khalid Zerouali, Wali, directeur de l'immigration et de la surveillance des frontières au Ministère de l'intérieur.

- Abdelghani Kezzar, wali, directeur des finances locales au ministère de l'intérieur.

- Mohamed El Ibrahimi, wali attaché à l'administration centrale au ministère de l'intérieur.

- Abdellatif Benchrifa, wali attaché à l'administration centrale au ministère de l'intérieur.

- Idriss El Khazzani, wali attaché à l'administration centrale au ministère de l'Intérieur.

- Idriss Jouahri, wali attaché à l'administration centrale au ministère de l'intérieur.

- Abdelkrim Bezzaa, wali attaché à l'administration centrale au ministère de l'intérieur.

- Mustapha Alami, gouverneur, directeur de la coopération internationale au ministère de l'intérieur.

- Hicham Smahi, gouverneur, directeur des affaires administratives au ministère de l'intérieur.

- Hassan Belhadfa, gouverneur, directeur des affaires rurales au ministère de l'intérieur.

- Abdelouahed Ourziq, gouverneur, directeur des affaires juridiques et de la coopération au ministère de l'intérieur.

- Abdellatif Cheddali, gouverneur directeur des équipements et de la planification au ministère de l'intérieur.

- AbdelhaK El Harrak, gouverneur directeur des systèmes informatiques et de la communication au ministère de l'intérieur.

- Mme Najat Zerrouk, gouverneur, directeur de la qualification des cadres administratifs et techniques au ministère de l'intérieur.

- Abdelhak Haoudi, gouverneur attaché à l'administration centrale au ministère de l'intérieur.

- Abderrahim Bendraoui, gouverneur attaché à l'administration centrale au ministère de l'intérieur.

- Mohamed Fettah, gouverneur attaché à l'administration centrale au ministère de l'intérieur.

- Abderrahmane Zidouh, gouverneur attaché à l'administration centrale au ministère de l'intérieur.

- Idriss Ait M'barek, gouverneur attaché à l'administration centrale au ministère de l'intérieur.

- Hakim Jilali, gouverneur attaché à l'administration centrale au ministère de l'intérieur.

- Ali El Mezliqi, gouverneur attaché à l'administration centrale au ministère de l'intérieur.

- Omar Dabda , gouverneur attaché à l'administration centrale au ministère de l'intérieur.

- Khalid El Yaakoubi, directeur de coordination des affaires économiques.



Cette audience s'est déroulée en présence du ministre de l'intérieur, M. Taib Cherqaoui, du secrétaire d'état auprès du ministre de l'Intérieur, M. Saad Hassar et du Chambellan de SM le Roi, M. Brahim Frej.

A cette occasion, les walis et gouverneurs nouvellement nommés ont prêté serment devant SM le Roi.
source: map

Résolution du Parlement européen du 25 novembre 2010 sur la situation au Sahara occidental


Suite aux événements de Laayoune dans le sud marocain survenus ce novembre 2010, le parlement européen vient d'adopter une résolution dont le texte intégral est le suivant:
  
Le Parlement européen,

– vu les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies sur le Sahara occidental,

– vu la résolution 1920 (2010) du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a prorogé le mandat actuel de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO),

– vu les derniers rapports du secrétaire général des Nations unies au Conseil de sécurité, en date du 14 avril 2008, du 13 avril 2009 et du 6 avril 2010, sur la situation au Sahara occidental,

– vu le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par le Maroc le 3 mai 1979,

– vu l'accord euro-méditerranéen établissant une association entre l'Union européenne et ses États membres, d'une part, et le Royaume du Maroc, d'autre part, et notamment son article 2,

– vu la déclaration de l'Union européenne du 7 décembre 2009 sur la 8e session du Conseil d'association UE-Maroc et la déclaration conjointe du 1er sommet UE-Maroc qui s'est tenu le 7 mars 2010,

– vu, en particulier, les conclusions tirées des visites effectuées en septembre 2006 et janvier 2009 par la délégation ad hoc du Parlement pour le Sahara occidental, qui demandaient la prorogation du mandat de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental (MINURSO), sous réserve de l'accord de toutes les parties concernées, afin de la charger de surveiller le respect des droits de l'homme au Sahara occidental, et qui demandaient également à la Commission, le cas échéant, par l'intermédiaire de sa délégation à Rabat, de suivre la situation des droits de l'homme au Sahara occidental et d'envoyer régulièrement des missions sur place,

– vu ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, en particulier celle du 27 octobre 2005(1) ,

– vu la déclaration de Catherine Ashton, haute représentante de l'Union européenne, sur le Sahara occidental, en date du 10 novembre 2010,

– vu les déclarations du Conseil et de la Commission du 24 novembre 2010 sur la situation au Sahara occidental,

– vu l'article 110, paragraphe 4, de son règlement,

A. considérant que plusieurs milliers de Sahraouis ont quitté leurs villes et installé des tentes dans la banlieue de Laâyoune, édifiant le camp de Gdim Izik pour protester pacifiquement contre leur situation sociale, politique et économique et contre leurs conditions de vie,

B. considérant qu'après plusieurs semaines, leur nombre s'est élevé à quelque 15 000 personnes, selon les observateurs des Nations unies; considérant que le dialogue a été établi avec les autorités,

C. considérant que, dimanche 24 octobre, Nayem El-Garhi, un adolescent sahraoui de 14 ans, a été tué, et cinq autres ont été blessés par les forces militaires marocaines alors qu'ils essayaient de gagner le camp situé dans la banlieue de Lâayoune,

D. considérant que, le 8 novembre 2010, un nombre encore inconnu de personnes, y compris des officiers de police et des agents de sécurité, ont été tuées au cours d'une intervention menée par les forces de sécurité marocaines en vue de démanteler le camp de protestation de Gdim Izik; considérant qu'il est également fait état d'un nombre important de blessés civils du fait que les forces de sécurité ont fait usage de gaz lacrymogènes et de matraques pour faire évacuer le camp,

E. considérant que ces incidents se sont produits le jour de l'ouverture, à New York, du troisième cycle de pourparlers officieux sur le statut du Sahara occidental, auxquels participent le Maroc et le Front Polisario, ainsi que l'Algérie et la Mauritanie, en qualité de pays observateurs,

F. considérant que les journalistes, les députés des parlements nationaux et régionaux de l'Union européenne et les députés au Parlement européen se sont vu interdire l'accès à la ville de Laâyoune et au camp de Gdim Izik, et que certains d'entre eux ont même été expulsés de Laâyoune,

G. considérant que le citoyen espagnol Babi Hamday Buyema est mort de façon violente dans des circonstances qui n'ont pas encore été établies,

H. considérant qu'après plus de 30 années, le processus de décolonisation du Sahara occidental demeure inachevé,

I. considérant que l'Union européenne demeure préoccupée par le conflit sévissant au Sahara occidental et par ses conséquences et implications pour la région, y compris la situation des droits de l'homme au Sahara occidental, et qu'elle soutient pleinement les efforts du secrétaire général des Nations unies et de son envoyé spécial pour trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, ainsi que le prévoient les résolutions des Nations unies,

J. considérant que plusieurs rapports ont montré que les ressources naturelles du Sahara occidental étaient exploitées sans qu'il y ait de retombées pour la population locale,

1. exprime sa profonde préoccupation face à la nette détérioration de la situation au Sahara occidental et condamne fermement les violents incidents qui se sont produits dans le camp de Gdim Izik lors de son démantèlement, ainsi que dans la ville de Laâyoune;

2. appelle toutes les parties à garder leur calme et à s'abstenir de toute nouvelle violence;

3. déplore la perte de vies humaines et manifeste sa solidarité avec les familles des personnes décédées, blessées et disparues;

4. prend acte de la mise en place, par le parlement marocain, d'une commission d'enquête chargée d'étudier les faits qui ont mené à l'intervention des autorités marocaines, mais considère que les Nations unies constitueraient l'organisation la plus à même de mener une enquête internationale indépendante en vue de clarifier les événements, les décès et les disparitions;

5. regrette les atteintes à la liberté de la presse et de l'information auxquelles ont été exposés de nombreux journalistes européens, et demande au Royaume du Maroc d'autoriser la presse, les observateurs indépendants et les organisations humanitaires à accéder librement au Sahara occidental et à y circuler en toute liberté; déplore l'interdiction d'accès au Sahara occidental imposée par les autorités marocaines pour les députés, les journalistes, les médias et les observateurs indépendants;

6. insiste sur la nécessité d'inviter les organes des Nations unies à proposer l'instauration d'un mécanisme de surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental;

7. se félicite de la reprise des réunions informelles entre le Maroc et le Front Polisario, sous les auspices de l'envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies, même dans un contexte aussi tendu, et invite les acteurs régionaux à jouer un rôle constructif;

8. rappelle son soutien à la reprise des pourparlers officieux entre les parties au conflit en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui soit conforme aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies;

9. invite la Commission à veiller à ce que toute l'aide humanitaire nécessaire, moyennant une augmentation du financement, soit accordée aux réfugiés sahraouis vivant dans la région de Tindouf, dont le nombre oscille, selon les estimations, entre 90 000 et 165 000, afin de les aider à satisfaire leurs besoins essentiels en termes de nourriture, d'eau, de logement et de soins médicaux, et d'améliorer leurs conditions de vie;

10. exprime sa préoccupation face à la détention et aux allégations de harcèlement des défenseurs sahraouis des droits de l'homme sur le territoire du Sahara occidental; demande que les défenseurs des droits de l'homme emprisonnés sur ledit territoire ou au Maroc soient traités dans le respect des normes internationales et qu'ils soient jugés rapidement et de façon juste;

11. demande à l'Union européenne d'exiger du Royaume du Maroc qu'il se conforme au droit international en ce qui concerne l'exploitation des ressources naturelles au Sahara occidental;

12. charge son Président de transmettre la présente résolution au Conseil, à la Commission et à la haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, au secrétaire général des Nations unies, au secrétaire général de l'Union africaine, à la délégation du Parlement européen pour les relations avec les pays du Maghreb, au bureau de l'Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne, au gouvernement et au parlement du Maroc, au Front Polisario, ainsi qu'aux parlements et aux gouvernements de l'Algérie et de la Mauritanie.

Le sahara occidental est sans doute marocain et appartient au Maroc, mais le sahara appartient au premier degré à ses indigènes.
Le parlement européen condamne le maroc sur deux points très important que le gouvernement marocain doit absolument prendre en considération et travailler pour éviter des surprises. Ces deux points sont:
- Les droits de l'homme
- Les ressources naturelles du Sahara Occidental ( ou sahara marocain ).

Commentaires et point de vue sur ces deux points:
Le gouvernement marocain n'a d'autres choix que respecter les droits de l'homme dans le sahara et dans tout le sud marocain.
L'état marocain même si il a développé le sahara occidental, même si il a investit dans le sahara marocain, il lui reste beaucoup à faire. Il doit investir plus, il doit exploiter les ressources naturelles du sahara pour servir le bien être de la population saharaouie, il doit lutter contre le chômage des jeunes du sud marocain, il doit créer des nouvelles localités, il doit développer les localités existantes, ils doit créer des grands projets d'infrastructures pour le compte de la population indigène: des autoroutes, des universités, des grandes entreprises, des ports et aéroports modernes, des vols aériens entre les villes du sud et les villes du centre du pays à des prix défiants toute concurrences c'est à dire à des prix à la porté de tous les saharaouis. 

25/11/2010

خالد الناصري يرد على افتتاحية أحمد بنشمسي


رسالة مفتوحة إلى أحمد بنشمسي
"لقد تجاوزتم حد الخزي ما كان لكم أن تتجاوزوه. أنتم الذين سمحتم لأنفسكم باحتكار دور ملقني الدروس. لقد دأبتم على لباس جبة المحلل الجسور، القادر على النيل من الاختيارات الأساسية لبلاده، مستغلا إلى أقصى حد ، مجال الحرية الذي امتلكته هذه البلاد وقواها الحية بعد أن قدمت من أجله ثمنا غاليا، تسكبون على هذا البلد كل اسبوع سيلا من الحماقات ظلت دون رد. ولا تحدوني نفس الهواجس، وواجبي كوطني يفرض علي أن أقول لك ، السيد بنشمسي، عليك أن تخجل من نفسك!!
تتجاوز السب الدنئ الذي وجهتم لوكالة المغرب العربي للأنباء الذي "لم يصدقه أحد لأننا تعودنا مثل هذه الأكاذيب الساخرة المتعلقة بتوجيهات رسمية لا تقل دناءة" - وبدون شك هناك وكالات أخرى تلائم ذوقك..!
إننا نعيش، بكل تأكيد، في مجال إعلامي متفسخ، حيث أصبح السب شكلا من اشكال التعبير السياسي، والقذف وسيلة للصراع والفضاضة تجاه الوطن، وأصبح أي رأي سياسي مشابها لأي رأي آخر!
تؤكدون بدون أدنى خجل أن البوليساريو حقق انتصارا في معركة التواصل، بوسائل بسيطة مقارنة بوسائلنا..! هذه قمة الاهانة وبكلمات قليلة أطلقتم كل هذه الفضاضة. ويجب الاعتراف بأنه لا تعوزكم المهارة لذلك. وأجدني غاضبا أمام موقف فاضح على الاقل لثلاثة أسباب:
1-البوليساريو، وخلافا لتأكيدكم المزعوم، لم يحقق الانتصار في معركته الإعلامية ضد المغرب «لأنه باستثناء الدولة والصحافة الجزائرية والصحافة (وليس الدولة) الاسبانية، التي تقود حربا لا أخلاقية ضد المغرب، تعامل باقي العالم عموما مع بلادنا برزانة. فالتحركات المعادية للمغرب الملاحظة على مستوى بعض الدول والمنظمات غير الحكومية لا تتجاوز البيانات المبدئية المكرورة ليس لها أي أثر دولي ملموس.
2-خلافا لتصوركم البئيس، فإن البوليساريو لا يستعمل وسائل ضعيفة (تعبير كاذب تريدون من خلاله إهانة بلدكم) ، إنه بكل بساطة يستعمل آلة الدعاية الدبلوماسية والإعلامية للجزائر، والآلة القوية للصحافة الاسبانية بكل اتجاهاتها. واذا كان ذلك يعني لكم وسائل ضعيفة، فإنه سيكون عليك تفسير المعنى الذي تطلقونه على الكلمات.
3-خلافا لما تزعمون بتحميل فشل - غير موجود - القضية المغربية لوكالة المغرب العربي للانباء، فمن واجبي أن أسألك السيد احمد رضا بنشمسي، مدير نشر مجلة أسبوعية تشتغل: ماذا فعلتم أنتم لتعويض نقائص وكالة رسمية أكثر من اللازم في تصوركم؟ أنتم الخبير المحنك في استراتيجيات التواصل، أنتم الذين تقدمون معرفتكم الغالية، أنتم الذين لا يرون في التواصل الرسمي سوى ركام من الغباء، ماذا فعلتم ولو مرة واحدة في الأسبوع لتقديم دعمكم لقضية تعتقدون أنها تدار بشكل سيء؟
فهل بافتتاحيات مثل افتتاحيتكم لهذا الأسبوع حيث كل المديح لخصوم المغرب الذين يقودون حربا شرسة ضدنا؟ هؤلاء يصطفون في خط المعركة دون خجل، وضد بلادك. ولكن ربما يتعلق الأمر هنا بخطاب وطني أكثر من اللازم لا يتلاءم مع الخط التحريري ل «تيل كيل»، المجلة التي تضاهي كل الخطابات المتعارف عليها!
لا ، السيد بنشمسي، من خلال مواقفكم المستفزة، وتصريحاتكم الكاذبة، من خلال معارككم المشبوهة فإنكم لا تحيطون نفسكم بالعبث فحسب، بل بالخزي والعار. إن الحرب التي تتحدثون عنها هي حرب وسائل الإعلام، هذه الحرب التي انسحبت منها.
إن التزاماتي المهنية تفرض علي أن أقرأ لكم كل أسبوع، إنه الجانب السيء في مهنة الوزير".
*وزير الاتصال الناطق الرسمي باسم الحكومة، عضو المكتب السياسي لحزب التقدم والاشتراكية

source: http://www.hespress.com/?browser=view&EgyxpID=25267

24/11/2010

wwe: John Cena farewell

Who want a legendary superstar like John Cena to be fired from WWE unfairly and unfaithly ?
anyone except a the nexus band whitch the members couldn't compete alones.



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Farewell, John?

By: Greg Adkins
November 21, 2010

MIAMI – “A little integrity is better than any career.” – Ralph Waldo Emerson

For John Cena, that sentiment may prove to be his undoing. Despite the threat of termination, Cena, acting as special guest referee, refused to compromise his integrity in order to keep his job. Instead, he called the WWE Title Match straight down the middle, allowing champion Randy Orton to retain – and possibly ending his own career in the process. (PHOTOS)

For weeks, Wade Barrett, leader of The Nexus, had threatened Cena, reminding the group’s reluctant warrior that if he were to lose to The Viper, Cena would be terminated from WWE. The Legendary star, however, refused to forfeit his principles. In fact, so determined was Cena that he rejected an offer before the bout fromR-Truth, who had volunteered to hobble Orton.

Once the match got underway, though, the Englishman appeared to hold his own against The Viper, despite the fact that The Nexus was banned from ringside. As frustration and fatigue crept in, however, Barrett focused his fury on Cena. When the Englishman shoved the special guest referee, Cena shoved back. Orton recognized the opportunity and quickly leveled the Nexus leader with an RKO. Although Cena appeared hesitant, fully aware of the consequences, he nonetheless remained true to his word, counting to three and raising Orton’s hand in victory.

In the wake of his win, the WWE Champion took a rare moment to acknowledge the selfless act of his longtime rival. As one man’s career continues to flourish, the other man’s may well be drawing to a close. And though Cena may no longer be a Superstar, he will always be a champion in the hearts of the WWE Universe.

18/11/2010

Les parlementaires des provinces du sud maroc, les événements de laayoune et l'Algérie


Laâyoune, 13/11/10- Les parlementaires et élus de la région du Sahara ont adressé des lettres au président de la République français

Laâyoune, 13/11/10- Les parlementaires et élus de la région du Sahara ont adressé des lettres au président de la République française, au président du gouvernement espagnol, au Secrétaire général de l'ONU et au président du Parlement européen pour les mettre au fait des péripéties concernant les actes de vandalisme à Laâyoune et de leur présenter les données objectives en rapport avec le campement de Gdeim Izik, ainsi que les efforts entrepris par les pouvoirs publics pour répondre aux revendications des populations

Réunis ce samedi à Laâyoune, ces parlementaires ont souligné, dans une lettre au Président de la République française, M. Nicolas Sarkozy, que l'Algérie et le polisario ont mis à profit ces actes de vandalisme pour déclencher une campagne de désinformation et de dénigrement contre le Maroc et contre ses acquis dans le domaine des droits de l'homme.

"L'Algérie ne s'est pas contentée de cette campagne calomnieuse contre un pays frère et ami, dont la Charte des Nations-Unies lui interdit toute ingérence dans ses affaires intérieures, mais elle a soutenu les actes de vandalisme commis par un groupe d'individus, qui ont reçu une instruction militaire avérée", ajoutent les signataires.

Les conséquences de ces actes se reflètent à travers l'ampleur des dégâts que les fauteurs de troubles ont occasionnés aux biens publics et privés, qui ont été incendiés, leur blocage des routes et le pillage des banques.

Pis encore, ils ont recouru à l'assassinat sauvage, qui rappelle les méthodes des mouvements takféristes et djihadistes, d'éléments des forces de l'ordre et de la protection civile, qui voulaient accéder pacifiquement au camp et qui ont été attaqués au moyen de bombonnes de gaz, de cocktails molotov et d'armes blanches de tous calibres.

"Nous, représentants et élus des trois régions des provinces du Sud du Royaume du Maroc, nous nous adressons à Votre Excellence, depuis Laâyoune, pour vous informer de la réalité de la situation dans cette région, loin de la propagande pernicieuse qui a toujours eu pour objectif de discréditer le projet marocain d'édification d'une société démocratique, de modernisation politique et de cohabitation culturelle, linguistique et identitaire", ajoute la lettre.

Dans leur lettre au chef du gouvernement espagnol, les parlementaires et élus des provinces du Sud, ont demandé à M. José Luis Zapatero d'½uvrer à désamorcer la tension que certains milieux entretiennent et de soutenir la proposition marocaine d'autonomie pour la région du Sahara, en tant que proposition sérieuse et unique mise sur la table des négociations.

Les signataires enregistrent, avec consternation, les positions préjudiciables au Maroc exprimées par une frange de la classe politique espagnole et une patrie non négligeable de son opinion publique, ajoutant que ces milieux sont sous l'emprise de lobbies opposés à l'intégrité territoriale du Maroc et qui ont été amenés à exprimer des opinions fondées, hélas, sur une intention inavouée de leurrer l'opinion publique nationale espagnole et européenne, dénotant ainsi un acharnement injustifié dans le but de brouiller le rapprochement positif des points de vues de nos deux pays concernant nombre de questions et la sagesse et la pondération qui ont marqué la gestion des dossiers en suspens.

Les signataires ont exprimé leur étonnement des comptes-rendus de la presse espagnole et des exigences formulées par certains politiques espagnols, y compris ce qui a été attribué à la ministre espagnole des affaires étrangères quant à sa volonté de convoquer une réunion du conseil de sécurité, pour l'examen de la situation dans la ville de Laâyoune.

Ils ont déploré que ces derniers ne soient pas au fait de la réalité de ce qui s'est passé dans le camp de Gdeim Izik, depuis la mi-octobre dernier, et insisté sur la nécessité d'avoir présent à l'esprit les relations de voisinage et de géographie qui lient le Maroc et l'Espagne, les intérêts économiques réciproques et la volonté de nos deux peuples de cohabiter dans un espace méditerranéen attaché aux vertus du dialogue des civilisations et des cultures.
Dans leur lettre au Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki Moon, ces parlementaires ont souligné que le camp de Gdeim Izik qui a été dressé à l'est de la ville de Laâyoune pour exprimer des revendications légitimes à caractère strictement social et économique, a connu un tournant dangereux suite à son infiltration par le polisario et les services de renseignements algériens et leur manipulation d'éléments suspects poursuivis en justice pour des affaires pénales et qui ont pris le campement en otage et y ont imposé un agenda sans rapport avec ses habitants.

Ces éléments suspects poursuivis pénalement ont commis des actes réprimés par la loi en empêchant les populations de quitter le camp ou de démonter les tentes ou de rejoindre les centres d'enregistrement pour bénéficier des offres des pouvoirs publics.

Ils ont de même répandu un climat de terreur vis-à-vis des personnes âgées, des femmes et des enfants, et réprimé toutes les tentatives et appels visant à mettre fin à la situation dans le campement, dès lors que les revendications des protestataires ont été satisfaites.

Cette situation, le polisario et derrière lui l'Algérie, ont essayé de vous la présenter sous une autre image, celle de la victime d'atteinte aux droits et aux libertés, ce qui relève d'allégations qui ne résistent pas devant les faits avérés et les données objectives que l'on ne saurait occulter.

Ces parlementaires se sont interrogés comment une partie peut-elle, à la veille de l'amorce des négociations, créer un climat tendu pour chahuter ce processus et prétendre, en même temps, qu'elle est sérieuse dans les négociations '

Et de poursuivre comment l'Algérie peut-elle faire acte de présence lors des rounds de négociations en tant qu'observateur, alors qu'elle fait l'apologie d'un point de vue déterminé et donne la preuve de sa partialité et de son parti-pris et prétend n'avoir aucun lien avec le dossier qui est soumis à la communauté internationale '

Dans leur lettre au président du Parlement européen, ces parlementaires soulignent que les institutions européennes, sont convaincues du processus de réformes et de modernisation dans lequel notre pays s'est engagé, et se sont félicitées, à plusieurs reprises, du degré de progrès enregistré tant sur le plan économique et politique que des droits de l'Homme.

Confiantes en le modèle marocain qui prend forme, ces institutions ont soutenu tous les projets présentés dans différents domaines, ce qui a permis à notre pays de hisser sa place au rang de partenaire stratégique pour l'Union européenne.

Ce statut avancé accordé au Maroc a été vu d'un mauvais ½il de la part de certaines parties qui exploitent de manière systématique certains événements isolés ou tentent de les amplifier pour porter atteinte à ce grand acquis diplomatique du Royaume.

A chaque occasion, des voix anachroniques s'élèvent pour réclamer l'annulation de l'accord de pêche ou mettre fin au statut avancé accordé à notre pays. Ce sont ces mêmes voix qui se sont élevées à la suite du démantèlement du camp de Gdeim Izik, faisant état de morts parmi les civils et d'une guerre d'extermination et autres discours fallacieux, que nos médias ont immédiatement démentis en bloc, ajoute la lettre.

L'intervention des forces de l'ordre, pour démanteler ce campement, est intervenue après l'épuisement de tous les moyens possibles pour établir un dialogue constructif et responsable, visant à mettre un terme à une situation anormale et inadmissible.

Au moment où tout le monde a accueilli favorablement les réponses et les propositions des pouvoirs publics pour satisfaire les revendications formulées dans les domaines de l'emploi et du logement, une poignée de personnes recherchées par la police et de repris de justice ont refusé catégoriquement de s'inscrire dans le processus de dialogue engagé et ont recouru à l'escalade en vue de faire perpétuer cette situation par la fermeture et l'interdiction de l'accès et la sortie du campement.

Ils ont exploité la situation des enfants, des femmes et des vieillards, faisant régner un climat de terreur physique et psychique, ajoutent les signataires. Source: MAP

17/11/2010

Aïd El Kebir: Jour J-1 L’embarras du choix

Cette année, l’Aïd sera célébrée le mercredi 17 novembre au Maroc et dans d’autres pays musulmans. A 24 heures de la fête, nous avons fait une tournée dans des points de vente de haouli de Casablanca. L’effervescence est palpable même si certains consommateurs n’ont toujours pas fait leur choix. Reportage. À quelques heures de la célébration de l’Aïd El Kebir, moment où la consommation de viande augmente sensiblement, l’effervescence monte. Haouli, charbon, épices, fourneaux, rémouleurs… Le pays est en fête et cela se voit et se sent à des kilomètres à la ronde.

De Chiadma à Dar el Beida

Au quartier Hay Hassani, tous les 100m on retrouve un site de vente de moutons. Chaque année, Saïd, éleveur de profession, quitte son Chiadma natal pour écouler à Casablanca son bétail tout droit importé de cette petite localité.Ce travail, il le fait depuis plus de 20 ans et selon lui, il ne sait faire “que ça”. À 48 heures de la fête, les clients étaient encore hésitants, venant surtout pour tâter le terrain. “Depuis cinq jours que j’ai installé mes bêtes, il n’y a pas grand monde qui achète. Les clients regardent et marchandent beaucoup plus que l’an dernier et pourtant, j’ai revu mes prix à la baisse; chez moi, les moutons varient entre 2.300 et 2.800 DH”, confie Saïd. À quelques pas de Saïd, c’est Mokhtar, originaire de Sidi Mokhtar, dans la province de Chichaoua qui officie. Contrairement à Saïd qui vend à même la chaussée, Mokhtar loue le même garage depuis des années, dix jours avant l’Aïd. À 100 ou 200 DH près, les prix sont les mêmes et pas grand monde qui se bouscule au “portail”.

Beldi oulla Sardi

Hay Hassani toujours, notre ronde nous emmène cette fois-ci, dans un site agréé par l’État. Il s’agit de l’un des quatre points de vente installés par la chaîne de distribution Marjane. Notons que Metro également a adopté ce système de vente. La différence avec les autres sites dits “traditionnels”? C’est qu’ici, “la viande est vendue au kilo (ndlr: 46 ou 42 DH le kilo selon que le mouton soit Sardi ou Beldi) alors qu’à l’extérieur, on marchande par tête de mouton”, explique Mohamed Rizq, responsable du site d’opération Marjane de Hay Hassani. “L’autre différence, c’est que nous sommes en mesure de garantir aux consommateurs, une bonne qualité de viande parce nous avons un engagement avec les mêmes fournisseurs tout au long de l’année ce qui nous permet d’avoir une traçabilité de l’animal, de sa naissance à sa mise sur le marché en passant par son élevage”.Mohamed Rizq, responsable du site d’opération Marjane de Hay Hassani.

D’ailleurs, Saoud un père de famille que nous avons rencontré sur place, nous confie que c’est dans ce genre de site qu’il a toujours préféré acheter sa viande. “Je ne suis pas un fin connaisseur dans ce domaine alors, j’achète toujours sur les sites de Marjane car ici, cela me revient moins cher dans la mesure où la viande est vendue au kilo et comme cela, je ne risque pas de me faire arnaquer”, soutient-il.Saoud qui avoue d’ailleurs ne pas consommer de viande de mouton; s’il l’achète, “c’est pour faire plaisir à ses enfants”, lâche t-il.Par contre, Oum Douâa une mère de famille que nous avons interceptée au marché de Sidi Abderrahmane, tient à ses souks traditionnels. “Je ne prends jamais ceux de Marjane ou de Métro. Pour moi, l’Aïd est une fête traditionnelle et je perpétue les traditions de mes parents que je vais moi-même transmettre à mes enfants. Je viens, je regarde et lorsqu’une bête me plaît, je commence à marchander. C’est là tout le charme de cette fête”, clame t-elle.

Une fête charmante certes mais à quel prix pour les poches, la santé et l’environnement!

Voici en encadré, quelques recommandations annuelles, de l’Association marocaine de protection et d’orientation du consommateur.

Préserver votre environnement

La fête de l’Aïd-El-Kébir a la particularité de générer des déchets provenant du contenu stomacal des ovins, des parties non consommables du mouton, de l’échaudage de la tête, des pattes et de la peau. Pour éviter des “catastrophes”, il est nécessaire de: Encadrer les “échaudeurs” d’un jour qui s’installent dans les rues en exigeant d’eux le nettoyage sur place de l’espace public occupé. Préférer les fours et hammams qui ont l’habitude de procéder à cette opération. Mettre le contenu stomacal dans des sachets de plastique avant de l’enfermer dans les poubelles. Si vous gardez la peau du mouton salez-la et exposez-la au soleil.Reste que la meilleure façon de faire est d’égorger son mouton dans un abattoir.

Conserver votre viande

Laisser la carcasse suspendue dans un endroit protégé jusqu’au lendemain, pour que la phase de maturation des viandes s’installe, et commencer la découpe à l’aide d’un matériel propre et bien désinfecté.Les morceaux doivent être conditionnés dans des films en plastique alimentaire ou dans du papier aluminium.Congeler dans le congélateur domestique pour une conservation moyenne d’un mois (congélateur à une étoile), six mois pour un congélateur de deux étoiles et une année pour les trois étoiles (température à -18°C).Les techniques traditionnelles de conservation (guedide, khlii, mrozia, etc.) nécessitent des règles élémentaires d’hygiène et des techniques prouvées de préparation.

www.ampoc.net

Ana Lopes et Reda Samie

source: http://www.aufaitmaroc.com/maroc/societe/2010/11/14/lembarras-du-choix

09/11/2010

Sahara: Les chioukhs des tribus sahraouies accusent le pouvoir algérien




Le pouvoir algérien est mis à l’index par les chioukhs et notables sahraouis à Laâyoune. Le chef-lieu du Sahara marocain a été mis lundi à feu et à sang par une horde déchainée de fauteurs de troubles qui ont profité de la retenue des forces de l’ordre marocaines, pour mettre à exécution avec barbarie, leurs actes de vandalisme et de déprédation.
«L'Algérie est un voisin dangereux qui soutient les séparatistes et nous veut du mal», a soutenu sur un ton coléreux, Mohamed Fadel Hasana, un des chioukhs de la tribu de Cheikh Maa Al Ainaine. Il a dénoncé avec force, à l’instar des chioukhs des autres tribus, les actes de vandalisme, de saccage et de pillage commis par les séparatistes, fauteurs de troubles dans le centre ville de Laâyoune.
Derrière ces actions, affirment les chioukhs dans des déclarations à la presse, se trouvent des opposants de l’intérieur, dont ceux qui s’étaient récemment rendus en Algérie soi-disant pour participer à des conférences de soutien au Polisario. En réalité, soutiennent-ils, ces séparatistes sont allés pour recevoir une formation spécifique des services de renseignement militaire algériens dans le but de revenir au Sahara pour y semer les troubles et la zizanie, à l’heure où se tient la 3ème session des discussions informelles près de New York.L'Algérie, affirme Fadel Hasana, planifie des stratégies qui visent indirectement la stabilité et la quiétude qui caractérisent nos provinces du Sud, et tente de saboter tous les grands projets de développement que connait cette région.
"Nous, chioukhs et notables de la région, rejetons avec force ce qui s'est passé ce (lundi) matin, surtout que l'Etat a promis de répondre aux revendications sociales des personnes qui se trouvaient dans le camp de Gdim Izik", a affirmé de son côté, Oulad Moussa Hasana Al Idrissi, un des Chioukhs de la tribu des Réguibat. Personne, dit-il, n'a le droit de porter atteinte à l'ordre public et à la dignité d'autrui.
S’agissant du campement de Gdim Izik, où trois membres des forces de l’ordre ont été froidement tués à l’arme blanche et 70 autres blessés, dont 4 grièvement, toutes les tentatives visant l'instrumentalisation à des fins politiciennes des revendications sociales des familles installées dans le camp, ont essuyé un cuisant revers, a souligné Abdellah Essalhi, chef de la tribu d'Ait Lahcen.
Certains chioukhs des tribus sahraouis, ont déclaré être bien au courant des manœuvres et des intentions des opposants de l’intérieur et surtout ceux qui sont allés en Algérie à la rencontre des dirigeants du Polisario et des agents du DRS algérien.
Ce sont ces individus en personne qui ont manipulé et monnayé des centaines de jeunes habitants de Laâyoune, pour commettre des actes de vandalisme et empêcher à coup de menaces et d’intimidations, les familles de quitter le camp de Gdim Izik, après la satisfaction de leurs doléances.
Les chioukhs et notables des tribus sahraouies, non seulement de Laâyoune mais également des autres provinces du sud, notamment Smara, se sont dits choqués et sidérés par ces actes destructeurs qui prêtent à la désolation et ont exprimé leur vif regret face aux actes de vandalisme commis par une bande de séparatistes et qui ont fait 5 morts dans les rangs des forces de l’ordre et causé d’importants dégâts matériels aux biens publics et privés. Ils ont affirmé que de tels actes n’ont rien à avoir avec les traditions des sahraouis. Les enquêtes judiciaires ouvertes à la suite de ces sanglants événements apporteront surement plus de lumière sur les véritables commanditaires et instigateurs de ces actes de barbarie.

Les incidents de Laâyoune, résultat d'une "machination machiavélique" de l'Algérie

Paris, 09/11/10- La Fédération internationale pour l'autonomie au Sahara (FIAS) a condamné "fermement" la manipulation des contestations sociales à Laâyoune, pointant du doigt une "machination machiavélique par les services secrets algériens et le polisario"."Ce qui s'est passé (à Laâyoune) est "le résultat direct d'un agenda orchestré par les ennemis de notre unité territoriale dans un contexte caractérisé par la visite de l'émissaire onusien M. Christopher Ross dans la région, d'une part, et de la date des pourparlers informels sur le Sahara, d'autre part", souligne la FIAS dans une lettre adressée au président américain et au Secrétaire général de l'ONU, dont copie est parvenue à la MAP.Pour la Fédération, basée à Paris, "cette attitude freine les efforts de la communauté internationale et constitue une vraie obstruction aux négociations"."Aujourd'hui, estime l'ONG, les pourparlers de New York devraient mettre fin aux thèses séparatistes et référendaires"."D'autant plus, ajoute-elle, la situation tragique et humiliante des Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf doit mettre l'Algérie devant ses responsabilités".La Fédération rappelle, à cet égard, que "l'adhésion des grandes capitales du monde et la communauté internationale à la proposition marocaine d'autonomie est fondée essentiellement sur le caractère réaliste de l'initiative, considérée comme la voie politique unique pour sortir le dossier de son immobilisme"."Néanmoins, les initiatives de déstabilisation de la région démontrent le manquement aux règles de respect et de dialogue", constate-elle, appelant les grandes capitales du monde, notamment Washington, à "prendre position pour déterminer clairement la responsabilité de l'Algérie, et faire pression sur le polisario, opérateur guidé par la machine militaire algérienne".La FIAS interpelle la communauté internationale sur "la répression systématique qui frappe les citoyens séquestrés à Tindouf"."L'humiliation et la torture que subit la population représentent une violation pure et simple des droits de l'Homme", souligne la fédération, appelant la communauté internationale à agir pour dénoncer ces graves violations ainsi que pour "imposer la levée du blocus qui freine le retour des Sahraouis séquestrés" à leur mère patrie, le Maroc. ( map )

07/11/2010

La marche verte

Le texte intégral du discours du Roi du Maroc à l'occasion du 35ème anniversaire de la marche verte.
"Louange à Dieu,.

Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Cher peuple,.

Nous commémorons aujourd'hui le 35e anniversaire de la glorieuse Marche Verte, et Nous sommes fermement déterminé à imprimer une dynamique renouvelée à l'esprit qui y préside. Nous avons engagé à cette fin d'audacieuses initiatives participatives, qui sont autant de Marches durables vouées au développement, à la démocratie et à l'unité.

A cet égard, l'on citera en premier lieu, l'Initiative d'Autonomie, qui vient d'amorcer un tournant décisif, en allant au-delà de l'unanimité nationale et du soutien onusien et international dont elle est l'objet, pour susciter une large adhésion au cÂœur même des camps de Tindouf, où elle anime désormais la flamme des espérances.

Opérant une rupture avec les approches dont l'inapplicabilité a été confirmée par l'ONU, l'Initiative d'Autonomie, a, de fait, mis en route un processus de négociations onusiennes, positif et réaliste.

Autant la position de notre pays s'est distinguée par un souci de clarté, de dialogue et de réalisme, autant les adversaires de notre intégrité territoriale se sont obstinés à fuir leurs responsabilités et à manigancer pour contrarier la dynamique créatrice enclenchée par l'Initiative d'Autonomie.

Il appartient donc à la communauté internationale d'identifier clairement et sans ambages les responsables des entraves obstruant le processus de négociation. Ce sont, en l'occurrence, les adversaires du Maroc qui persistent dans l'immobilisme, l'intransigeance et la division, au lieu de favoriser la dynamique, le dialogue et la concorde.

Il est révolu le temps des dérobades où certains pouvaient se soustraire à leurs obligations. L'heure de vérité a sonné pour dévoiler à la communauté internationale les affres de la répression, de l'intimidation, de l'humiliation et des tortures qui sont infligées à nos compatriotes dans les camps de Tindouf, en violation flagrante des principes les plus élémentaires du droit international humanitaire.

Face à cette situation dramatique, Nos fidèles sujets à Tindouf, hommes et femmes, vieillards et enfants, ne cessent d'exprimer courageusement et avec de plus en plus de véhémence, leur opposition croissante à la répression et la tyrannie. Preuve en est que, malgré les contraintes du blocus étouffant qui leur est imposé, ils regagnent massivement leur patrie, le Maroc, se mettant spontanément en phase avec l'Initiative d'Autonomie et l'esprit du projet de régionalisation avancée.

Nous attirons l'attention de la communauté internationale et des organisations des droits de l'homme, pour affirmer qu'il n'est ni équitable, ni acceptable d'afficher tant d'indifférence et de complaisance face à la persistance d'une situation juridiquement saugrenue, humainement dramatique et politiquement inacceptable.

Nous les engageons à prendre leurs responsabilités en mettant un terme à la violation persistante des conventions internationales humanitaires par l'Algérie qui a créé une situation aberrante inédite, notamment en refusant d'autoriser le Haut Commissariat aux Réfugiés à assurer le recensement et la protection des populations des camps.

Nous affirmons, à cet égard, que Nous n'abandonnerons jamais Nos fidèles sujets dans les camps de Tindouf, ni où que ce soit ailleurs. Nous ne ménagerons aucun effort pour qu'ils puissent exercer leurs droits fondamentaux, notamment le droit à la liberté d'expression, de mouvement et de retour à leur mère-patrie.

En exprimant Notre refus de voir les libertés dont jouit notre pays honteusement instrumentalisées pour porter atteinte à notre intégrité territoriale, Nous tenons également à affirmer que Nous ne laisserons quiconque entraver la marche démocratique en cours dans notre pays.

Cher peuple,.

Le Maroc, qui exerce sa souveraineté sur la totalité de son territoire, et assume clairement et sans la moindre ambiguïté ses responsabilités juridiques internationales, fustige le colportage d'allégations mensongères sur l'existence de zones prétendument "sous contrô le" à l'est du dispositif de défense, dont chacun connaît le caractère pacifique et les sages finalités qui y président.

Notre pays ne tolérera aucune violation, altération ou mise en doute de la marocanité de ces zones , pas plus qu'il n'admettra de menées provocatrices visant à imposer le fait accompli ou à modifier le statu quo.

Partant de son attachement à la légalité nationale et internationale, le Maroc poursuivra sa coopération sincère avec le Secrétaire Général des Nations Unies et son Envoyé personnel, en vue de trouver une solution politique définitive à ce différend régional artificiel, sur la base de l'Initiative d'Autonomie.

Cher peuple,.

Quels que soient les acquis politiques enregistrés par notre cause nationale, il est impératif et incontournable, si l'on veut accompagner les développements qu'elle connaît, emporter les batailles qu'elle induit, et relever les défis y afférents, de poursuivre la mise en Âœuvre des axes de la stratégie intégrée que Nous avons annoncée dans le précédent discours de la Marche Verte.

- Le premier de ces axes concerne la régionalisation avancée dont Nous avons lancé le chantier, et dont la mise en Âœuvre profitera aux Provinces du Sud à titre prioritaire, avec ce que cela implique comme élargissement de la gestion démocratique des affaires régionales et comme consolidation des droits de l'homme au moyen de mécanismes régionaux et locaux. De même que ces provinces figurent en tête des bénéficiaires de la politique de déconcentration.

- Le deuxième axe porte sur la restructuration du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes. A cet égard, Nous procéderons prochainement, avec l'aide de Dieu, à la promulgation d'un Dahir pour le nouveau Conseil, lequel sera mis en place sur la base des réformes substantielles suivantes:.

- Démocratisation de sa composition : en faisant en sorte que celle-ci procède exclusivement des instances, des Chioukhs et des personnalités ayant la qualité représentative, et en renforçant son ouverture sur les nouvelles élites, notamment parmi les organisations de la société civile locale, dont les associations des droits de l'Homme, des jeunes et des femmes, ainsi que les forces productives et les représentants des citoyens ayant rallié la patrie et des résidents à l'étranger.

- Adoption d'une nouvelle gouvernance de nature à garantir la rationalisation des structures et des modes de fonctionnement du conseil.

- Elargissement de ses compétences, de sorte qu'elles couvrent en particulier les missions de représentation et en matière de développement, ainsi que celles touchant à la mobilisation nationale et internationale et aux efforts de réconciliation entre l'ensemble des fils du Sahara marocain.

Concernant le troisième axe relatif à la restructuration de l'Agence pour la Promotion et le Développement économique et social des Provinces du sud du Royaume, Nous avons pris les deux décisions suivantes :.

- La première consiste à limiter le ressort territorial de l'Agence à la zone de Sakia-El-Hamra et Oued-Eddahab et à focaliser ses missions sur la réalisation de projets de développement humain et la mise en Âœuvre de programmes locaux, générateurs d'emplois pour les jeunes et propres à consolider la justice sociale et à faciliter les conditions d'accueil et d'appui à l'intégration des ralliés.

- La seconde décision porte, elle, sur la création d'une nouvelle agence à vocation similaire, dont la compétence territoriale couvre le reste des provinces qui sont actuellement du ressort de l'Agence pour la Promotion et le Développement économique et social des Provinces du sud du Royaume, ainsi que d'autres provinces de la région. L'entité ainsi créée aura pour mission de poursuivre le développement de cette zone, eu égard à la place toute particulière qu'elle occupe auprès de Notre Majesté.

A cet égard, Nous invitons le gouvernement à diligenter les mesures nécessaires pour assurer la mise en Âœuvre de ces deux décisions.

- Concernant les axes de cette stratégie induisant le devoir de maintenir la mobilisation populaire et d'appuyer les efforts assidus de la diplomatie officielle, Nous réaffirmons la nécessité de les étayer par des initiatives parallèles audacieuses que le Parlement, les partis politiques, les instances de défense des droits de l'Homme, les structures associatives et les médias devraient mener dans le cadre de la défense de notre cause.

Nous demeurons ainsi fidèle à la mémoire de l'artisan de la Marche Verte, Notre vénéré Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait Son âme, et au serment immuable y afférent.

Nous invoquons avec recueillement le souvenir des martyrs de l'intégrité territoriale et rendons hommage à ceux qui y veillent, en l'occurrence les forces armées et les autorités sécuritaires et territoriales. Nous prions le Très-Haut pour le succès de toutes les Marches que nous menons afin de sauvegarder l'unité de la nation et de préserver la dignité du citoyen.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh