Dimanche dernier, plusieurs citoyens du village Bouâmama ont tenu un mouvement de protestation devant le siège de l'APC de Hassi Mefsoukh, et ce, pour dénoncer la lenteur enregistrée dans la délivrance de leurs documents d'état civil, des demandes déposées au niveau de l'annexe, située dans leur village. Un retard dû, sans doute, aux absences répétées du délégué qui est le seul apte à signer ces documents. Face au rassemblement des protestataires, le président de l'APC de Hassi Mefsoukh s'est vu ainsi contraint de se déplacer jusqu'à l'annexe en question pour faire l'état des lieux et contenir la situation et ce, en légalisant lui-même les documents des 40 protestataires, selon des sources bien informées. Avant-hier, nos correspondants ont pris contact avec le président de l'APC de Hassi Mefsoukh, pour ainsi confirmer la véracité des événements, ayant eu lieu la veille. Tel a été le cas et ce dernier a même affirmé avoir prévenu les part ies compétentes, et ce, afin que les mesures nécessaires soient prises à l'encontre du délégué en question qui, outre ses absences quasi permanentes, a également omis de mettre un registre de doléances à la disposition des citoyens. D'une autre part, le maire a déclaré être maintenant obligé de se rendre régulièrement dans cette annexe pour légaliser les documents administratifs des habitants et ce, en attendant la destitution du délégué et son remplacement par un autre. Sachant que le délégué de cette annexe fait partie des 5 élus, ayant intenté leur retrait de confiance au président de l'APC de Hassi Mefsoukh. D'ailleurs, Me Chibani Chahmi, le délégué en question, expliquera que c'est une machination qui s'inscrit dans le cadre des représailles, menées par le maire qui, selon lui, est en train de créer la confusion parmi les citoyens de Bouâmama, et ce, afin de retourner ces derniers contre lui et le démettre de ses fonctions. Le délégu� � ajoutera pour sa défense que la moitié des documents, ayant été déposés chez le maire pour être légalisés, n'ont toujours pas été restitués à leurs demandeurs. Face à ce bras de fer, existant entre le maire et ses opposants, la seule victime reste le citoyen qui paye ainsi le prix cher, devant ce déchirement au sein de l'APC de Hassi Mefsoukh. Pour rappel, le wali, lors de sa visite à Gdyel, a clairement demandé aux responsables de mettre un terme à ce conflit et de se préoccuper des doléances des citoyens. Pour indication, le premier responsable de la wilaya a dégagé plusieurs enveloppes financières au profit de la région.
source: http://www.voix-oranie.com/suite.php?newsid=62783
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