-->

  

  CasaBook    

22/04/2009

Jacob Zuma et l'election presidentielle de l'afrique du sud



Très populaire auprès des militants de l'ANC, emprisonné durant dix années à Robben Island, au large du Cap côté notamment de Nelson Mandela, ancien cadre de la lutte anti-apartheid Jacob Gedleyihlekisa Zuma ou Jacob Zuma est un politique de l'afrique du sud. Membre de l'aile gauche de l'ANC (Congré National Africain) , de l'ethnie Zoulou, et vice-président de l'Afrique du Sud entre avril 199 et juin 2005. Zuma est élu, en 1991, vice-secrétaire général de l'ANC à la demande de Nelson Mandela. Lors de la conférence nationale de Mafikeng, en décembre 1997, Jacob Zuma est élu vice-président de l'ANC, Il devient le secrétaire général de l'ANC en remplacement au président Thabo Mbeki lors du congrès du parti en décembre 2007. Les Sud-Africains votaient ce mercredi 22 avril 2009 pour des élections générales qui devraient porter le controversé et populaire et Jacob Zuma à la présidence de la 'afrique du sud.

5 commentaires:

houdah a dit…

e prochain Président sud-africain séduit et inquiète.
Les supporters des milieux populaires voient en jacob zuma un second Mugabe.

mbekko a dit…

Jacob Zuma a promis de lutter contre les fléaux de l'afrique du sud mais sa mission sera compliquée par le ralentissement de l’économie.
Plus de 43% des 48,5 millions de citoyens de la première économie du continent vivent avec moins de deux dollars par jour. Le chômage frôle les 40%, et les emplois existants sont menacés par la crise mondiale.
Après des années de croissance soutenue, l’Afrique du Sud a enregistré au dernier trimestre 2008 une contraction de 1,8% de son produit intérieur brut. Frappés de plein fouet, les secteurs minier et automobile ont déjà annoncé des dizaines de milliers de suppressions de postes. Au total, environ 300′000 emplois devraient disparaître en 2009. Les différents partis d’opposition ont bien tenté de capitaliser sur les échecs de l’ANC et les doutes entourant l’intégrité de Jacob Zuma, mais ils semblent condamnés aux seconds rôles. L’apparition en décembre du Congrès du Peuple (Cope), formé par des dissidents de l’ANC proches de Thabo Mbeki, avait suscité l’espoir d’une ouverture du jeu politique. Mais le parti n’a pas percé et n’est crédité que Quant à l’Alliance démocratique (DA), ancienne opposition parlementaire sous l’apartheid, elle peine à convaincre les électeurs noirs. Elle pourrait toutefois remporter la province du Western Cape (ouest), où Blancs et métis sont majoritaires.

zoulou a dit…

Jacob Zuma est le grand favori des lection présidentielle malgré les accusations de corruption par ses adversaires.

Anonyme a dit…

"Dans tout ce qu'on entreprend, il faut donner les deux tiers à la raison, et l'autre tiers au hasard. Augmentez la première fraction, et vous serez pusillanime. Augmentez la seconde, vous serez téméraire." Napoléon BonaparteDans la politique tout est possible.

Emilie a dit…

Jacob Zuma, l'homme destiné à devenir président de l'Afrique du Sud après que son Parti du Congrès national africain a gané largement cette semaine les élections nationales, est un polygame, un ancien communiste révolutionnaire, avec peu d'éducation formelle, un présumé preneur de somptueux pots-de-vin, Zuma a déclaré une fois sa conviction qu'il pouvait éliminer le VIH par la douche après le rapport sexuel. Inutile de dire, qu'il fait de nombreux observateurs étrangers, très nerveux.

Zuma est à bien des égards une contradiction et une énigme, mais alors, à partir d'un point de vue américain, il en est de son pays. L'Afrique du Sud est un phare de la démocratie et de la force économique sur un continent cruellement défaut dans les deux. Son relativement pacifique de la minorité blanche à des élections libres, et les remarquables de vérité et de réconciliation qu'il a été le premier, un exemple pour le reste du monde. Et pourtant, il a toujours essayé de bloquer les sanctions des Nations Unies contre ces abus des droits de l'homme que le Soudan et le Myanmar. Johannesburg n'a pas user de son influence régionale considérable sur le président zimbabwéen Robert Mugabe lui a permis de transformer son pays à partir d'un grenier dans un état presque pas. Et bien que l'économie de l'Afrique du Sud a augmenté régulièrement depuis la fin de l'apartheid, il a encore plus large entre les disparités de richesses dans le monde, avec une flambée des taux d'homicide et d'une épidémie de sida qui fait rage.