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07/04/2009

L'intégrité territoriale du Maroc - Touche pas à mon maroc


Le Sénégal et le Gabon ont réitéré, jeudi à Rabat, leur soutien à l¹intégrité territoriale du Maroc. Cette position a été exprimée, lors d¹une journée d¹étude organisée par l¹Institut des études africaines (Université Mohammed V-Souissi), en collaboration avec le Club diplomatique marocain sur le thème «la solidarité maroco-africaine: continuité et changement», dans le cadre de la célébration du cinquantième anniversaire de l¹indépendance du Maroc. 
L¹ambassadeur du Sénégal au Maroc, M. Ibou Ndiaye, a souligné que les relations personnelles que les deux chefs d¹Etat entretiennent, la régularité de leurs concertations, ainsi que les contacts entre les membres de leurs gouvernements, ont permis de maintenir toujours plus vive la flamme de la coopération entre Rabat et Dakar. 


«Voilà pourquoi, en ce qui concerne la question du Sahara, le soutien du Sénégal est constant et porte sur une solution politique négociée, dans le cadre du respect de la souveraineté nationale et de l¹intégrité territoriale du Maroc», a affirmé le diplomate sénégalais. 
De son côté, l¹ambassadeur du Gabon au Maroc, M. François Banga Eboumi, a réaffirmé le soutien de son pays à la marocanité du Sahara.
«L¹histoire est immortelle et les faits ne trompent jamais. Le Sahara est marocain et restera marocain», a-t-il affirmé. 
Le diplomate gabonais a, en outre, souligné la dimension symbolique de l¹événement de la Marche Verte pour confirmer la marocanité du Sahara, rappelant dans ce sens le discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI à Laâyoune et dans lequel le Souverain avait affirmé que le Maroc ne cèdera pas un seul pouce de son Sahara. 

source: Al Bayan

Voici une lettre qui a été publier dans l'economiste par un marocain! lisez ces paroles de bon sens...........

le 26/03/2003

Par Jamal Belahrach 

Lorsque l'on sent le danger, l'humiliation, l'injustice, les dérapages, il faut se dire que quelque chose se passe ou bien que quelque chose ne se passe pas.
Mon Maroc me semble en danger et à travers lui, mes deux filles, mon fils et ma femme. Avant de revenir m'installer au Maroc en 1997, je leur ai parlé d'un pays qui m'avait vu naître, un pays avec une histoire de tolérance, une tradition d'accueil, un Maroc d'avenir.
D'avenir, parce que doté d'une jeunesse pleine d'énergie et de talents. Mais alors, pourquoi certains veulent-ils le salir, effrayer nos enfants, faire fuir les compétences nationales et faire rebrousser chemin aux investisseurs étrangers potentiels? C'est grâce à ces forces économiques que nous pourrons lutter contre la pauvreté, contre l'analphabétisme et créer de la richesse supplémentaire, ô combien nécessaire!

Mais enfin, notre Maroc n'a pas besoin de divisions. Je ne veux pas que mon Maroc devienne l'Afrique du Sud du Maghreb. Une minorité qui dicterait sa loi et imposerait ses règles à la majorité des Marocains qui ont fait ce pays, quelles que soient les erreurs que ces derniers aient pu commettre (et ils en ont commis).

Vous qui êtes en train de lire cet article, vous faites peut-être partie de la communauté (vieille bourgeoisie, nouveaux riches, arrivistes, jeunes cadres dynamiques modèle Twin Center, jet-setteur, etc.) qui pense que ce pays est en danger d'obscurantisme. Mais alors, qu'avez-vous fait ces 20 dernières années, ces 20 derniers mois, ces 20 dernières semaines, voire ces 20 derniers jours, pour extraire une frange de la population de sa misère sociale et intellectuelle? Notre justice ne frôle-t-elle pas le ridicule dans ses jugements à l'emporte-pièce? Que de questions, mais si peu de réponses convaincantes.

Pour refaire le monde, critiquer le Maroc, il est tellement aisé de pratiquer le verre de thé dans un salon cosy, dans un restaurant, dans une discothèque à la mode pour les uns; tellement aisé pour les autres de jouer au cadre dynamique et de ne surtout pas s'engager pour construire un Maroc bien dans ses traditions et résolument tourné vers l'avenir et donc vers la modernité. La modernité à laquelle je fais allusion n'est pas synonyme de débauche ni d'occidentalisation. Elle signifie la responsabilité de chacun de respecter l'autre, son univers et de débattre même si désaccord il y a. La modernité, c'est vivre avec son temps en bâtissant sur un socle identitaire fort.

Baraka l'hypocrisie, la schizophrénie. Assumons nos différences et respectons les libertés de chacun quels que soient ses origines, ses croyances, son mode de vie.
Je m'adresse à ceux qui ont donné leur vie par leur engagement et leur militantisme à un Maroc qui souvent ne leur a pas bien rendu et ne les a pas compris: aidez-nous à retrouver le sens de l'histoire, le sens des valeurs qui ont fait ce pays..

Spéculations sur les peurs

NOUS ne sommes certainement pas coupables de cette situation mais fondamentalement tous RESPONSABLES.
Notre Maroc doit avoir et donner du sens dans le cadre d'un VRAI projet de société dans lequel tout le monde, toutes les obédiences trouveraient leur place sans aucune distinction: cela s'appelle la TOLERANCE, le RESPECT.
Battons-nous pour que le Maroc séculaire ne cède pas à des pseudo-théoriciens qui joue sur l'ignorance de nos frères et de nos soeurs isolés et souvent abandonnés. Car, sans cette exclusion d'une partie de la nation, point de salut pour les marchands de la logique sectaire et obscure.

Un développement économique urgent et pérenne doit permettre à chaque Marocain de retrouver sa dignité et donc son chemin vers la raison. 
Notre Maroc ne doit laisser personne en marge de la société. C'est notre responsabilité à tous. Oui, nous les opérateurs économiques, vous les hommes politiques qui êtes chargés de nous bâtir un projet de société et vous les hommes de loi, de rendre une justice équitable fondée sur le droit et pas sur le non-droit et créer ainsi un sentiment d'injustice qui aujourd'hui sert les vendeurs d'obscurantisme. Donnons de la lumière à ceux qui en manquent… et vite.

En ces temps de guerre, nous avons besoin de nous retrouver (et non de profiter d'une situation) sur des valeurs de proximité pour défendre notre Maroc et oeuvrer pour atteindre nos objectifs de développement (éducation, emploi, santé). Notre Maroc est une démocratie en constitution qui doit se donner les moyens de sa démocratisation et la protéger. Notre Roi a fait ce choix très clair. La démocratie pour tous, dans la tolérance et le respect de nos institutions et de nos lois. Alors, ceux qui s'essaient à spéculer sur des peurs, ceux qui cèdent sur l'essentiel au lieu de défendre les idées de la liberté d'entreprendre, la liberté d'exister, devront alors assumer leur responsabilité le moment venu. Car l'heure est grave. Beaucoup veulent quitter le navire et je peux les comprendre. Il est tellement facile de les condamner. N'oublions pas que ceux qui les condamnent aujourd'hui, et qui sont aux responsabilités politiques d'un côté comme de l'autre, ont déjà mis à l'abri les leurs et ce depuis très longtemps.

En ce qui me concerne, la question se pose: dois-je sacrifier ma famille parce que j'ai décidé de me battre pour le pays de mes racines? Mais pour qui dois-je me battre et pour quoi? Dans tous les cas, seul, je ne puis rien. Avec vous tous qui êtes en train de lire ce cri d'alarme et avec ceux à qui vous en parlerez, nous pourrons faire face à ce défi. Faire le choix d'un Maroc debout et non couché.
Alors soyons concrets et créons une dynamique "Touche pas à mon Maroc", mobilisons-nous, comptons-nous. Il ne s'agit pas d'une contestation contre quelque chose ou quelqu'un, mais plutôt d'une dynamique pour un Maroc résolument moderne, résolument tolérant.
Ensemble, crions "Touche pas à mon Maroc", marchons pour lui et laissons à nos enfants un héritage dont nous serions fiers.

Le réveil maintenant et tout de suite. L'engagement, les convictions doivent être plus fortes que le matériel. Car demain ce matériel peut disparaître, mais que restera-t-il de votre dignité?
Adhérez virtuellement à "Touche pas à mon Maroc" via cette adresse e-mail touchepasamonmaroc@wanadoo.net .ma et comptons-nous! J'ai grandi et j'ai été formé dans le pays (la France) du confort intellectuel et de la liberté. Et quelle fierté de voir comment cet idéal s'impose au monde grâce au Président Chirac dans le cadre de cette sale guerre, même si l'issue est fatale. Cet héritage biculturel, je veux le mettre à votre disposition pour dire avec vous, ne "Touche pas à mon Maroc".

Je suis rentré en 1997 pour participer modestement à la construction d'un Maroc moderne où chacun à sa place et non pour assister à la mise en place d'une logique d'apartheid. Je ne peux condamner mes enfants. Les vôtres non plus. Je suis conscient et convaincu que, vous aussi, vous partagez tout cela et vous vivez la même frustration. Parce que vous et moi, nous aimons réellement ce pays. 
Si vous le voulez, à titre individuel, associatif, notre Maroc ne tombera pas entre les mains de frustrés et d'assoiffés de pouvoir qui aujourd'hui commencent à infiltrer les réseaux nécessaires pour être califes à la place du calife.
Il nous appartient d'écrire l'histoire de notre Maroc.

Source : L'Economiste

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