-->

  

  CasaBook    
Affichage des articles dont le libellé est le maroc ne cedera pas un pouce de son sahara. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est le maroc ne cedera pas un pouce de son sahara. Afficher tous les articles

12/10/2010

Le peuple du sahara oriental et le peuple du sahara occidental


L’Assemblée générale, 
Ayant examiné de manière approfondie la question du Sahara occidental,
Réaffirmant le droit inaliénable de tous les peuples à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et dans sa résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960, qui contient la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux,
Considérant que toutes les formules possibles d’autodétermination des territoires sont valables dès lors qu’elles correspondent aux vœux librement exprimés des peuples concernés et qu’elles sont conformes aux principes clairement définis dans ses résolutions 1514 (XV) et 1541 (XV), en date des 14 et 15 décembre 1960 respectivement, et d’autres résolutions qu’elle a adoptées,
Rappelant sa résolution 64/101 du 10 décembre 2009,
Rappelant également toutes ses résolutions et toutes celles du Conseil de sécurité concernant la question du Sahara occidental,
Rappelant en outre les résolutions du Conseil de sécurité 658 (1990) du 27 juin 1990, 690 (1991) du 29 avril 1991, 1359 (2001) du 29 juin 2001, 1429 (2002) du 30 juillet 2002, 1495 (2003) du 31 juillet 2003, 1541 (2004) du 29 avril 2004, 1570 (2004) du 28 octobre 2004, 1598 (2005) du 28 avril 2005, 1634 (2005) du 28 octobre 2005, 1675 (2006) du 28 avril 2006 et 1720 (2006) du 31 octobre 2006,
Soulignant l’adoption par le Conseil de sécurité de ses résolutions 1754 (2007) du 30 avril 2007, 1783 (2007) du 31 octobre 2007, 1813 (2008) du 30 avril 2008, 1871 (2009) du 30 avril 2009 et 1920 (2010) du 30 avril 2010,

Constatant avec satisfaction que les parties se sont rencontrées les 18 et 19 juin 2007 ainsi que les 10 et 11 août 2007, du 7 au 9 janvier 2008 et du 16 au 18 mars 2008, sous les auspices de l’Envoyé personnel du Secrétaire général et en présence des pays voisins et qu’elles sont convenues de poursuivre les négociations, 

Se déclarant satisfaite que l’Envoyé personnel du Secrétaire général ait organisé deux réunions informelles les 10 et 11 août 2009 à Dürnstein (Autriche), et les 9, 10 et 11 février 2010 dans le comté du Westchester, État de New York (États-Unis d’Amérique) en vue de préparer le cinquième cycle de négociations, 

Invitant toutes les parties et les États de la région à coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son Envoyé personnel, et les uns avec les autres, 
Réaffirmant la responsabilité de l’Organisation des Nations Unies à l’égard du peuple du Sahara occidental,

Se félicitant à cet égard des efforts déployés par le Secrétaire général et son Envoyé personnel pour trouver au différend une solution politique qui soit mutuellement acceptable et assure l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, 

Ayant examiné le chapitre pertinent du rapport du Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux , 

Ayant également examiné le rapport du Secrétaire général , 
1. Prend acte du rapport du Secrétaire général2;
2. Appuie le processus de négociation initié par la résolution 1754 (2007) et soutenu par les résolutions 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009) et 1920 (2010) du Conseil de sécurité, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, et loue les efforts déployés à cet égard par le Secrétaire général et son Envoyé personnel;
3. Se félicite de ce que les parties se soient engagées à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d’entrer, de bonne foi et sans conditions préalables, dans une phase de négociation plus intensive, en prenant note des efforts consentis et des développements depuis 2006, assurant ainsi l’application des résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009) et 1920 (2010) du Conseil de sécurité et le succès des négociations;
4. Se félicite également des négociations qui ont eu lieu entre les parties les 18 et 19 juin 2007 ainsi que les 10 et 11 août 2007, du 7 au 9 janvier 2008 et du 16 au 18 mars 2008 en présence des pays voisins sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies;
5. Invite les parties à coopérer avec le Comité international de la Croix-Rouge et à s’acquitter de leurs obligations au regard du droit international humanitaire;
6. Prie le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux de continuer à suivre la situation au Sahara occidental et de lui présenter un rapport sur la question à sa soixante-sixième session;
7. Invite le Secrétaire général à lui présenter, à sa soixante-sixième session, un rapport sur l’application de la présente résolution. ( source: onu.org )

Il est impossible que le peuple du sahara occidental puisse avoir le droit à l'autonomie ou à l'autodétermination tant que une partie de ce peuple est séquestrée dans les camps de Tindouf et vit dans des conditions infernales découpée du monde extérieur.
Il est impossible que le peuple saharaoui du sahara occidental qui est lié historiquement et géographiquement à tous les peuples du sahara du sud marocain puisse avoir son droit à l'autonomie, à l'autodétermination ou à l'indépendence tant que cette partie séquestrée dans les camps de Tindouf par l'Algérie vit dans l'esclavagisme et le cannibalisme.

Pour avoir le droit à l'autonomie, à l'autodétermination ou à l'indépendence les séquestrés de Tindouf ont besoin d'abord d'être libre, de s'exprimer librement, d'être recenser, d'avoir un statut de réfugié selon le droit des réfugiés et d'être reconnus comme des prisonniers de l'Algérie et avoir le droit des prisonniers.


Quant à la position du Maroc concernant son sahara occidental, elle est claire comme une goutte d'eau limpide non soumis à aucune condition extérieur.
Selon le Maroc tous les peuples saharouis de la région nord africaine ont subi le même sort coloniale, ils étaient tous colonisés et ont été libéré notamment grâce à la résolution de l'ONU cité ci-dessus sur le droit à l'autodétermination et à l'indépendence des peuples.
Ainsi il est quasiment inadmissible de dissocier un peuple unis par la même histoire, la même langue, la même religion et même traditions et plus encore unis par la même famille.


Si l'ONU veut appliquer ce principe, qu'elle l'applique à tous les états de la région et spécifiquement à l'état Algérien.
Le peuple Saharaoui Algérien aura ainsi le même droit à l'autodétermination, à l'autonomie et à l'indépendence comme toute autre peuple saharaoui ou non.


Voici un texte officiel expliquant la position du Maroc concernant son intégrité territoriale:
Le Maroc appelle l'Algérie à s'"impliquer positivement dans les négociations" sur le Sahara
New York (Nations Unies)- Le Maroc a appelé, lundi, l'Algérie à "assumer pleinement ses responsabilités légales et conventionnelles" et à "s'impliquer positivement dans les négociations" sur le Sahara marocain.
Le Maroc, fort de son consensus national, est résolu à s'engager dans le processus de négociations, et émet le souhait de voir les autres parties faire de même dans "l'intérêt de la paix, de la stabilité, de la concorde dans la région maghrébine et de l'unité du Continent africain", a déclaré devant la 4ème commission des Nations unies l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, M. Mohamed Loulichki.
+LE PRINCIPE DE L'AUTODETERMINATION N'A JAMAIS ETE UN INSTRUMENT D'ECLATEMENT+
Le diplomate a ajouté que le principe de l'autodétermination "n'a jamais été, ni dans sa conception ni dans sa mise en œuvre, un instrument d'éclatement de l'unité et de l'intégrité territoriale des Etats, ni un prétexte pour priver des Etats de parties intégrantes de leur territoire dont la contiguïté, la communauté de langue, de religion, de tradition et de culture attestent de leur appartenance à une même Nation, comme c'est le cas pour le Sahara Marocain".
Ce sont ces "mêmes paramètres qui ont permis notamment à l'ensemble des Etats d'Afrique du Nord, y compris l'Algérie, de préserver la partie saharienne de leur territoire national, a-t-il rappelé.
A cet égard, il a cité la résolution de 1960 qui plaide en faveur de l'unité nationale et l'intégrité territoriale des pays.
L'énoncé, par la résolution 1541 et plus tard par la résolution 2625, de ces modalités révèle l'importance accordée à l'expression libre et démocratique des populations concernées quelle que soit la technique utilisée, a-t-il par ailleurs fait valoir.
C'est pour cela, a-t-il dit, que le Maroc a tenu à inclure dans son initiative d'autonomie la consultation des populations du Sahara pour sceller le résultat des négociations.
En soumettant en 2007 au Conseil de Sécurité son initiative d'autonomie, le Maroc, a-t-il affirmé, a veillé à lui conférer une légitimité nationale et une reconnaissance internationale.
Et c'est en toute logique, que le Conseil de Sécurité a, depuis lors, qualifié cette initiative de crédible et loué les efforts investis par le Maroc dans sa préparation, a-t-il souligné, rappelant que cette initiative a déclenché un processus de négociation sur lequel la Communauté Internationale continue de fonder de grands espoirs et dans lequel le Maroc s'est engagé de bonne foi et avec la ferme volonté de le faire réussir.
+MANOEUVRES ALGERIENNES ET POLISARIENNES POUR DETOURNER L'ATTENTION+
Evoquant le rô le passif de l'Algérie dans le processus de négociation, l'ambassadeur a déploré que "face à cette initiative, l'Algérie et le Polisario ont persisté dans leur immobilisme et leur velléité de ressusciter des approches dont l'inapplicabilité et la non viabilité ont été amplement démontrées par les Nations unies".
"Leur stratégie, depuis la présentation de l'initiative du Maroc, a consisté à tout faire pour détourner l'attention de la Communauté Internationale et les efforts des Nations unies, de l'objectif stratégique, celui de la recherche d'une solution politique, réaliste et définitive", a-t-il regretté.
"Tant d'allégations ont été construites de toutes pièces comme un écran de fumée destiné à masquer les véritables intentions de leurs instigateurs", a relevé le diplomate, rappelant "les vastes réformes dans le domaine des droits de l'homme entrepris, sous la conduite de SM le Roi, pour le renforcement de l'Etat de droit et la promotion des droits de la personne au Maroc". 
Le rejet par "l'Algérie et par le polisario de l'Initiative d'autonomie avant même sa discussion démontre à contrario son attrait et son exemplarité en tant que mode de gestion démocratique régionale et de bonne gouvernance territoriale", a poursuivi le diplomate, faisant observer qu'il n'était donc pas surprenant que la simple expression de l'intention de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud de faire campagne dans les camps de Tindouf en faveur de ce projet ait été perçue comme une menace par le polisario qui s'est empressé de l'enlever.

A cet égard, il a relevé que l'annonce de la libération de M. Salma n'absout pas l'Algérie de sa responsabilité de le protéger, de lui permettre de rejoindre les siens et d'assurer sa liberté d'expression et de circulation.
+NUL DIFFEREND NE PEUT PERDURER SANS INTERPELLER LES CONSCIENCES+
Après avoir rappelé l'état de blocage imposé par l'Algérie à toute la région du Maghreb, M. Loulichki a estimé que "nul différend régional, en particulier, lorsque son coût humain se traduit par la détresse et l'isolement de populations retenues dans des camps de fortune ne peut perdurer pendant des décennies sans interpeller légitimement les consciences ".
De même, a-t-il ajouté "nul différend régional ne peut, en toute logique, trouver d'issue définitive lorsque les frontières de deux Etats voisins, le Maroc et l'Algérie, sont fermées".
Revenant sur la déclaration faite devant l'Assemblée générale de l'ONU par le ministre algérien des Affaires étrangères, qui a affirmé que "conformément à ses responsabilités et ses devoirs, l'Algérie est disposée à apporter son plein soutien aux efforts de l'ONU visant à résoudre ce conflit", M. Loulichki a formé le vœu que "le gouvernement algérien joindra l'acte à la parole en assumant effectivement et pleinement ses devoirs et responsabilités tant sur le plan politique qu'humanitaire".
+POUR UN MAGHREB UNI ET SOLIDAIRE+
"Le Maghreb a besoin du Maroc, tout comme de l'Algérie. Le Maghreb uni que nous appelons de nos vœux est celui du respect de l'intégrité territoriale des uns et des autres, celui de la réconciliation et de l'engagement sincère pour construire un ensemble maghrébin fort économiquement et solidaire politiquement", a-t-il affirmé, précisant que le Royaume a fait le choix stratégique de la négociation pour réaliser ce devenir commun.
Cette approche "nécessite une flexibilité de part et d'autre et une volonté politique réelle de parvenir à un compromis. C'est là le vœu de la Communauté internationale et c'est en réponse à son appel que le Maroc a présenté en 2007 une Initiative d'Autonomie inclusive, transparente, démocratique et respectueuse des standards internationaux en la matière", a-t-il rappelé.
Et de conclure que le Maroc, qui a toujours apporté son soutien au Secrétaire général de l'ONU et à son Envoyé Personnel, "fonde de grands espoirs dans ce processus de négociations. Toutefois, les efforts des Nations unies resteront vains sans l'implication sérieuse, sincère et directe de l'Algérie dans ce processus". 
( source: MAP ) 

04/06/2010

Union sacrée contre Al-Qaïda



Les chefs de la diplomatie de sept pays de la bande sahélienne se sont réunis dans la capitale algérienne pour coordonner leurs efforts face à la menace djihadiste.

Alger, hôtel Sheraton, le 16 mars 2010. Une réunion de concertation sur la lutte antiterroristeentre les chefs de la diplomatie de sept pays sahéliens (Algérie, Burkina, Libye, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) doit débuter à 9 heures. Les diplomates algériens chargés de l’organisation ont du mal à cacher leur appréhension tant le contexte est tendu. Alger et Nouakchott sont en froid avec Bamako depuis la décision du gouvernement malien d’élargir quatre membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) pour obtenir la libération de l’otage français Pierre Camatte. Rabat dénonce son exclusion de la conférence, ce à quoi Abdelkader Messahel, ministre délégué algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines, réplique, tout en ironie : « J’ai consulté des manuels de géographie et je n’ai trouvé aucune indication laissant entendre que le Maroc avait une frontière avec le Sahel. » La junte de Niamey participe à sa première réunion de haut niveau depuis le coup d’État du 18 février. Un putsch qui a valu au Niger sa suspension des instances de l’Union africaine (UA).

Madrid et Rome, dont des ressortissants sont retenus en otages par Aqmi, sont très attentifs aux décisions prises, et si le Quai d’Orsay et le département d’État ont exprimé leur soutien à l’initiative d’Alger, Paris et Washington s’interrogent sur les contours de la nouvelle stratégie régionale de lutte antiterroriste, sur la place accordée au partenariat avec les Occidentaux et sur le statut de leader régional de l’Algérie, un interlocuteur « pas facile ». C’est donc dans un climat assez lourd que s’ouvre la conférence avec plus d’une heure de retard. Arrivé le matin même, Moussa Koussa, chef de la diplomatie libyenne, est reçu par le président Abdelaziz Bouteflika. Ce n’est pas le cas de son homologue mauritanienne, Naha Mint Hamdi Ould Mouknass. Présente à Alger depuis quarante-huit heures, elle n’a pas eu ce privilège.

Dispositif militaire transfrontalier

À l’ouverture des travaux, Mourad Medelci, ministre algérien des Affaires étrangères, précise qu’il s’agit de procéder à « une évaluation exhaustive de la situation dans la région, marquée par la persistance de la menace terroriste et ses connexions avec le banditisme transfrontalier, le trafic d’armes, de drogue et d’êtres humains ». Il appelle à une lutte sans concession et à une « loyauté sans faille » pour définir « une approche commune, en mettant en œuvre des mécanismes de coopération bilatérale et régionale dans le domaine du maintien de la paix et de la sécurité ».

À l’issue de la rencontre, le climat était nettement plus détendu. L’absence du ministre burkinabè, remplacé à la dernière minute par un collaborateur, est oubliée. Le ministre nigérien se félicite de l’accueil qui lui a été réservé et de l’oreille attentive que ses interlocuteurs lui ont prêtée. Quant à Moctar Ouane, chef de la diplomatie malienne, il est tout sourire. Il a été rassuré par les propos de ses hôtes algériens. « Les relations algéro-maliennes sont trop anciennes pour être fragiles », lui a répété le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, qui a offert un dîner aux chefs des délégations. Le retour de l’ambassadeur d’Algérie à Bamako ? « Une affaire de quelques jours », confie un diplomate algérien. Abdelkader Messahel, cheville ouvrière de la rencontre, est aux anges : le consensus est total, et la mise en œuvre de la stratégie régionale de lutte antiterroriste mise en branle.

En attendant la création d’un mécanisme spécifique, dont la naissance officielle est attendue lors du prochain sommet de chefs d’État à Bamako, annoncé en septembre 2007 et sans cesse reporté, les sept pays ont décidé de réunir à Alger les ministres de l’Intérieur. Cette rencontre, fixée à la première semaine d’avril, sera suivie, quelques jours plus tard, d’une réunion de concertation, toujours dans la capitale algérienne, entre les chefs d’état-major pour la mise en place d’un dispositif militaire transfrontalier. L’interdépendance entre la paix et le développement, ainsi que l’implication des populations locales dans la lutte contre la criminalité et le terrorisme ont été relevées par les participants. L’Algérie et la Libye, pays les plus riches de la région, se sont engagées à s’impliquer davantage dans le financement d’opérations de développement. En matière de projets structurants, le ministre algérien a rappelé que la route trans saharienne (Alger-Lagos) est quasiment achevée : « Sur les 4 600 kilomètres, il n’en reste que 200 à réaliser au Niger, pour un coût de 185 millions de dollars. Une réunion de bailleurs de fonds est prévue en avril, à Niamey, pour boucler le montage financier. »

Rendez-vous à Bamako

Malgré le succès de la conférence de concertation, les Algériens ont eu le triomphe modeste. Pas question de fanfaronner sur le statut de « leader régional » au détriment de la « Jamahiriya sœur », généralement peu partageuse en matière d’influence, en particulier au sein de la Communauté des États sahélo-sahariens (Cen-Sad), que dirige, depuis sa création, en 1998, le Libyen Madani al-Azhari. De même s’agit-il pour Alger de rassurer les « partenaires militaires » américains et français. Si les ministres de la région ont insisté sur « la primauté du principe de la responsabilité des États de la région et leur appropriation de la prise en charge des problèmes et défis » qui se posent au Sahel, il n’est pas question de tourner le dos au partenariat et à l’assistance technique des grandes puissances. « Oui, mais dans un cadre défini, insiste Messahel, sous le triptyque : formation, équipement et renseignement. » D’ailleurs, au moment où se tenait la conférence, des navires de guerre des marines algérienne et française étaient engagés dans des manœuvres communes au large de la baie d’Alger. Des exercices que l’on pouvait voir depuis la plage de l’hôtel Sheraton, au Club des Pins. Autre signe de la volonté algérienne de ménager ses partenaires : le soutien total à l’initiative du président malien Amadou Toumani Touré de réunir chez lui les sept chefs d’État. D’emblée, Mourad Medelci a placé la réunion d’Alger dans le cadre de la préparation du sommet de Bamako. « Cette rencontre, précise-t-il, est une seconde étape après celle qui nous a réunis, en novembre 2008, pour préparer la conférence de Bamako. »

Mais si les Algériens se sont voulus rassurants, ils sont demeurés intransigeants sur la criminalisation des versements de rançons aux preneurs d’otages, « l’une des voies de financement du terrorisme », selon Messahel. Ils ont obtenu des ministres présents que le communiqué final insiste sur la résolution de l’Union africaine et celle du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant sans équivoque cette pratique. Et, pour Alger, satisfaire une revendication en échangeant un terroriste contre un otage équivaut au paiement d’une rançon. Et si, au nom de l’élaboration d’une stratégie commune, les Algériens sont disposés à pardonner « le forfait » de Bamako, ils ne sont pas près d’accepter qu’il se reproduise. source: jeuneafrique

Commentaire: toute guerre contre Aqmi sera voué à l'échec sans la participation du Maroc.

07/04/2009

L'intégrité territoriale du Maroc - Touche pas à mon maroc


Le Sénégal et le Gabon ont réitéré, jeudi à Rabat, leur soutien à l¹intégrité territoriale du Maroc. Cette position a été exprimée, lors d¹une journée d¹étude organisée par l¹Institut des études africaines (Université Mohammed V-Souissi), en collaboration avec le Club diplomatique marocain sur le thème «la solidarité maroco-africaine: continuité et changement», dans le cadre de la célébration du cinquantième anniversaire de l¹indépendance du Maroc. 
L¹ambassadeur du Sénégal au Maroc, M. Ibou Ndiaye, a souligné que les relations personnelles que les deux chefs d¹Etat entretiennent, la régularité de leurs concertations, ainsi que les contacts entre les membres de leurs gouvernements, ont permis de maintenir toujours plus vive la flamme de la coopération entre Rabat et Dakar. 


«Voilà pourquoi, en ce qui concerne la question du Sahara, le soutien du Sénégal est constant et porte sur une solution politique négociée, dans le cadre du respect de la souveraineté nationale et de l¹intégrité territoriale du Maroc», a affirmé le diplomate sénégalais. 
De son côté, l¹ambassadeur du Gabon au Maroc, M. François Banga Eboumi, a réaffirmé le soutien de son pays à la marocanité du Sahara.
«L¹histoire est immortelle et les faits ne trompent jamais. Le Sahara est marocain et restera marocain», a-t-il affirmé. 
Le diplomate gabonais a, en outre, souligné la dimension symbolique de l¹événement de la Marche Verte pour confirmer la marocanité du Sahara, rappelant dans ce sens le discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI à Laâyoune et dans lequel le Souverain avait affirmé que le Maroc ne cèdera pas un seul pouce de son Sahara. 

source: Al Bayan

Voici une lettre qui a été publier dans l'economiste par un marocain! lisez ces paroles de bon sens...........

le 26/03/2003

Par Jamal Belahrach 

Lorsque l'on sent le danger, l'humiliation, l'injustice, les dérapages, il faut se dire que quelque chose se passe ou bien que quelque chose ne se passe pas.
Mon Maroc me semble en danger et à travers lui, mes deux filles, mon fils et ma femme. Avant de revenir m'installer au Maroc en 1997, je leur ai parlé d'un pays qui m'avait vu naître, un pays avec une histoire de tolérance, une tradition d'accueil, un Maroc d'avenir.
D'avenir, parce que doté d'une jeunesse pleine d'énergie et de talents. Mais alors, pourquoi certains veulent-ils le salir, effrayer nos enfants, faire fuir les compétences nationales et faire rebrousser chemin aux investisseurs étrangers potentiels? C'est grâce à ces forces économiques que nous pourrons lutter contre la pauvreté, contre l'analphabétisme et créer de la richesse supplémentaire, ô combien nécessaire!

Mais enfin, notre Maroc n'a pas besoin de divisions. Je ne veux pas que mon Maroc devienne l'Afrique du Sud du Maghreb. Une minorité qui dicterait sa loi et imposerait ses règles à la majorité des Marocains qui ont fait ce pays, quelles que soient les erreurs que ces derniers aient pu commettre (et ils en ont commis).

Vous qui êtes en train de lire cet article, vous faites peut-être partie de la communauté (vieille bourgeoisie, nouveaux riches, arrivistes, jeunes cadres dynamiques modèle Twin Center, jet-setteur, etc.) qui pense que ce pays est en danger d'obscurantisme. Mais alors, qu'avez-vous fait ces 20 dernières années, ces 20 derniers mois, ces 20 dernières semaines, voire ces 20 derniers jours, pour extraire une frange de la population de sa misère sociale et intellectuelle? Notre justice ne frôle-t-elle pas le ridicule dans ses jugements à l'emporte-pièce? Que de questions, mais si peu de réponses convaincantes.

Pour refaire le monde, critiquer le Maroc, il est tellement aisé de pratiquer le verre de thé dans un salon cosy, dans un restaurant, dans une discothèque à la mode pour les uns; tellement aisé pour les autres de jouer au cadre dynamique et de ne surtout pas s'engager pour construire un Maroc bien dans ses traditions et résolument tourné vers l'avenir et donc vers la modernité. La modernité à laquelle je fais allusion n'est pas synonyme de débauche ni d'occidentalisation. Elle signifie la responsabilité de chacun de respecter l'autre, son univers et de débattre même si désaccord il y a. La modernité, c'est vivre avec son temps en bâtissant sur un socle identitaire fort.

Baraka l'hypocrisie, la schizophrénie. Assumons nos différences et respectons les libertés de chacun quels que soient ses origines, ses croyances, son mode de vie.
Je m'adresse à ceux qui ont donné leur vie par leur engagement et leur militantisme à un Maroc qui souvent ne leur a pas bien rendu et ne les a pas compris: aidez-nous à retrouver le sens de l'histoire, le sens des valeurs qui ont fait ce pays..

Spéculations sur les peurs

NOUS ne sommes certainement pas coupables de cette situation mais fondamentalement tous RESPONSABLES.
Notre Maroc doit avoir et donner du sens dans le cadre d'un VRAI projet de société dans lequel tout le monde, toutes les obédiences trouveraient leur place sans aucune distinction: cela s'appelle la TOLERANCE, le RESPECT.
Battons-nous pour que le Maroc séculaire ne cède pas à des pseudo-théoriciens qui joue sur l'ignorance de nos frères et de nos soeurs isolés et souvent abandonnés. Car, sans cette exclusion d'une partie de la nation, point de salut pour les marchands de la logique sectaire et obscure.

Un développement économique urgent et pérenne doit permettre à chaque Marocain de retrouver sa dignité et donc son chemin vers la raison. 
Notre Maroc ne doit laisser personne en marge de la société. C'est notre responsabilité à tous. Oui, nous les opérateurs économiques, vous les hommes politiques qui êtes chargés de nous bâtir un projet de société et vous les hommes de loi, de rendre une justice équitable fondée sur le droit et pas sur le non-droit et créer ainsi un sentiment d'injustice qui aujourd'hui sert les vendeurs d'obscurantisme. Donnons de la lumière à ceux qui en manquent… et vite.

En ces temps de guerre, nous avons besoin de nous retrouver (et non de profiter d'une situation) sur des valeurs de proximité pour défendre notre Maroc et oeuvrer pour atteindre nos objectifs de développement (éducation, emploi, santé). Notre Maroc est une démocratie en constitution qui doit se donner les moyens de sa démocratisation et la protéger. Notre Roi a fait ce choix très clair. La démocratie pour tous, dans la tolérance et le respect de nos institutions et de nos lois. Alors, ceux qui s'essaient à spéculer sur des peurs, ceux qui cèdent sur l'essentiel au lieu de défendre les idées de la liberté d'entreprendre, la liberté d'exister, devront alors assumer leur responsabilité le moment venu. Car l'heure est grave. Beaucoup veulent quitter le navire et je peux les comprendre. Il est tellement facile de les condamner. N'oublions pas que ceux qui les condamnent aujourd'hui, et qui sont aux responsabilités politiques d'un côté comme de l'autre, ont déjà mis à l'abri les leurs et ce depuis très longtemps.

En ce qui me concerne, la question se pose: dois-je sacrifier ma famille parce que j'ai décidé de me battre pour le pays de mes racines? Mais pour qui dois-je me battre et pour quoi? Dans tous les cas, seul, je ne puis rien. Avec vous tous qui êtes en train de lire ce cri d'alarme et avec ceux à qui vous en parlerez, nous pourrons faire face à ce défi. Faire le choix d'un Maroc debout et non couché.
Alors soyons concrets et créons une dynamique "Touche pas à mon Maroc", mobilisons-nous, comptons-nous. Il ne s'agit pas d'une contestation contre quelque chose ou quelqu'un, mais plutôt d'une dynamique pour un Maroc résolument moderne, résolument tolérant.
Ensemble, crions "Touche pas à mon Maroc", marchons pour lui et laissons à nos enfants un héritage dont nous serions fiers.

Le réveil maintenant et tout de suite. L'engagement, les convictions doivent être plus fortes que le matériel. Car demain ce matériel peut disparaître, mais que restera-t-il de votre dignité?
Adhérez virtuellement à "Touche pas à mon Maroc" via cette adresse e-mail touchepasamonmaroc@wanadoo.net .ma et comptons-nous! J'ai grandi et j'ai été formé dans le pays (la France) du confort intellectuel et de la liberté. Et quelle fierté de voir comment cet idéal s'impose au monde grâce au Président Chirac dans le cadre de cette sale guerre, même si l'issue est fatale. Cet héritage biculturel, je veux le mettre à votre disposition pour dire avec vous, ne "Touche pas à mon Maroc".

Je suis rentré en 1997 pour participer modestement à la construction d'un Maroc moderne où chacun à sa place et non pour assister à la mise en place d'une logique d'apartheid. Je ne peux condamner mes enfants. Les vôtres non plus. Je suis conscient et convaincu que, vous aussi, vous partagez tout cela et vous vivez la même frustration. Parce que vous et moi, nous aimons réellement ce pays. 
Si vous le voulez, à titre individuel, associatif, notre Maroc ne tombera pas entre les mains de frustrés et d'assoiffés de pouvoir qui aujourd'hui commencent à infiltrer les réseaux nécessaires pour être califes à la place du calife.
Il nous appartient d'écrire l'histoire de notre Maroc.

Source : L'Economiste