L’Assemblée générale,
Ayant examiné de manière approfondie la question du Sahara occidental,
Réaffirmant le droit inaliénable de tous les peuples à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et dans sa résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960, qui contient la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux,
Considérant que toutes les formules possibles d’autodétermination des territoires sont valables dès lors qu’elles correspondent aux vœux librement exprimés des peuples concernés et qu’elles sont conformes aux principes clairement définis dans ses résolutions 1514 (XV) et 1541 (XV), en date des 14 et 15 décembre 1960 respectivement, et d’autres résolutions qu’elle a adoptées,
Rappelant sa résolution 64/101 du 10 décembre 2009,
Rappelant également toutes ses résolutions et toutes celles du Conseil de sécurité concernant la question du Sahara occidental,
Rappelant en outre les résolutions du Conseil de sécurité 658 (1990) du 27 juin 1990, 690 (1991) du 29 avril 1991, 1359 (2001) du 29 juin 2001, 1429 (2002) du 30 juillet 2002, 1495 (2003) du 31 juillet 2003, 1541 (2004) du 29 avril 2004, 1570 (2004) du 28 octobre 2004, 1598 (2005) du 28 avril 2005, 1634 (2005) du 28 octobre 2005, 1675 (2006) du 28 avril 2006 et 1720 (2006) du 31 octobre 2006,
Soulignant l’adoption par le Conseil de sécurité de ses résolutions 1754 (2007) du 30 avril 2007, 1783 (2007) du 31 octobre 2007, 1813 (2008) du 30 avril 2008, 1871 (2009) du 30 avril 2009 et 1920 (2010) du 30 avril 2010,
Constatant avec satisfaction que les parties se sont rencontrées les 18 et 19 juin 2007 ainsi que les 10 et 11 août 2007, du 7 au 9 janvier 2008 et du 16 au 18 mars 2008, sous les auspices de l’Envoyé personnel du Secrétaire général et en présence des pays voisins et qu’elles sont convenues de poursuivre les négociations,
Se déclarant satisfaite que l’Envoyé personnel du Secrétaire général ait organisé deux réunions informelles les 10 et 11 août 2009 à Dürnstein (Autriche), et les 9, 10 et 11 février 2010 dans le comté du Westchester, État de New York (États-Unis d’Amérique) en vue de préparer le cinquième cycle de négociations,
Invitant toutes les parties et les États de la région à coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son Envoyé personnel, et les uns avec les autres,
Réaffirmant la responsabilité de l’Organisation des Nations Unies à l’égard du peuple du Sahara occidental,
Se félicitant à cet égard des efforts déployés par le Secrétaire général et son Envoyé personnel pour trouver au différend une solution politique qui soit mutuellement acceptable et assure l’autodétermination du peuple du Sahara occidental,
Ayant examiné le chapitre pertinent du rapport du Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux ,
Ayant également examiné le rapport du Secrétaire général ,
1. Prend acte du rapport du Secrétaire général2;
2. Appuie le processus de négociation initié par la résolution 1754 (2007) et soutenu par les résolutions 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009) et 1920 (2010) du Conseil de sécurité, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, et loue les efforts déployés à cet égard par le Secrétaire général et son Envoyé personnel;
3. Se félicite de ce que les parties se soient engagées à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d’entrer, de bonne foi et sans conditions préalables, dans une phase de négociation plus intensive, en prenant note des efforts consentis et des développements depuis 2006, assurant ainsi l’application des résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009) et 1920 (2010) du Conseil de sécurité et le succès des négociations;
4. Se félicite également des négociations qui ont eu lieu entre les parties les 18 et 19 juin 2007 ainsi que les 10 et 11 août 2007, du 7 au 9 janvier 2008 et du 16 au 18 mars 2008 en présence des pays voisins sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies;
5. Invite les parties à coopérer avec le Comité international de la Croix-Rouge et à s’acquitter de leurs obligations au regard du droit international humanitaire;
6. Prie le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux de continuer à suivre la situation au Sahara occidental et de lui présenter un rapport sur la question à sa soixante-sixième session;
7. Invite le Secrétaire général à lui présenter, à sa soixante-sixième session, un rapport sur l’application de la présente résolution. ( source: onu.org )
Il est impossible que le peuple du sahara occidental puisse avoir le droit à l'autonomie ou à l'autodétermination tant que une partie de ce peuple est séquestrée dans les camps de Tindouf et vit dans des conditions infernales découpée du monde extérieur.
Il est impossible que le peuple saharaoui du sahara occidental qui est lié historiquement et géographiquement à tous les peuples du sahara du sud marocain puisse avoir son droit à l'autonomie, à l'autodétermination ou à l'indépendence tant que cette partie séquestrée dans les camps de Tindouf par l'Algérie vit dans l'esclavagisme et le cannibalisme.
Pour avoir le droit à l'autonomie, à l'autodétermination ou à l'indépendence les séquestrés de Tindouf ont besoin d'abord d'être libre, de s'exprimer librement, d'être recenser, d'avoir un statut de réfugié selon le droit des réfugiés et d'être reconnus comme des prisonniers de l'Algérie et avoir le droit des prisonniers.
Quant à la position du Maroc concernant son sahara occidental, elle est claire comme une goutte d'eau limpide non soumis à aucune condition extérieur.
Selon le Maroc tous les peuples saharouis de la région nord africaine ont subi le même sort coloniale, ils étaient tous colonisés et ont été libéré notamment grâce à la résolution de l'ONU cité ci-dessus sur le droit à l'autodétermination et à l'indépendence des peuples.
Ainsi il est quasiment inadmissible de dissocier un peuple unis par la même histoire, la même langue, la même religion et même traditions et plus encore unis par la même famille.
Si l'ONU veut appliquer ce principe, qu'elle l'applique à tous les états de la région et spécifiquement à l'état Algérien.
Le peuple Saharaoui Algérien aura ainsi le même droit à l'autodétermination, à l'autonomie et à l'indépendence comme toute autre peuple saharaoui ou non.
Voici un texte officiel expliquant la position du Maroc concernant son intégrité territoriale:
Quant à la position du Maroc concernant son sahara occidental, elle est claire comme une goutte d'eau limpide non soumis à aucune condition extérieur.
Selon le Maroc tous les peuples saharouis de la région nord africaine ont subi le même sort coloniale, ils étaient tous colonisés et ont été libéré notamment grâce à la résolution de l'ONU cité ci-dessus sur le droit à l'autodétermination et à l'indépendence des peuples.
Ainsi il est quasiment inadmissible de dissocier un peuple unis par la même histoire, la même langue, la même religion et même traditions et plus encore unis par la même famille.
Si l'ONU veut appliquer ce principe, qu'elle l'applique à tous les états de la région et spécifiquement à l'état Algérien.
Le peuple Saharaoui Algérien aura ainsi le même droit à l'autodétermination, à l'autonomie et à l'indépendence comme toute autre peuple saharaoui ou non.
Voici un texte officiel expliquant la position du Maroc concernant son intégrité territoriale:
Le Maroc appelle l'Algérie à s'"impliquer positivement dans les négociations" sur le Sahara
New York (Nations Unies)- Le Maroc a appelé, lundi, l'Algérie à "assumer pleinement ses responsabilités légales et conventionnelles" et à "s'impliquer positivement dans les négociations" sur le Sahara marocain.
Le Maroc, fort de son consensus national, est résolu à s'engager dans le processus de négociations, et émet le souhait de voir les autres parties faire de même dans "l'intérêt de la paix, de la stabilité, de la concorde dans la région maghrébine et de l'unité du Continent africain", a déclaré devant la 4ème commission des Nations unies l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, M. Mohamed Loulichki.
+LE PRINCIPE DE L'AUTODETERMINATION N'A JAMAIS ETE UN INSTRUMENT D'ECLATEMENT+
Le diplomate a ajouté que le principe de l'autodétermination "n'a jamais été, ni dans sa conception ni dans sa mise en Âœuvre, un instrument d'éclatement de l'unité et de l'intégrité territoriale des Etats, ni un prétexte pour priver des Etats de parties intégrantes de leur territoire dont la contiguïté, la communauté de langue, de religion, de tradition et de culture attestent de leur appartenance à une même Nation, comme c'est le cas pour le Sahara Marocain".
Ce sont ces "mêmes paramètres qui ont permis notamment à l'ensemble des Etats d'Afrique du Nord, y compris l'Algérie, de préserver la partie saharienne de leur territoire national, a-t-il rappelé.
A cet égard, il a cité la résolution de 1960 qui plaide en faveur de l'unité nationale et l'intégrité territoriale des pays.
L'énoncé, par la résolution 1541 et plus tard par la résolution 2625, de ces modalités révèle l'importance accordée à l'expression libre et démocratique des populations concernées quelle que soit la technique utilisée, a-t-il par ailleurs fait valoir.
C'est pour cela, a-t-il dit, que le Maroc a tenu à inclure dans son initiative d'autonomie la consultation des populations du Sahara pour sceller le résultat des négociations.
En soumettant en 2007 au Conseil de Sécurité son initiative d'autonomie, le Maroc, a-t-il affirmé, a veillé à lui conférer une légitimité nationale et une reconnaissance internationale.
Et c'est en toute logique, que le Conseil de Sécurité a, depuis lors, qualifié cette initiative de crédible et loué les efforts investis par le Maroc dans sa préparation, a-t-il souligné, rappelant que cette initiative a déclenché un processus de négociation sur lequel la Communauté Internationale continue de fonder de grands espoirs et dans lequel le Maroc s'est engagé de bonne foi et avec la ferme volonté de le faire réussir.
+MANOEUVRES ALGERIENNES ET POLISARIENNES POUR DETOURNER L'ATTENTION+
Evoquant le rô le passif de l'Algérie dans le processus de négociation, l'ambassadeur a déploré que "face à cette initiative, l'Algérie et le Polisario ont persisté dans leur immobilisme et leur velléité de ressusciter des approches dont l'inapplicabilité et la non viabilité ont été amplement démontrées par les Nations unies".
"Leur stratégie, depuis la présentation de l'initiative du Maroc, a consisté à tout faire pour détourner l'attention de la Communauté Internationale et les efforts des Nations unies, de l'objectif stratégique, celui de la recherche d'une solution politique, réaliste et définitive", a-t-il regretté.
"Tant d'allégations ont été construites de toutes pièces comme un écran de fumée destiné à masquer les véritables intentions de leurs instigateurs", a relevé le diplomate, rappelant "les vastes réformes dans le domaine des droits de l'homme entrepris, sous la conduite de SM le Roi, pour le renforcement de l'Etat de droit et la promotion des droits de la personne au Maroc".
Le rejet par "l'Algérie et par le polisario de l'Initiative d'autonomie avant même sa discussion démontre à contrario son attrait et son exemplarité en tant que mode de gestion démocratique régionale et de bonne gouvernance territoriale", a poursuivi le diplomate, faisant observer qu'il n'était donc pas surprenant que la simple expression de l'intention de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud de faire campagne dans les camps de Tindouf en faveur de ce projet ait été perçue comme une menace par le polisario qui s'est empressé de l'enlever.
A cet égard, il a relevé que l'annonce de la libération de M. Salma n'absout pas l'Algérie de sa responsabilité de le protéger, de lui permettre de rejoindre les siens et d'assurer sa liberté d'expression et de circulation.
+NUL DIFFEREND NE PEUT PERDURER SANS INTERPELLER LES CONSCIENCES+
Après avoir rappelé l'état de blocage imposé par l'Algérie à toute la région du Maghreb, M. Loulichki a estimé que "nul différend régional, en particulier, lorsque son coût humain se traduit par la détresse et l'isolement de populations retenues dans des camps de fortune ne peut perdurer pendant des décennies sans interpeller légitimement les consciences ".
De même, a-t-il ajouté "nul différend régional ne peut, en toute logique, trouver d'issue définitive lorsque les frontières de deux Etats voisins, le Maroc et l'Algérie, sont fermées".
Revenant sur la déclaration faite devant l'Assemblée générale de l'ONU par le ministre algérien des Affaires étrangères, qui a affirmé que "conformément à ses responsabilités et ses devoirs, l'Algérie est disposée à apporter son plein soutien aux efforts de l'ONU visant à résoudre ce conflit", M. Loulichki a formé le vÂœu que "le gouvernement algérien joindra l'acte à la parole en assumant effectivement et pleinement ses devoirs et responsabilités tant sur le plan politique qu'humanitaire".
+POUR UN MAGHREB UNI ET SOLIDAIRE+
"Le Maghreb a besoin du Maroc, tout comme de l'Algérie. Le Maghreb uni que nous appelons de nos vÂœux est celui du respect de l'intégrité territoriale des uns et des autres, celui de la réconciliation et de l'engagement sincère pour construire un ensemble maghrébin fort économiquement et solidaire politiquement", a-t-il affirmé, précisant que le Royaume a fait le choix stratégique de la négociation pour réaliser ce devenir commun.
Cette approche "nécessite une flexibilité de part et d'autre et une volonté politique réelle de parvenir à un compromis. C'est là le vÂœu de la Communauté internationale et c'est en réponse à son appel que le Maroc a présenté en 2007 une Initiative d'Autonomie inclusive, transparente, démocratique et respectueuse des standards internationaux en la matière", a-t-il rappelé.
Et de conclure que le Maroc, qui a toujours apporté son soutien au Secrétaire général de l'ONU et à son Envoyé Personnel, "fonde de grands espoirs dans ce processus de négociations. Toutefois, les efforts des Nations unies resteront vains sans l'implication sérieuse, sincère et directe de l'Algérie dans ce processus".
( source: MAP )
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