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30/09/2010

Les meurtiries de policiers français vont être déchus de la nationalité française

Le Code civil français ne prévoit actuellement la déchéance de nationalité que pour des cas extrêmes, comme le terrorisme par exemple.


L'assemblé nationale française vient de voter ce jeudi 75 voix contre 57 le texte de loi qui prévoit la suppression de la nationalité française pour les étrangers naturalisés de moins de dix ans, condamnés de meurtre d'un agent de l'autorité publique (gendarme, policier, ...etc).

Quelques réactions à cette loi par les internautes:

Un policier est un représentant de la loi censé faire respecter l'ordre public dans l'intérêt de la nation, tous les citoyens n'ont pas ce rôle là, il est donc normal que quelqu'un qui défend les intérêts publics au quotidien soit plus protégé. Ils sont tout deux citoyens mais la fonction réclame plus de reconnaissance et ce n'est pas inconstitutionnel, va revoir ta constitution, tuer un policier est déjà passible d'une aggravation de peine comparé à un citoyen lambda. Ainsi ce n'est juste qu'une précision de la loi déjà en vigueur ;) Loi tout à fait justifier vu le non respect de la police ces derniers temps. Bien vu messieurs les ministres ;) 

Déchéance de la nationalité: petite leçon de "drague électorale".

Selon que vous "draguez" tel ou tel électorat, il vous faudra adapter votre discours en fonction de votre publique et/ou de votre contradicteur.
Il ne saurait-être question, puisque votre contradicteur est un adversaire auquel vous voulez "piquer ses électeurs" et que vous voulez montrer aux auditeurs que, sur le sujet, vous êtes bien meilleur que lui, de donner raison au dit contradicteur, quand bien même, au fond de vous, vous partagez ses opinions.

La cité du mâle:
Les petits roquets de la presse aboient à l’unisson depuis quelques semaines. L’histoire de la déchéance de la nationalité appliquée aux criminels récemment admis au titre de citoyen français leur permet d’éructer à qui mieux mieux, sur un air mi-indigné [France Inter, la vigilance], mi-ironique [France Inter, l'impertinence] :  »Alors comme ça il y aurait des citoyens qui seraient plus français que d’autres, c’est ça ? »
Habile manipulation de sous-entendus, qui suscite aussitôt une réaction en chaîne dans le schéma de pensée des ravis de l’an 2000, qui commence par éveiller le soupçon sur l’existence supposée de citoyens de seconde zone, et s’achève par un feu d’artifice de Points Godwin. 

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