Rabat, 9/11/09 - Les participants à une réunion sur les cas de torture dans les camps de Tindouf, tenue lundi à Rabat, ont appelé à la poursuite judiciaire devant les instances internationales des tortionnaires du "polisario" et des services de sécurité militaire algériens, pour leur implication dans la torture et l'élimination physique de dizaines de prisonniers.
Dans une déclaration finale distribuée à la presse à l'issue de cette réunion, marquée par des témoignages choquants d'anciens prisonniers marocains et mauritaniens dans les geôles du polisario, les participants ont également exigé la poursuite des investigations sur les cas de disparition de Marocains et de ressortissants étrangers dans les camps de Tindouf.
Initiée par le centre marocain des études et recherches stratégiques (CMERS), cette rencontre a permis également de "mettre l'accent sur la responsabilité du régime algérien dans les actes de dédain et de mépris pour la dignité des prisonniers et des détenus dans les camps de Tindouf".
Lors de cette réunion, d'anciens détenus dans les camps de Tindouf ont également appelé à "poursuivre les investigations sur les cas de disparitions forcées ou détentions arbitraires dans les geôles des séparatistes".
Les multiples témoignages ont mis l'accent sur la nécessité "de révéler le sort des personnes enlevées et tuées dans les géôles secrètes des séparatistes et à restituer les dépouilles des personnes tuées dans les prisons du "polisario" aux organisations de défense des droits de l'homme au Maroc.
Pour les organisateurs, cette rencontre s'inscrit dans le cadre des développements qu'à connus la question des droits de l'homme en rapport avec la question du Sahara marocain. Il s'agit d'une tentative de faire tomber le rideau sur l'aspect hideux des camps du "polisario" et des rapports des bourreaux avec les prisonniers marocains et détenus sur le territoire algérien.
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