L'équipe australienne dirigée par James Chon a utilisé des nanoparticules d'or pour accroître exponentiellement la quantité d'informations contenues dans un unique disque. Habituellement, un disque de format DVD utilise trois dimensions spatiales pour stocker des données. Les chercheurs de M. Chon y ont ajouté deux supplémentaires pour obtenir "ces disques à ultra-haute capacité" : la longueur d'onde de la lumière et sa polarisation, c'est-à-dire l'orientation de son champ électromagnétique.
Grâce aux nanoparticules d'or qui réagissent à la lumière en fonction de leur forme, les chercheurs australien ont pu enregistrer l'information dans trois longueurs d'onde différentes (700, 840 et 980 nanomètres), alors qu'actuellement une seule est utilisée. Utiliser la polarisation de la lumière a permis d'enregistrer des couches d'informations à différents angles d'alignement des nanotubes d'or.
Cependant, quelques problèmes restent à régler avant une commercialisation massive, notamment la vitesse d'écriture sur ces diques. Mais les scientifiques, en contact avec le groupe Samsung, restent confiants et prévoient l'arrivée de ces "disques à ultra-haute capacité" d'ici cinq à dix ans, voir ce billet sur le monde
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire