Le maroc se modernise comme je viens de dire à une vitesse TGV. Le maroc assume son developpement, le maroc a tous les avantages pour rester et continuer sur cette voie choisi par som souverain qui est la modernisation. le maroc le tolérant, le maroc la terre de tout le monde, le maroc le point de dialogue et d'entente entre les religions ne peut qu'avancer et réussir. Aujourdhuin je partage avec vous un extrait du journal l'économiste confirmant cette tendence:
Agriculture: Le Gharb réussit sa reconversion
· La région s’attelle à lancer les projets du Plan vert
· Pollution et salinité des eaux, les grandes menaces
Verdoyante, la plaine du Gharb. Ni les chaleurs d’été ni la canicule qui sévit actuellement dans de nombreuses régions, y compris le littoral, n’ont encore entamé la verdure qui prédomine dans cette plaine. A perte de vue, des champs de tournesol et maïs s’étendent tout le long de la route menant de Kénitra à Sidi Allal Tazi. A l’intérieur, le paysage n’est pas moins verdoyant. «Preuve que le plan de reconversion des cultures d’automne en spéculations de printemps a bien fonctionné», se réjouit El Khammar Hmamou, directeur de l’Office régional de mise en valeur du Gharb (Ormvag). Ceci, grâce aux financements qui ont pu être obtenus par la tutelle dans le cadre du budget de l’Etat ou par le biais de partenariat. Hmamou reconnaît que le ministère de l’Agriculture «a bien manœuvré pour financer le plan d’aides aux sinistrés, mais aussi assurer un budget d’investissement à l’Office à même de couvrir les besoins des projets programmés. Pour l’exercice 2009, l’enveloppe globale en crédits de paiement est de près de 474 millions de DH. Le même montant sera reconduit pour l’année 2010, est-il indiqué. Quant aux différentes mesures engagées pour atténuer l’impact des inondations, le coût s’élève à près de 215 millions de DH dont 182 millions ont été supportés par l’Etat et le reste par les partenaires. Pour rappel, les fortes précipitations enregistrées cette année avaient occasionné d’importantes inondations. Pas moins de 138.000 ha ont été inondés en février dernier, soit sensiblement la même surface immergée en 1996, année précédant la mise en service du barrage Al Wahda. Ouvrage, dont la fonction principale consiste à protéger la région contre les crues et débordements du Sebou et affluents. L’impact sur les cultures installées a été durement ressenti par les populations. En tout, environ 90.000 ha ont été perdus. Dans le détail, on a recensé 67.000 ha de céréales, 7.000 de plantes sucrières, 13.000 de bersim et 4.000 ha de légumineuses alimentaires. En termes de production, les estimations portent sur quelque 450.000 tonnes toutes cultures confondues. Au niveau de l’alimentation de l’élevage, les pertes se sont traduites par un manque à gagner estimé à 67 millions d’unités fourragères entre bersim et paille de céréales. Du coup, une flambée sans précédent s’était emparée des prix de l’aliment de bétail.
Sécuriser le revenu
Pour en atténuer l’impact, l’Etat a dû subventionner orge et aliments composés. Sa contribution à l’opération sauvegarde du cheptel s’est montée à quelque 15 millions de DH. Les dégâts touchant, l’infrastructure routière et hydro-agricole se sont avérés aussi énormes. Dégradation et envasement des réseaux d’assainissement et d’irrigation, destruction des canaux de transport d’eau, inondation de stations de pompage, détérioration de routes et pistes, autant de dégâts qu’il faut résorber d’urgence.En attendant, il fallait aussi sécuriser le revenu des agriculteurs sinistrés. D’où le programme de reconversion des cultures perdues. Cette opération a fait l’objet d’une convention signée en mars dernier entre le ministère de l’Agriculture, l’Union nationale des coopératives agricoles et l’Ormvag. L’objectif est d’apporter un soutien aux agriculteurs pour l’acquisition des semences de tournesol, maïs et riz. Au 21 juillet, le programme de 50.000 ha de tournesol a été réalisé à raison de 102%.Un dépassement de 20% a caractérisé aussi le plan maïs dont l’emblavement a concerné 26.300 ha au lieu de 22.000 arrêtés initialement. A l’opposé, les semis de riz n’ont porté que sur 6.000 ha contre 7.000 prévus. En tout, le budget alloué à cette opération s’élève à 32 millions de DH. Lors du même mois de mars, une autre convention a été signée entre le département de l’Agriculture, la Fédération marocaine des producteurs du sucre et l’Office. Aux termes de cette dernière, les partenaires s’engagent à financer l’installation des cultures de betterave et canne à sucre au profit des agriculteurs sinistrés. En tout, près de 7.000 ha sont concernés pour une enveloppe globale de 34 millions de DH dont la moitié supportée par l’Etat et l’autre moitié par Cosumar.Maintenant place à la préparation de la prochaine campagne et tout particulièrement le lancement des premiers projets inscrits dans le plan régional «Maroc verts». En effet, la région s’érige en pièce maîtresse du Plan Maroc vert. Tant les atouts et opportunités qu’elle recèle demeurent considérables. Mais les dysfonctionnements et faiblesses ne font pas défaut. Et la réunion tenue la semaine dernière entre les responsables de l’Office et une vingtaine d’investisseurs de la région verse dans ce cadre. Pour Hmamou, il s’agit de diagnostiquer les entraves à lever d’urgence pour mettre les projets sur de bons rails. D’emblée, la région se distingue par des ressources importantes en eau et un complexe de barrages de grandes capacités. Climat favorable à une large gamme de cultures, un potentiel de superficie aménageable d’environ 250.000 ha, un gap important à rattraper en termes de productivité et de valorisation, autant d’atouts à mettre à profit. Sans oublier, l’existence d’un réseau de communication dense et relié aux grandes agglomérations. La région dispose aussi d’un grand réservoir foncier en terres collectives permettant une nouvelle offre aux agrégateurs et investisseurs. Mais, comme signalé, les faiblesses ne manquent pas. A commencer par les structures foncières complexes et un morcellement excessif des exploitations. De même, les sols sont dans la majorité lourds et à faible perméabilité face à une pluviométrie à la fois forte et irrégulière. D’où, des problèmes d’assainissement et de drainage qui aggravent le phénomène de stagnation des eaux. Précisément, en ce qui concerne la mobilisation de la ressource hydrique, l’infrastructure reste dominée par des modes d’irrigation non économes et nécessitants d’importants moyens financiers pour la maintenance. De plus la zone du Beht se distingue par un déficit hydrique alors que plus de 2 milliards de m3 sont annuellement jetés dans la mer.Plus inquiétant encore, la faiblesse en termes d’esprit associatif qui règne parmi les populations agricoles. Ce qui limite l’action des organisations professionnelles notamment au niveau des partenariats à engager avec l’Etat et autres institutionnels d’intérêt commun. Car, les défis demeurent de taille et ne peuvent, pour la plupart, être confrontés que dans le cadre de partenariats.C’est particulièrement le cas du phénomène de la pollution du Sebou. Si à terme ce problème n’est pas résolu, il risque de compromettre les objectifs du plan régional Maroc vert. Dans la mesure où les marchés extérieurs seront pratiquement fermés aux cultures exportatrices de la région. Un autre facteur limitant tient au risque d’intrusion du biseau salin au niveau de la zone côtière qui dispose d’importantes potentialités agricoles. Et cerise sur le gâteau, avec le développement attendu de l’oléiculture, les margines risquent d’amplifier encore les problèmes de pollution.
A. G source:leconomiste
. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire